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Squash : la RDC aligne 3 Léopards en quarts de finale de l’Open Vestville Country (RSA)

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Sur 6 Léopards qui ont joué la phase du premier tour, la Fédération Congolaise de Squash a réussi à faire qualifier trois athlètes en quarts de finale de l’Open Vestville Country 2021 qui se déroule du 16 au 23 juillet à Johannesburg en Afrique du Sud au ParkView Squash Centre.

Avec une forte délégation conduite par le président de cette fédération, Simon Yoka, malgré l’élimination de deux athlètes Beni Iyoko et Caris Mukumani, respectivement face à Nathanael Ndebele ( Zimbabwe) 3 sets 0 (soit 11-06, 11-05, 11-09) et devant Keth Kryger (RSA) sur le même score de 3 sets 0 (soit 11-08, 11-08, 11-04), les Léopards peuvent encore rêver des médailles avec les trois autres qualifiés pour les quarts de finale.

Pour ces quarts de finale, l’organisateur (Westville Club) a annoncé le tirage au sort pour ce lundi 19 juillet et les rencontres de ces quarts seront jouées un jour après, soit le 20 juillet.

La liste des qualifiés pour les quarts de finale :

1. Jean Marie Besombi (RDC)
2. Mbelu Mbombo Samuel (RDC)
3. Christopher Yoka( RDC)
4. Brian Nube (RSA)
5. Gary Kryger (RSA)
6. Craig Wath (RSA)
7. Muzi Dube (Zimbabwe)
8. Natanal Ndebele (Nigeria)

Il faut noter aussi que le squatsheur congolais Roger Kashasha n’a pas compéti, car la RDC, n’était autorisée à aligner que 6 athlètes sur les 7 qui sont dans la délégation suite à la défection de quelques pays qui n’ont pas réussi à rallier le pays hôte (RSA) en raison de la situation politique.

Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET

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RDC – Gouvernance : Polémique autour de la réhabilitation d’Honoré Mulumba à la tête du fonds forestier national

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Dans une décision controversée datée du 8 juillet 2025, le Conseil d’État a prononcé la réhabilitation d’Honoré MULUMBA KALALA à la tête du Fonds Forestier National (FFN), en dépit de lourdes accusations documentées dans plusieurs rapports d’audit. Cette décision a suscité une vive indignation au sein de la société civile et des observateurs de la gouvernance publique.

Deux rapports d’audit celui de la Cour des Comptes et celui du Collège des Commissaires aux Comptes dressent un tableau accablant de la gestion d’Honoré Mulumba. Il lui est notamment reproché d’avoir engagé des dépenses importantes sans autorisation du Conseil d’administration, comme l’ouverture irrégulière d’une antenne provinciale à Mbuji-Mayi ou encore l’exécution de budgets non approuvés.

L’audit révèle aussi de graves irrégularités telles que :
• Le financement de projets fictifs ou non éligibles à hauteur de plus de 4,9 millions USD ;
• L’octroi de fonds à 83 ONG sans agrément ministériel ;
• La passation de marchés publics sans appel d’offres, notamment pour des véhicules vétustes surfacturés.

Le Collège des Commissaires aux Comptes, quant à lui, a souligné un manque criant de transparence comptable, des justifications bancales pour des opérations financières importantes, et l’absence d’inventaire physique des biens de l’établissement.

Un retour controversé malgré les alertes

Malgré ces éléments accablants, le Conseil d’État a ordonné la réhabilitation de M. Mulumba, décision qualifiée par certains d’incompréhensible, voire de scandaleuse. D’après plusieurs sources proches du dossier, une somme suspecte avoisinant les 300.000 USD aurait été mobilisée dans les coulisses de cette institution judiciaire pour obtenir ce revirement.

La tutelle ministérielle avait pourtant déjà mis en garde contre la gestion solitaire et opaque du Directeur Général suspendu, soulignant son refus de transmettre des informations essentielles, comme les comptes bancaires du FFN ou la liste des ONG bénéficiaires.

Une atteinte grave à l’État de droit

Pour de nombreux analystes, cette décision porte un coup sérieux à la lutte contre la corruption et à la promotion de la bonne gouvernance en RDC. L’ingérence présumée de l’argent dans une institution aussi sensible que le Conseil d’État met en péril l’image et la crédibilité de l’État de droit congolais.

Des voix s’élèvent pour demander l’implication urgente des institutions de contrôle comme l’Inspection Générale des Finances (IGF), l’Agence Nationale de Renseignements (ANR), le Parquet et Interpol, afin de faire toute la lumière sur cette affaire et préserver les intérêts de la nation.

Vers une action judiciaire ?

Au regard de la gravité des faits documentés, nombreux sont ceux qui appellent à la publication officielle du rapport final de la Cour des Comptes et à l’ouverture d’une procédure judiciaire contre les responsables impliqués.

La réhabilitation d’Honoré Mulumba pourrait bien devenir le symbole d’un système judiciaire sous influence, à moins que les autorités compétentes ne prennent les mesures nécessaires pour redresser la situation.

Désiré Rex Owamba/Congoprofond.net

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