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Sports : Amos Mbayo promet du lourd dans ses 100 premiers jours
Au cours d’une cérémonie officielle organisée au salon Congo du Pullman Hôtel ce lundi 21 octobre 2019, le ministre des Sports et loisirs, Marcel Amos Mbayo Kitenge, a présenté son programme d’action. A l’en croire, ses 100 prochains premiers jours sont inscrits sur cinq axes ( l’Administration, le Mouvement sportif, les Infrastructures et équipements sportifs, les Loisirs ainsi que la Coopération).
Au chapitre de l’administration, Amos Mbayo promet la restauration efficace, performante et innovante de l’administration; la dotation des matériels informatiques, des moyens de transport, des primes additionnelles pour les agents; la Redynamisation du centre de médecine des sports, etc.
Au sujet du Mouvement sportif, le nouveau chef des Sports en RDC veut nettoyer les écuries en réorganisant effectivement les fédérations conformément aux textes des lois et règlements; en établissant une collaboration étroite avec l’administration ; en imposant une obligation des résultats aux fédérations, une auto-exclusion des fédérations négligentes du bénéfice de l’accompagnement de l’Etat; en promouvant la sécurité et la lutte contre les violences…
Quant au troisième axe consacré aux infrastructures et équipements sportifs, Amos Mbayo n’a pas caché vouloir poursuivre l’engagement du programme de construction des stades dans les chefs-lieux des provinces; l’homologation et l’inauguration de 3 stades modernes (Likasi, Kolwezi et Kalemie) ; la pose de la première pierre pour la construction du palais des Sports à Kinshasa ; la poursuite des travaux aux différents terrains municipaux.
Côté Loisirs et coopération, le nouveau ministre des Sports et loisirs promet dans les 100 prochains jours de mettre en place une commission pour l’élaboration de l’avant-projet de la loi régissant les loisirs en RDC, l’étude et la proposition de la mise en place d’un secrétariat général des Loisirs. Il a promis d’enclencher une prise de contact agressive à tous les niveaux en dehors des frontières pour un appui efficace et gagnant-gagnant dans le domaine sportif.
C’est en présence des plusieurs cadres du pays, entre autres, des ambassadeurs, des députés, des animateurs des mouvements sportifs, des journalistes, etc. qu’Amos Mbayo a présenté son programme. Aussitôt terminé, les avis des sportifs ont divergé au sujet du programme. Pour certains, il est bien établi, mais le facteur temps risque de jouer en sa défaveur, car le temps imparti est vraiment court.
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Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET
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À la Une
Le pillage systématique des ressources Congolaises par le RDF/M23
Dans les riches territoires orientaux de la République Démocratique du Congo, un drame silencieux se déroule sous les yeux du monde entier. L’occupation criminelle des territoires congolais par les terroristes rwandais du RDF/M23 représente un des aspects les plus tragiques et déchirants de l’histoire locale actuelle.
Nous nous sommes penchés sur le pillage systématique des ressources financières et des biens étatiques par les terroristes Rwandais du RDF/M23, pour exposer non seulement les mécanismes de ce vol organisé, mais également l’indifférence troublante des pantins qui servent de figures politiques congolaises à cet immonde braquage à ciel ouvert et qui restent muettes face à cette calamité.
Depuis que le RDF/M23 a pris le contrôle de plusieurs zones stratégiques en RDC, une extraction massive de ressources s’est intensifiée. Les banques locales, les régies financières, ainsi que les réserves de matières premières, ont été systématiquement dépouillées. Pour les terroristes Rwandais du RDF/M23, ce gang de pilleurs professionnels, tous les patrimoines Congolais étatiques et privés sont un butin de guerre.
Des témoignages d’employés de banques et de représentants d’entreprises locales confirment que les stocks sont transportés clandestinement vers le Rwanda, alimentant ainsi le financement des opérations du RDF/M23. Ce réseau de pillage, orchestré par des éléments du RDF/M23, semble fonctionner comme une machine bien huilée. Les chariots automobiles des territoires congolais sont convoyés sans avertissement.
Les camions remplis de ressources riches, tels que l’or, le coltan et les diamants, traversent la frontière en toute impunité. Les preuves photographiques et vidéos font état de ces transferts illégaux, tandis que des rapports d’ONG internationales attestent de l’ampleur de ce vol organisé. Alors que la RDC est en proie à une crise humanitaire et économique sans précédent, Corneille Nangaa Yobeluo et Willy Ngoma continuent de se taire sur ce pillage.
Leur absence de réaction soulève des questions sur leur loyauté et leur allégeance aux véritables maîtres de la situation, à savoir Paul Kagame et James Kabarebe. Ce silence assourdissant ne fait qu’aggraver le sentiment de trahison parmi la population congolaise, qui se sent abandonnée par ces dirigeants ignobles qui passent leur vie à se présenter en libérateurs tout en introduisant le loup dans la bergerie pour appauvrir le peuple Congolais et tuer ceux qui résistent.
Tout en mettant en lumière cette situation tragique, il est impératif d’appeler à la mobilisation des consciences. La communauté internationale doit prendre conscience de l’ampleur du pillage des ressources congolaises et des conséquences désastreuses pour la stabilité et le développement de la région. Des mesures doivent être prises pour renforcer la transparence au lieu d’afficher un mépris coupable.
Protéger les droits humains et apporter une assistance aux victimes de cette occupation brutale est une urgence absolue. Le pillage systématique des ressources par le RDF/M23 représente non seulement une injustice économique, mais aussi une hécatombe humaine. D’aucuns ne mesurent pas encore le degré d’animosité qui s’installe durablement dans cette partie de notre pays contre ce régime criminel du Rwanda.
Il est crucial de dénoncer ces actes et de demander des comptes aux responsables afin que la RDC puisse retrouver sa souveraineté et sa dignité. Ce combat pour la justice commence par la reconnaissance des faits et l’implication de chaque acteur, tant local qu’international, dans la lutte contre cette exploitation insoutenable. Les biens de ces criminels confisqués doivent être restitués à la RDC.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR
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