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Souveraineté en péril : Debout contre la « banque du crime » et le « Visa illégitime » du M23/AFC/Rwanda ! ( Par Teddy Mfitu, Polymathe, chercheur et écrivain)
Alors que l’Est de la RD Congo saigne, victime d’une agression méthodiquement niée, une autre guerre, plus sournoise, se joue dans l’ombre. Cette guerre ne fait pas rage avec des kalachnikovs, mais avec des virements bancaires, des faux-semblants administratifs et une trahison institutionnalisée avec la trahison administrative que représente le “visa” de la honte.

Face à la mascarade de souveraineté que représente la délivrance de “visas” par le RDF/M23 et la création d’une pseudo-banque centrale, l’AREFA, la communauté nationale et internationale se doit de réagir avec une sévérité sans précédent. Le moment est venu de forger de nouvelles armes juridiques et financières pour punir ce qui constitue le plus grand crime contre le peuple congolais : la complicité active dans la balkanisation de la nation.
Le RDF/M23, mouvement terroriste soutenu par le Rwanda selon les rapports de l’ONU, a franchi un rubicon symbolique et juridique en prétendant délivrer des visas pour les territoires qu’il occupe illégalement. Ce geste n’est pas anodin ; c’est un acte de souveraineté fictive, une déclaration de sécession administrative. Il représente la balkanisation en actes.

Cette mascarade ne tire sa force que de la complicité de Congolais déloyaux. Des cadres, des administrateurs, des techniciens qui, par leur ralliement ou leur silence complice, prêtent une apparence de légitimité à une autorité illégitime. Ils sont les architectes d’une trahison qui ne dit pas son nom, vendant la souveraineté congolaise par tampons interposés. La sanction : L’”incapacité civique permanente”.

Tout Congolais ayant collaboré à cette administration fantôme, ou ayant sollicité et utilisé ces visas illégaux, doit être frappé d’une mesure exceptionnelle : la déchéance de nationalité et l’incapacité civique permanente. Il s’agit de les exclure à jamais de la communauté nationale qu’ils ont trahie. Ils doivent être bannis de toute fonction publique, de tout mandat électif, et se voir interdire tout droit de participer à la vie économique et politique du pays une fois la souveraineté de l’État rétablie.
Les pays voisins et la communauté internationale doivent être saisis pour rendre cette sanction effective, avec interdiction de séjour et gel des avoirs sur leur territoire. Si la délivrance de visas est le coup de théâtre, la création de l’AREFA en est la logique financière. Surnommée à juste titre la “banque du crime“, cette institution n’a d’autre but que de blanchir le pillage des ressources congolaises et d’asphyxier financièrement l’État congolais.

Ce schéma de prédation n’est malheureusement pas nouveau ; un rapport de l’organisation The Sentry a déjà documenté comment, sous l’ère Kabila, un réseau similaire utilisait le contrôle d’une banque pour détourner des fonds publics à une échelle massive. Des dizaines de millions de dollars provenant d’institutions étatiques comme la Banque centrale du Congo et la Gécamines étaient détournés via des sociétés écrans pour acheter des biens immobiliers de luxe à l’étranger.
Aujourd’hui, des cadres congolais comme Cédric Fiema Punduyange seraient, selon certaines sources, les nouveaux orchestres de cette économie de la trahison. Leur crime est double : ils volent le peuple congolais et financent la machine de guerre qui le tue. La sanction : le principe de “restitution inversée“. La sanction doit être à la hauteur du préjudice économique. Au-delà du gel des avoirs, il faut instituer le principe de “restitution inversée“.

Tout individu ou entité congolaise reconnu coupable de complicité avec l’AREFA sera civilement responsable du préjudice causé à l’État. Cela se traduirait par la saisie et la vente de l’intégralité de leur patrimoine au profit d’un fonds de reconstruction de l’Est du Congo et d’indemnisation des victimes. L’obligation légale pour les établissements financiers internationaux ayant fermé les yeux sur ces flux illicites de participer à ce fonds de compensation.
Le rapport Congo Hold-up a montré que des banques comme la BGFIBank RDC, dirigée par le frère de l’ancien président Kabila, ont permis le blanchiment de millions de dollars en ignorant délibérément les signaux d’alerte. Cette économie de la trahison prospère dans un vacuum créé par l’inefficacité des réponses internationales. La Mission des Nations Unies (MONUSCO), présente depuis 26 ans, est jugée inutile par une large partie de la population et des observateurs, souffrant d’une “irrémédiable crise de légitimité”.

