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Sud-Kivu : 1965 victimes de violations des droits de l’homme dont 342 filles mineures( KJN)

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L’organisation « Karibu Jeunesse Nouvelle » (KJN) a dévoilé, ce 06 novembre 2020, les résultats de son analyse de la situation des droits humains dans la province du Sud-Kivu de 2017 à 2019.

Selon ce rapport, 1965 personnes ont été victimes des violations des droits de l’homme.

 » Femmes adultes 815, filles de 03 à 18 ans 342, jeunes hommes 67, journalistes 32, hommes 629… », révèle ce rapport.

 » Vous vous imaginez en 3 ans 1650 cas. Donc en moyenne c’est 500 cas l’année et c’est dans 6 territoires sur 8 que compte la province du Sud-Kivu. Je pense qu’il y a encore du travail et y a beaucoup parce qu’au fil des années, au fil des jours, le tableau est entrain d’être peint en noir et on pensait qu’avec les organisations des élections, le choses allaient changer mais on est entrain de remarquer que c’est encore loin », explique Jolly Kamuntu présidente de KJN.

Toutes ces personnes ont subi 27 formes de violations de leurs droits, notamment les avortements criminels, tortures et autres traitements cruels, inhumains et dégradants, usage excessif de la force et répression des manifestations publiques, exécutions sommaires et justice populaire, enlèvements et extorsions, pillages et barrières illégales, arrestations arbitraires et tant d’autres.

Pour Karibu Jeunesse Nouvelle, le gouvernement doit s’engager courageusement pour une politique responsable et respectueuse des droits de l’homme mais aussi d’élaborer une politique nationale en matière des poursuites des crimes graves et de violations des droits de l’homme.

 

Shukuru Ntwali/CONGOPROFOND.NET


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Consultations ECC/CENCO avec Tshisekedi, Nangaa, Kagame, Diongo et Katumbi : Mgr Nshole fait le bilan

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Les prélats de la Conférence Épiscopale du Congo et de la communauté des églises du Christ au Congo (CENCO-ECC) poursuivent leur démarche de la quête de la paix et du bien-vivre ensemble en RDC et dans les pays des Grands-Lacs. En mission en Belgique, le porte-parole de la CENCO, Mgr Donatien Nshole a fait, ce lundi 17 février 2025, le bilan de leurs consultations en commençant par le président Tshisekedi, la couche socio-politique Congolaise, les rebelles du M23/AFC, Paul Kagame, président du Rwanda, l’opposition radicale et Moïse Katumbi.

Il a confié que “dans la phase actuelle, il ne s’agit pas d’une médiation qui suppose deux parties mais une sensibilisation des uns et des autres pour s’engager à trouver une solution qui mettrait un terme au drame humanitaire que nous sommes en train de vivre.”

Quant à la position du président Félix Tshisekedi, il a fait savoir qu’il était réceptif.  » Il avait loué l’initiative qui lui a été présentée et nous avait donné son aval pour poursuivre nos consultations ailleurs. Il nous a écoutés attentivement, il a posé des questions de compréhension auxquelles nous avons répondu”, a indiqué le secrétaire de la CENCO.

De l’autre côté, a-t-il précisé, ils nous ont entendus et ont bien accueilli notre demande.  » Ils ont promis de réagir par un document. Nous pensons que s’ils continuent dans cette respective, s’il n’y a pas d’éléments qui brillent, on peut aller dans la direction que nous souhaitons », a fait savoir le prêtre.

Au sujet du cessez-le-feu et de l’arrêt immédiat de la guerre dans l’Est de la RDC, le représentant du tandem CENCO-ECC a confirmé que le mouvement politico-militaire de Nangaa, l’AFC avec le Mouvement du 23 Mars (M23) sont prêts pour le dialogue mais aux conditions qui sont les leurs.

Puis de poursuivre :  » Martin Fayulu avait manifesté son intention de s’asseoir avec ceux qui ont les armes pour mettre fin à cette crise. Le Camp Katumbi a adhéré à cette initiative portée par les clergés. Pour l’opposition radicale de Belgique, représentée par Franck Diongo, le départ de Félix Tshisekedi est la condition sine qua non pour aller au dialogue tout comme Delly Sesenga qui estime qu’il serait nécessaire de s’entendre du fait que le front militaire a montré ses limites et échoué ».

“Politiquement ce sont des postures, qui au stade actuel sont normales, mais comme facilitation, nous pourrons faire des propositions pour amener les uns et les autres à se dépasser pour ne pas perdre l’essentiel.”, a conclu Mgr Nshole qui annonce qu’une synthèse sera faite à la fin de ces consultations.

Exaucé Kaya/CONGOPROFOND.NET


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