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Sénat : candidat indépendant à la questure, Guy Loando menacé de mort
Depuis qu’il s’est déclaré candidat indépendant à la questure du Bureau définitif du Sénat,Guy Loando, le jeune sénateur élu de la province de la Tshuapa, affirme faire l’objet de menaces de mort, intrigues et harcèlement proférés au téléphone par des correspondants anonymes.
A l’en croire, en effet, son téléphone sonne sans arrêt ; les appels aux numéros cachés pleuvent à longueur des journées, proférant insultes, insanités et menaces de mort de la part des correspondants tout aussi anonymes.
Son entourage croit voir tapis derrière ces actes odieux, lâches, irraisonnés, irresponsables et
d’un amateurisme criant, la main noire de quelques concurrents d’un autre temps, qui confondent
les époques et vivent en décalage interstellaire avec le présent. » Ils souhaitent voir le temps s’arrêter et tentent en vain, malgré eux, de stopper la marche irréversible du changement
inauguré par la toute première alternance pacifique au sommet de l’Etat congolais, le 24
janvier 2019. Vouloir s’entêter, c’est comme chercher à s’abriter sous un parapluie contre la
tempête. Tout finira par être emporté. La bourrasque du changement n’épargnera personne et personne n’échappera. La marche de la jeunesse ne s’arrêtera pas non plus », affirme Guy Loando qui est
décidé, contre vents et marées, à poursuivre sa route jusqu’à la destination.
Pourquoi s’acharne-ton sur la personne de Guy Loando ?
Jusqu’ici, personne ne connait le pourquoi ni la raison de cet acharnement injuste dont fait
l’objet l’élu de la province de la Tshuapa.
Ce que d’aucuns n’ignorent est qu’à l’annonce de sa candidature à la questure du Bureau définitif du Sénat, Guy LOANDO n’a pas caché les raisons pour lesquelles, il se présentait à cette élection. Entre autres, apporter en complément de la sagesse des membres du Bureau de la Chambre haute du Parlement, le dynamisme, l’enthousiasme et la vigueur de la jeunesse et,aussi mettre à sa disposition une riche expérience de la bonne gestion acquise dans le privé comme gestionnaire ou administrateur de grandes entreprises d’envergure nationale ou internationale.
Des ambitions légitimes, utiles et bénéfiques pour un peuple qui n’aspire qu’à son bien-être et, pour un pays définitivement tourné vers la démocratie, la gestion transparente et la culture des valeurs intrinsèques de manière à gagner le pari du développement.
La perspective de voir LOANDO allumer une étincèle de lumière qui risque de chasser les ténèbres et mettre à nue les magouilles érigées jadis en mode de gestion par une certaine classe politique à la peau dure fait peur. Celle-ci est à la manœuvre pour essayer de faire renoncer le jeune Sénateur aux ambitions justifiées, à se présenter à l’élection des membres du Bureau définitif du Sénat, comme candidat indépendant à la questure.
Il faut, rappeler ici, que le sénateur Guy LOANDO fait sensation, suscite admiration et devient un repère pour la jeunesse congolaise qui enregistre un grand déficit en la matière. Son
parcours académique et professionnel, son courage, son altruisme, sa volonté et sa propension à vouloir sortir les autres de la misère dans laquelle ils pataugent, est un cas d’école et inspire plus d’un parmi les jeunes congolais.
Beaucoup aimeraient le voir jouer un rôle important à l’exemple de questeur du Bureau du Sénat pour servir sa patrie.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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À la Une
Menaces répétées du chef de l’UPDF sur Bunia : Le silence des autorités inquiète la population
Depuis le 15 février 2025, le général Muhoozi Kainerugaba, chef d’état-major de l’armée ougandaise (UPDF), multiplie les déclarations menaçantes à l’encontre de la ville de Bunia, évoquant une possible attaque ou l’envoi de ses troupes dans la région. Malgré la gravité de ces propos, les autorités congolaises, tant au niveau provincial qu’à Kinshasa, restent étrangement silencieuses.
Cette absence de réaction alimente l’inquiétude grandissante de la population, plongée dans un climat de peur et d’incertitude.
Ces menaces interviennent alors que le vice-ministre de la Défense séjourne en Ituri, une région déjà fragilisée par des tensions sécuritaires. En août 2024, un drone de l’armée ougandaise s’était écrasé à Kotoni, dans le territoire de Djugu, une zone où l’UPDF n’est pourtant pas censée opérer. Cet incident avait déjà soulevé des questions sur les activités ougandaises en RDC.
Par ailleurs, un rapport des experts des Nations-Unies datant de juillet 2024 a accusé l’Ouganda de soutenir le Rwanda, pays agresseur de la RDC. Selon ce document, Kampala aurait facilité le transit des troupes du M23 sans aucune restriction. Malgré ces révélations, la RDC continue de collaborer militairement avec l’Ouganda dans le cadre d’opérations conjointes FARDC-UPDF, une coopération en place depuis novembre 2021. Cependant, l’efficacité de ces opérations est vivement critiquée sur le terrain.
En novembre 2024, la question avait été abordée lors d’une rencontre entre le président Félix Tshisekedi et son homologue ougandais à Kampala. Peu après, une dizaine de députés congolais se sont déplacés en Ouganda pour notamment évoquer cette question.
Le répondant de l’UPDF n’est pas à sa première déclaration du genre.
Déjà en décembre 2024, la ministre d’État des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, avait convoqué le chargé d’affaires ougandais en RDC, Matata Twaha, pour exiger des explications concernant les propos jugés « déplacés » du général Kainerugaba. Ce dernier avait, via des messages publiés sur X, menacé les mercenaires blancs opérant aux côtés des FARDC dans l’est de la RDC, promettant de les attaquer à partir du 2 janvier 2025. Bien que le tweet ait été supprimé, les inquiétudes demeurent.
Aujourd’hui, c’est la ville de Bunia qui est directement visée par ces menaces. Pourtant, Kinshasa n’a toujours pas réagi officiellement, un silence qui suscite de vives préoccupations, notamment parmi les habitants de la province.
L’armée ougandaise, présente sur le sol congolais dans le cadre de la coopération militaire, est notamment déployée dans le territoire d’Irumu. Cette situation soulève des interrogations : l’Ouganda est-il toujours un allié dans la lutte contre l’ennemi commun, les ADF ? Récemment, face aux rumeurs d’un renforcement des effectifs ougandais à Irumu, les FARDC se sont contentées d’affirmer que cela s’inscrivait dans le cadre des opérations conjointes.
Pour de nombreux observateurs, ces menaces récurrentes du général Kainerugaba, relayées sur les réseaux sociaux, doivent être prises au sérieux. Ils appellent à une réaction ferme de Kinshasa et à des éclaircissements de la part des autorités ougandaises. Dans un contexte déjà volatile, le silence des dirigeants congolais ne fait qu’accroître les craintes d’une escalade dans la région.
CONGOPROFOND.NET/ buniaactualite.cd
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