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Sénatoriales : un député provincial fait arrêter son suppléant pour escroquerie

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Amani Ngubiri dit « Tac », député provincial le mieux élu sur la liste A2018, parti allié à l’UNC, a fait arrêter son suppléant pour escroquerie à Bukavu(Sud-Kivu).

Suppléant du député Amani (UNC)

 » Le suppléant du député Amani Ngubiri s’est volatilisé avec une enveloppe contenant 16.500 dollars qu’un candidat sénateur à remis pour qu’il soit voté », font savoir des proches du député Amani Ngubiri.

Amani Ngubiri, député provincial Sud Kivu

 

Des faits qualifiés de « montage » par des proches du suppléant incarcéré.

 » C’est un montage pour se justifier. Il veut faire endosser cette responsabilité à son suppléant. Comment expliquer qu’il remette son suppléant en cause et le fait arrêter pour une corruption reçue. Et quand il est face aux désaveu de la population, il incrimine son suppléant », se plaignent les proches du suppléant.

 

Cette affaire fait grand bruit dans la ville et particulièrement au sein du parti cher au directeur de cabinet du chef de l’Etat, Vital Kamerhe.

 » Cet acte posé par ce député est une honte pour nous et pour tout le parti. Il était ivre des montants reçus comme corruption. Il a jeté une enveloppe avec 16.500 dollars dans la caisse arrière du véhicule et confirme les soupçons de corruption lors des élections sénatoriales. Chose drôle et qu’il veut nous faire voir que c’est son suppléant qui a dérobé cet argent. Il faut qu’il soit poursuivi », s’insurgent des manifestants lors de la marche de soutien des décisions du chef de l’Etat pour suspendre les sénat.

 

Dans un meeting populaire à Bukavu, le député provincial Homer Bulakali de l’Union pour la Nation congolaise (UNC) a préconisé la dissolution des assemblées provinciales et la poursuite des députés corrupteurs.

 

 » Nous avons appris qu’un député de A2018 a fait arrêter son suppléant pour escroquerie de l’argent de la corruption. Il est inconcevable ce qu’il a fait, nous poursuivons avec les recherches et nous reviendrons pour vous faire le rapport », a précisé Homer Bulakali, député provincial élu de la ville de Bukavu.

Pendant ce temps, le suppléant Clovis M. croupit en prison pour escroquerie de l’argent de la corruption lors des élections sénatoriales.

Shukuru Ntwali/CONGOPROFOND.NET


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Célébration de 10 ans du Code des Assurances : « bilan et perspectives pour un secteur plus résilient »

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Le ministère des Finances, en collaboration avec l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA), a célébré ce mercredi 19 mars 2025, le 10ᵉ anniversaire de la promulgation du Code des Assurances en République Démocratique du Congo. Placée sous le thème « 10 ans du Code des Assurances : Bilan, enjeux et perspectives pour un secteur d’assurance plus résilient et inclusif », cette conférence a réuni les principaux acteurs du secteur afin d’évaluer les progrès réalisés et les défis restants. L’événement s’est tenu au Centre culturel et artistique des pays d’Afrique centrale, en face du Palais du Peuple.

La rencontre a débuté par le mot de bienvenue prononcé par le Directeur de cabinet du ministre des Finances, qui a souligné l’importance de cette commémoration pour le développement du secteur des assurances en RDC.

Prenant la parole, le Professeur Émérite Gérard Balanda Mikuin, avocat au barreau près la Cour de cassation et Conseil d’État, est revenu sur l’histoire de la Société Nationale d’Assurances (SONAS), créée en 1966. Il a précisé que contrairement à certaines idées reçues, la SONAS n’avait jamais bénéficié de fonds publics pour son lancement.

« Sa création a été financée par des fonds propres de son premier Directeur Général, Baudouin Kabisi et de son assistant », a-t-il affirmé.

De son côté, J.B. Dinanga, représentant du président de l’Association des Contrôleurs des Assurances en Afrique Centrale (ACAC), a mis en lumière le faible taux de pénétration des assurances dans le pays.

« Le taux de pénétration des assurances reste faible, alors que les dégâts sont nombreux. La solution est de renforcer le contrôle des assurances obligatoires », a-t-il plaidé.

Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde a pris la parole pour présenter un état des lieux du marché des assurances en RDC, mettant en avant les progrès réalisés depuis la libéralisation du secteur. Il a notamment insisté sur : L’augmentation du nombre de sociétés d’assurance depuis l’ouverture du marché, ce qui a permis une plus grande diversité d’offres et une meilleure couverture des risques, des défis liés à l’application effective des assurances obligatoires, pointant du doigt la nécessité d’un contrôle accru pour garantir le respect des obligations légales, L’importance de l’éducation financière et de la sensibilisation du public afin de renforcer la culture de l’assurance en RDC et les perspectives d’avenir, avec l’ambition de rendre le secteur plus inclusif et de favoriser son expansion à travers des réformes adaptées.

Bilan et perspectives : la vision de l’ARCA

L’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA) a présenté un rapport détaillé sur les évolutions du marché congolais de l’assurance au cours des dernières décennies. Parmi les points essentiels, il a été souligné : l’essor des sociétés privées d’assurance, qui ont contribué à dynamiser le secteur et à améliorer la qualité des services, le renforcement du cadre réglementaire, avec des réformes visant à garantir plus de transparence et de fiabilité dans les transactions et les défis structurels, notamment la nécessité d’accroître la pénétration des assurances dans l’économie nationale et de mieux protéger les assurés.

En conclusion, le ministère des Finances et l’ARCA ont insisté sur l’importance de poursuivre les efforts pour moderniser et solidifier le secteur. Un point de presse a été tenu à l’issue de la cérémonie par les directeurs généraux et directeurs généraux adjoints de l’ARCA, réitérant les principaux messages évoqués lors de la conférence.

Cette célébration des 10 ans du Code des Assurances marque ainsi une étape clé dans la construction d’un marché d’assurance plus robuste et mieux adapté aux réalités économiques du pays.

Dorcas Mwavita/CongoProfond.net


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