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Sud-Kivu : Cor Akim, l’auteur de la chanson « Mon vote », kidnappé

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Les artistes musiciens, chroniqueurs de musique et la famille d’Akilimali Corneille connu sous le nom de « Cor Akim » alertent l’opinion sur le kidnapping de leur frère la nuit du samedi au dimanche aux environs de minuit.

Dans un message signé par son petit frère Samy Bufole, ce dernier appelle à la mobilisation générale pour retrouver l’artiste.

 » Mon frère Cor Akim, artiste musicien a été enlevé autour de minuit par des personnes non connues. Il a juste eu le temps de crier qu’il était en danger. Quand mon père et mon grand-frère se sont dépêchés sur la route, ils n’ont trouvé qu’un de ses souliers et son porte-monnaie. Le téléphone a été fermé à la seconde. Il revenait d’un karaoké, nous prions à tout un chacun de nous aider à le retrouver svp », a alerté Samy Bufole.

Connu pour ses oeuvres, son dernier titre » Mon vote » très consommé durant cette période de campagne électorale invite la population à voter utile.

D’ores et déjà, des chroniqueurs et artistes musiciens de cette partie du pays se sont mobilisés pour réclamer la libération de Cor Akim.

 » Je suis Cor Akim », a fait savoir Natacha Mbingu Andréa de la Radio Télévision « Ngoma ya Kivu » de Bukavu.

Shukuru Ntwali/CONGOPROFOND.NET

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RDC – Gouvernance : Polémique autour de la réhabilitation d’Honoré Mulumba à la tête du fonds forestier national

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Dans une décision controversée datée du 8 juillet 2025, le Conseil d’État a prononcé la réhabilitation d’Honoré MULUMBA KALALA à la tête du Fonds Forestier National (FFN), en dépit de lourdes accusations documentées dans plusieurs rapports d’audit. Cette décision a suscité une vive indignation au sein de la société civile et des observateurs de la gouvernance publique.

Deux rapports d’audit celui de la Cour des Comptes et celui du Collège des Commissaires aux Comptes dressent un tableau accablant de la gestion d’Honoré Mulumba. Il lui est notamment reproché d’avoir engagé des dépenses importantes sans autorisation du Conseil d’administration, comme l’ouverture irrégulière d’une antenne provinciale à Mbuji-Mayi ou encore l’exécution de budgets non approuvés.

L’audit révèle aussi de graves irrégularités telles que :
• Le financement de projets fictifs ou non éligibles à hauteur de plus de 4,9 millions USD ;
• L’octroi de fonds à 83 ONG sans agrément ministériel ;
• La passation de marchés publics sans appel d’offres, notamment pour des véhicules vétustes surfacturés.

Le Collège des Commissaires aux Comptes, quant à lui, a souligné un manque criant de transparence comptable, des justifications bancales pour des opérations financières importantes, et l’absence d’inventaire physique des biens de l’établissement.

Un retour controversé malgré les alertes

Malgré ces éléments accablants, le Conseil d’État a ordonné la réhabilitation de M. Mulumba, décision qualifiée par certains d’incompréhensible, voire de scandaleuse. D’après plusieurs sources proches du dossier, une somme suspecte avoisinant les 300.000 USD aurait été mobilisée dans les coulisses de cette institution judiciaire pour obtenir ce revirement.

La tutelle ministérielle avait pourtant déjà mis en garde contre la gestion solitaire et opaque du Directeur Général suspendu, soulignant son refus de transmettre des informations essentielles, comme les comptes bancaires du FFN ou la liste des ONG bénéficiaires.

Une atteinte grave à l’État de droit

Pour de nombreux analystes, cette décision porte un coup sérieux à la lutte contre la corruption et à la promotion de la bonne gouvernance en RDC. L’ingérence présumée de l’argent dans une institution aussi sensible que le Conseil d’État met en péril l’image et la crédibilité de l’État de droit congolais.

Des voix s’élèvent pour demander l’implication urgente des institutions de contrôle comme l’Inspection Générale des Finances (IGF), l’Agence Nationale de Renseignements (ANR), le Parquet et Interpol, afin de faire toute la lumière sur cette affaire et préserver les intérêts de la nation.

Vers une action judiciaire ?

Au regard de la gravité des faits documentés, nombreux sont ceux qui appellent à la publication officielle du rapport final de la Cour des Comptes et à l’ouverture d’une procédure judiciaire contre les responsables impliqués.

La réhabilitation d’Honoré Mulumba pourrait bien devenir le symbole d’un système judiciaire sous influence, à moins que les autorités compétentes ne prennent les mesures nécessaires pour redresser la situation.

Désiré Rex Owamba/Congoprofond.net

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