Pire, son retrait programmé se fait alors que la situation sécuritaire s’aggrave dramatiquement. Dans le même temps, les processus de paix échouent les uns après les autres, et les sanctions, comme celles de l’UE, semblent davantage servir de prétexte aux rebelles pour se retirer des négociations que de levier efficace pour rétablir la paix. Cette incapacité à agir crée un terrain fertile pour les prédateurs.
Elle envoie le message toxique que la trahison et le pillage sont des crimes sans conséquence. La “nationalité” est un pacte sacré. Ceux qui, par l’administration ou la finance, œuvrent à démanteler la RDC, ont rompu ce pacte. Ils ne sont plus des adversaires politiques, mais des ennemis intérieurs de la nation. Le sursaut ne viendra pas des capitales étrangères, dont la diplomatie produit des accords asymétriques et sans effet.

Il doit venir d’une exigence populaire implacable et de la création d’un arsenal juridique congolais d’exception. Les crimes de balkanisation et de trahison économique doivent être érigés en crimes de lèse-nation, imprescriptibles, et punis avec la plus extrême rigueur de la loi. L’histoire jugera sévèrement cette double trahison, celle des armes et celle du portefeuille.
Mais le peuple congolais, lui, n’a pas à attendre ce verdict. Il a le droit d’exiger, ici et maintenant, une justice immanente pour tous ceux qui, en costard ou en uniforme, ont vendu son héritage et son avenir. La sanction la plus sévère est, et restera, celle de la mémoire collective : que les noms de ces traîtres soient marqués au fer rouge de l’infamie pour les générations à venir.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR
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SCONNECT PLUS : La pépite congolaise qui propulse la transformation numérique en RDC
En à peine 3 ans, SCONNECT PLUS s’est imposée comme une référence nationale dans le domaine des technologies de l’information et des télécommunications. Fondée le 24 août 2022, cette entreprise jeune et ambitieuse, enregistrée sous le numéro CD/KNG/RCCM/22-B-02548 (IDNat : 01-F4300-N15150Q), symbolise le dynamisme de la nouvelle génération d’entrepreneurs congolais décidés à hisser la RDC au rang des économies numériques émergentes.

Derrière cette réussite, un tandem visionnaire : Moïse DIAFOUKA, fondateur passionné d’innovation, et Hugo BELANDO, Directeur Général, qui pilote avec rigueur le développement opérationnel de l’entreprise depuis le siège de Kinshasa-Gombe. Ensemble, ils ont bâti une structure solide, agile et à la pointe des technologies.
Un écosystème technologique au service des entreprises congolaises
Dans un pays où les infrastructures numériques demeurent encore en expansion, SCONNECT PLUS se démarque par son offre intégrée qui couvre l’ensemble de la chaîne de valeur technologique : « Nous ne vendons pas seulement des solutions, nous créons des connexions qui changent la manière dont les entreprises fonctionnent et se développent », explique Hugo Belando.
De la fourniture d’accès Internet sécurisé à la conception de réseaux privés performants, en passant par les systèmes de téléphonie d’entreprise, la radiofréquence et la vidéosurveillance, SCONNECT PLUS propose des solutions adaptées aux besoins de ses clients, qu’ils soient dans le secteur privé, public ou éducatif.
Cette approche holistique positionne l’entreprise comme un véritable partenaire de transformation digitale, capable d’accompagner la montée en puissance technologique des institutions congolaises.
Technologie et éducation : un engagement sociétal fort

Mais au-delà du business, SCONNECT PLUS inscrit son action dans une démarche à fort impact social, avec un accent particulier sur l’éducation et la formation des jeunes.
À travers son programme Sconnect Tech4School, l’entreprise introduit la robotique et la réalité virtuelle (VR/AR) dans les écoles congolaises. L’objectif ? Moderniser l’enseignement et stimuler la curiosité scientifique dès le plus jeune âge.
Dans la même logique, Sconnect Academy offre des formations professionnelles certifiées pour préparer les talents aux métiers du numérique, tandis que le programme Jeune & Entrepreneur accompagne les jeunes porteurs de projets à concrétiser leurs idées via des ateliers, podcasts et événements de networking.
Enfin, le Grand Salon Entrepreneurial (GSE), créé par la société, est devenu une véritable plateforme d’échanges et d’opportunités entre start-up, investisseurs et acteurs économiques du continent.
« Le numérique n’a de sens que s’il sert le développement humain. Chez SCONNECT PLUS, nous croyons que la technologie doit d’abord être un levier d’inclusion et d’émancipation », souligne Moïse Diafouka, fondateur de l’entreprise.
Une ambition continentale

En phase avec la vision du gouvernement congolais en matière de transition numérique, SCONNECT PLUS se veut un acteur clé de la souveraineté technologique africaine. L’entreprise ambitionne d’étendre ses activités dans plusieurs pays d’Afrique centrale et australe, tout en renforçant ses partenariats stratégiques avec des institutions locales et internationales.
Son slogan, « As we Share, we Grow », illustre parfaitement cette philosophie de croissance partagée et de développement collaboratif.
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📞 Siège social (Kinshasa) : +243 983 351 771
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