À la Une
Sérein, le Conseil Economique et Social défend bientôt ses réalisations
Le Conseil économique et social (CES) a été instituée par l’article 208 de la Constitution de la RDC. Et l’investiture de ses 68 premiers membres conseillers est intervenue le 20 décembre 2014.
Alors que plusieurs fauteurs en eaux troubles s’agitent et alarment l’opinion, les responsables du CES rappellent à l’opinion que cet organe a pour mission de formuler des propositions concrètes pour améliorer le vécu quotidien du Congolais. Ces propositions sont soumises au Gouvernement, au Parlement ou au président de la République.
D’ores et déjà, ayant accordé sa priorité à l’Education, le CES est satisfait de voir aujourd’hui la concrétisation de ses propositions avec la gratuité de l’enseignement en RDC.
En effet, face aux nombreuse urgences qui s’imposaient, le CES a continué à prioriser la restructuration de notre système éducatif. » Une université ou une école, ce n’est pas uniquement des bâtiments modernes, mais c’est surtout la qualité de son contenu… », tel a été le leitmotiv du président du CES, Jean-Pierre Kiwakana Kamayala qui prêche la revisitation de notre système éducatif pour l’adapter à nos réalités économique, sociales et culturelles.
Dans un autre registre, le président du CES avait suggéré à l’actuel gouvernement de réserver une attention soutenue, et en toute urgence, à « la menace sécuritaire de l’Etat ; l’encadrement et l’éradication de l’épidémie d’Ebola ; la réflexion sur les initiatives d’intégrations régionales à aligner avec un plan de développement stratégique à même d’assurer la compétitivité et les intérêts supérieurs de la nation ; la digitalisation et la mutation technologique de la société; la pression fiscale et le rôle du secteur privé comme créateur d’emploi ».
Toutes ces propositions sont prises en compte par le gouvernemment conduit par le Premier ministre Ilunga Ilunkamba.
Il convient aussi d’ épingler quelques avis adoptés par le CES, notamment la problématique de la lutte contre la corruption en RDC ; l’émergence de la classe moyenne en RDC ; la problématique du transfèrement des eaux du bassin du hydro- graphique du Congo vers le lac Tchad à travers : le projet Transaqua ; la formation technique et professionnelle ; la stratégie d’amélioration de l’employabilité et de résorption du chômage des jeunes; .
Cependant, le CES a fait savoir que d’autres avis sont dans le pipeline de sortie. C’est le cas de la gestion des forêts de la RDC au cœur des enjeux climatiques ; la décentralisation de la RDC 36 ans après : état des lieux et perspectives ; le tourisme durable : une vraie manne pour le développement de la RDC; l’organisation des mutuelles de santé en RDC ; la gestion des déchets en milieux urbains ; la transition de l’économie informelle vers l’économie formelle ; l’évaluation de la richesse matérielle et immatérielle de la RDC ; etc.
En terme de production d’Avis, il y a lieu de souligner diverses publications dans l’actuelle équipe Kiwakana, notamment : la problématique du déficit en énergie en RDC; Diagnostic de la situation socio-économique de la RDC de 1960 à nos jours; Problématique pétrolière et forestière dans les aires protégées de la RDC; la baisse de la qualité de l’enseignement en RDC; Essaimage des parcs agro-industriels : éviter toute précipitation; etc.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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À la Une
Le pillage systématique des ressources Congolaises par le RDF/M23
Dans les riches territoires orientaux de la République Démocratique du Congo, un drame silencieux se déroule sous les yeux du monde entier. L’occupation criminelle des territoires congolais par les terroristes rwandais du RDF/M23 représente un des aspects les plus tragiques et déchirants de l’histoire locale actuelle.
Nous nous sommes penchés sur le pillage systématique des ressources financières et des biens étatiques par les terroristes Rwandais du RDF/M23, pour exposer non seulement les mécanismes de ce vol organisé, mais également l’indifférence troublante des pantins qui servent de figures politiques congolaises à cet immonde braquage à ciel ouvert et qui restent muettes face à cette calamité.
Depuis que le RDF/M23 a pris le contrôle de plusieurs zones stratégiques en RDC, une extraction massive de ressources s’est intensifiée. Les banques locales, les régies financières, ainsi que les réserves de matières premières, ont été systématiquement dépouillées. Pour les terroristes Rwandais du RDF/M23, ce gang de pilleurs professionnels, tous les patrimoines Congolais étatiques et privés sont un butin de guerre.
Des témoignages d’employés de banques et de représentants d’entreprises locales confirment que les stocks sont transportés clandestinement vers le Rwanda, alimentant ainsi le financement des opérations du RDF/M23. Ce réseau de pillage, orchestré par des éléments du RDF/M23, semble fonctionner comme une machine bien huilée. Les chariots automobiles des territoires congolais sont convoyés sans avertissement.
Les camions remplis de ressources riches, tels que l’or, le coltan et les diamants, traversent la frontière en toute impunité. Les preuves photographiques et vidéos font état de ces transferts illégaux, tandis que des rapports d’ONG internationales attestent de l’ampleur de ce vol organisé. Alors que la RDC est en proie à une crise humanitaire et économique sans précédent, Corneille Nangaa Yobeluo et Willy Ngoma continuent de se taire sur ce pillage.
Leur absence de réaction soulève des questions sur leur loyauté et leur allégeance aux véritables maîtres de la situation, à savoir Paul Kagame et James Kabarebe. Ce silence assourdissant ne fait qu’aggraver le sentiment de trahison parmi la population congolaise, qui se sent abandonnée par ces dirigeants ignobles qui passent leur vie à se présenter en libérateurs tout en introduisant le loup dans la bergerie pour appauvrir le peuple Congolais et tuer ceux qui résistent.
Tout en mettant en lumière cette situation tragique, il est impératif d’appeler à la mobilisation des consciences. La communauté internationale doit prendre conscience de l’ampleur du pillage des ressources congolaises et des conséquences désastreuses pour la stabilité et le développement de la région. Des mesures doivent être prises pour renforcer la transparence au lieu d’afficher un mépris coupable.
Protéger les droits humains et apporter une assistance aux victimes de cette occupation brutale est une urgence absolue. Le pillage systématique des ressources par le RDF/M23 représente non seulement une injustice économique, mais aussi une hécatombe humaine. D’aucuns ne mesurent pas encore le degré d’animosité qui s’installe durablement dans cette partie de notre pays contre ce régime criminel du Rwanda.
Il est crucial de dénoncer ces actes et de demander des comptes aux responsables afin que la RDC puisse retrouver sa souveraineté et sa dignité. Ce combat pour la justice commence par la reconnaissance des faits et l’implication de chaque acteur, tant local qu’international, dans la lutte contre cette exploitation insoutenable. Les biens de ces criminels confisqués doivent être restitués à la RDC.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR
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