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Sénat: Bahati Lukuebo prochain président !

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L’affirmation est tirée d’une dépêche de la presse présidentielle partagée ce week-end aux journalistes.

À l’en croire en effet, c’est devant le Président de la République, Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo que la candidature de Modeste Bahati Lukuebo a été officialisée lors de l’audience accordée au Bureau d’âge du Sénat, ce vendredi 19 Février 2021, au Palais de la nation par l’initiateur de l’Union Sacrée de la Nation.

Lui qui accompagnait le Bureau d’âge du Sénat n’a pas voulu faire des déclarations à la presse laissant la place au Rapporteur, Reagan Bakonga, de l’annoncer à l’opinion. Il s’agit bien du candidat pour remplacer Alexis Thambwe Muamba au perchoir de la Chambre Haute.

 

Nommé informateur par le Chef de l’État, Bahati Lukwebo a identifié la majorité au sein de l’Assemblée nationale dont le rapport avait été remis solennellement au garant de la nation.

Pressenti comme le formateur, c’est finalement Jean Michel Sama Lukonde qui a été préféré à sa place. Et aujourd’hui c’est lui qui va conduire le ticket « Union sacrée »pour conquérir le poste laissé vacant par le fcc Tambwe Muamba.

Le ticket ainsi constitué va se présenter, sauf tsunami, face aux sénateurs en sollicitant leur suffrage. Il se présente de la manière suivante:

 

1. Président : Bahati Lukuebo

2. 1e Vice président : Samy Badibanga

3. 2e Vice président : Vunabandi

4. Rapporteur : Bakomito

5. Rapporteur Adjoint : Mabaya

6. Questeur : Bijoux Goya

7. Questeur Adjoint : Reagan Bakonga.

 

Qui est Bahati Lukuebo?

 

Né le 13 Janvier 1956 à Katana au Sud-Kivu, il est un économiste et homme politique de la République Démocratique du Congo.

Il est professeur à l’université et a été élu dans la circonscription du Territoire de Kabare en 2006 et 2011.

Président du Groupe parlementaire des Députés Indépendants ( GPI),

Professeur de la Comptabilité des Entreprises à l’Institut Supérieur de Commerce (ISC),

Consultant à la Banque Africaine de Développement ( BAD),

Fondateur de l’AFDC, il est titulaire d’un Master en Finances Publiques depuis 1982 et est détenteur de deux Doctorats.

Il a été 1e Vice président de la Commission des Finances, les Banques et la Monnaie de la Conférence Nationale Souveraine.

Il fut Président de la Composante de la Société Civile / Forces Vives et porte parole adjoint au Dialogue Inter- Congolais à Sun-City et Pretoria ( 2001- 2003).

Président national de la Société Civile du Congo de 1992 à 2010,

Délégué général délégué de la Sonas en 2005.

 

Ministre du Budget en 1994

Ministre de la Fonction publique en 1995,

Questeur de l’Assemblée nationale entre 2006 et 2009,

Ministre de l’Emploi, du Travail et de la Sécurité sociale en 2012,

Ministre de l’Economie Nationale du 7 Décembre 2014 au 19 Mai 2017 et Ministre en charge du Plan du Gouvernement Tshibala du 20 Mai 2017 au 6 Septembre 2019.

Ce choix qui va être concrétisé par les sénateurs de l’Union Sacrée de la Nation, lors des élections à ce niveau, sonne comme une revanche de ce fils de Katana dans le Sud-Kivu.

Pour rappel, l’Honorable Bahati était le candidat malheureux face à Alexis Thambwe Muamba lors de la composition du Bureau du Sénat au début de cette législature.

 

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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Fonds forestier national : Le conseil d’état réhabilite un directeur général accablé par un rapport de la cour des comptes

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Le Conseil d’État vient de rendre une décision qui suscite un tollé dans les milieux de la bonne gouvernance en République Démocratique du Congo. Contre toute attente, cette haute juridiction administrative a réhabilité dans ses fonctions M. Honoré MULUMBA KALALA, Directeur Général suspendu du Fonds Forestier National (FFN), alors que ce dernier est sévèrement mis en cause dans un rapport préliminaire de la Cour des Comptes pour des faits de mégestion et de malversations financières.

Selon des sources proches du Conseil d’État, cette décision intervient malgré une série d’accusations graves portées contre le DG suspendu, révélées par une mission d’audit diligentée par la Cour des Comptes, couvrant les exercices 2021 à 2024.

Un Rapport Accablant

Le rapport d’audit met en lumière des irrégularités majeures dans la gestion du FFN sous la direction de M. MULUMBA KALALA. Parmi les faits reprochés figurent notamment :
• L’ouverture illégale de l’antenne provinciale de Mbuji-Mayi sans l’aval du Conseil d’Administration ni du ministère de tutelle, avec un coût de location estimé à plus de 16 000 USD pour une structure fictive.
• L’exécution de budgets sans adoption préalable par le Conseil d’Administration.
• L’absence de suivi, de contrôle et d’évaluation sur la majorité des projets financés, dont la valeur globale dépasse 4,9 millions USD.
• Le financement irrégulier de 83 ONGD à hauteur de 2,75 millions USD, sans agrément ministériel.
• Le rabattement non vérifié de superficies déboisées, causant une perte estimée à 7,7 millions USD pour l’État.
• La passation de marchés de gré à gré sans appel d’offres, notamment pour des véhicules vétustes, rapidement tombés en panne.

Une Décision Incompréhensible

La réhabilitation de M. MULUMBA par le Conseil d’État, malgré ces révélations choquantes, soulève de nombreuses interrogations. Certains analystes évoquent des pressions politiques ou des arrangements financiers. Des sources évoquent notamment une somme de 300 000 USD qui aurait circulé dans les couloirs du Conseil d’État pour influencer la décision.

Un Coup Dur pour la Bonne Gouvernance

Cette affaire jette une ombre sur les efforts de réforme et de lutte contre la corruption menés par les institutions du pays. Elle met aussi en lumière les tensions persistantes entre les organes de contrôle (comme la Cour des Comptes) et certaines juridictions administratives.

La société civile appelle à la publication immédiate du rapport final de l’audit du FFN, et à l’ouverture d’une enquête judiciaire indépendante. Elle exhorte également le Chef de l’État à faire respecter sa vision de tolérance zéro face à la corruption et à mettre hors d’état de nuire les responsables d’une telle gestion catastrophique des ressources publiques.

Désiré Rex Owamba/Congoprofond.net

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