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Sénat : Bahati a gagné son pari, les flatteurs ont déçu J. Kabila ! (Solange Masumbuko, députée nationale)
Les élections du bureau définitif du Sénat sont révélatrices d’un grand malaise au sein d Front Commun pour le Congo( FCC).
A en croire la députée nationale Solange Masumbuko, élue de la ville-province Kinshasa, le regroupement politique de l’ancien chef de l’État, J. KABILA ne cesse de surprendre l’opinion publique très négativement. ” Bien qu’il ait remporté ces élections, Alexis Thambwe Mwamba ne devrait pas obtenir à peine 65 voix contre 43 du Sénateur Bahati Lukwebo, alors que le FCC réclame à son actif avoir 90 sénateurs”, a-t-elle fait observer.
Autant que certains analystes estiment que ce couac au sein du FCC révèle un malaise au sein de l’ancien leadership incarné par Joseph Kabila Kabange, la députée nationale pense plutôt qu’autour de l’ancien Chef de l’Etat se retrouvent plus de ” flatteurs en mal de positionnement que des Kabilistes convaincus”.
Pour elle, Bahati Lukwebo Modeste a, en réalité, ce samedi 27 juillet gagné le pari pour avoir été élu par les sénateurs de toutes les composantes, à savoir *FCC-CACH et opposition*. ” Ceci témoigne combien les gens ont soif du changement. Aujourd’hui, tous les flatteurs du FCC doivent de refuser le qualificatif des Kabilistes”, a-t-elle martelé.
Les vrais Kabilistes se reconnaissant à travers leurs œuvres, il y a lieu de reconnaître l’apport de *l’honorable Solange Masumbuko* qui, déjà en 2001, année de l’accession du président Kabila à la magistrature suprême, a consacré des recherches scientifiquement attestées sur l’analyse des discours de celui qu’elle considère comme le modèle du vrai leadership au Congo, Joseph Kabila.
Auteur d’un article très intéressant publié dans la Revue USAWA (nouvelle série numéro 40, 2019), intitulé *analyse des discours politiques de Joseph Kabila*, Solange Masumbuko révèle, par des écrits, combien elle a été façonnée par le leadership de celui qu’elle appelle le “Père de la démocratie” et à qui elle est très reconnaissante.
En rapport avec les élections au bureau définitif du Sénat, l’élue du peuple souligne que l’histoire retiendra que pour être vrai Kabiliste, il ne faut pas seulement être dans FCC. ” Car ceux qui sont là viennent de démontrer qu’ils sont en réalité flatteurs. On peut être loin du FCC, comme moi, volontairement ou involontairement, mais proche de l’idéologie de Joseph Kabila…”, a conclu Solange Musumbuko.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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La Banque d’Ouganda réticente à intégrer les francs rwandais et congolais dans ses opérations de change
La Banque d’Ouganda (BOU) a récemment clarifié sa position concernant l’absence de mises à jour régulières des taux de change pour le franc rwandais (RWF) et le franc congolais (CDF). Cette décision, qui soulève des questions dans la communauté financière régionale, repose sur un ensemble de facteurs économiques, réglementaires et pratiques.
Une stratégie axée sur la stabilité économique nationale
Kenneth Egesa, Directeur de la Communication à la BOU, a expliqué que cette approche s’inscrit dans une stratégie plus large visant à préserver la stabilité économique de l’Ouganda tout en maintenant des relations régionales équilibrées. Selon lui, la volatilité historique du RWF et du CDF pourrait introduire des perturbations indésirables sur le marché ougandais si ces devises étaient régulièrement cotées.
“Notre priorité est de garantir un environnement financier stable pour l’Ouganda,” a déclaré Egesa. “Fournir des mises à jour fréquentes sur des devises plus volatiles pourrait envoyer des signaux erronés au marché et potentiellement décourager les échanges et les investissements dans la région.”
Des considérations réglementaires et diplomatiques
La BOU doit également naviguer dans un paysage réglementaire complexe. Les relations économiques de l’Ouganda avec le Rwanda et la République Démocratique du Congo (RDC) sont encadrées par des accords de coopération politique et économique. Dans ce contexte, la publication régulière de taux de change pour le RWF et le CDF pourrait être perçue comme une ingérence dans les politiques monétaires de ces pays.
“Chaque pays a sa propre souveraineté monétaire,” a souligné Egesa. “Nous préférons laisser aux banques centrales du Rwanda et de la RDC la responsabilité de communiquer sur leurs propres devises.”
Une demande limitée et des défis pratiques
La décision de la BOU reflète également la réalité du marché ougandais. Selon Egesa, l’intérêt pour le RWF et le CDF parmi les commerçants et investisseurs ougandais est limité comparé aux principales devises internationales. De plus, la collecte et l’analyse des données nécessaires pour fournir des taux de change précis pour ces devises représenteraient un coût difficilement justifiable au vu de leur impact économique relativement faible sur l’Ouganda.
“Obtenir des données fiables sur ces devises peut s’avérer complexe en raison d’une activité de marché réduite et de normes de reporting variables,” a expliqué Egesa. “Nous ne voulons pas risquer de diffuser des informations potentiellement trompeuses qui pourraient nuire à la crédibilité de la banque centrale.”
Une approche pragmatique pour l’avenir
La position de la Banque d’Ouganda concernant le franc rwandais et le franc congolais reflète une approche pragmatique et stratégique. Tout en reconnaissant l’importance des relations économiques régionales, la BOU reste focalisée sur sa mission principale : assurer la stabilité économique de l’Ouganda et gérer efficacement les ressources du pays.
Cette politique pourrait évoluer à l’avenir si les conditions du marché ou les priorités économiques régionales venaient à changer. Pour l’heure, la BOU continue de se concentrer sur la gestion du taux de change du shilling ougandais par rapport aux principales devises mondiales, tout en surveillant de près les développements économiques dans la région des Grands Lacs.
Claudine N. I.
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