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Scandale à TRANSCO : deux « milices » actives pour dissuader toute contestation des agents !

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6 ans après le lancement de ses activités, la société « Transports au Congo »(TRANSCO) peine à assurer sa survie.

Outre les nombreux problèmes de sa gestion, un rapport de la réunion de sécurité interne a révélé à CONGOPROFOND.NET l’existence de deux  » milices » violentes au sein de cette entreprise avec pour mission principale de « terroriser » les agents afin d’étouffer dans l’oeuf toute éventuelle contestation. Il s’agit de  » Lisu likolo y’a Lisu » et  » Armée rouge ».

 » L’actuel DG a.i Blackson BONGI, est conscient de son départ imminent au regard de sa megestion criante. Ce faisant, à la place de préparer une sortie honorable, Blackson Bongi continue à alimenter sa milice qui avait occasionné l’arrêt de travail en début février afin de le propulser à la tête de l’établissement grâce à l’appui de son parrain, l’ancien vice premier ministre José Makila. Cette milice à pour rôle de faire barrage à une quelconque nomination d’un nouveau directeur général à la tête de Transco », a expliqué à CONGOPROFOND.NET un membre de la délégation syndicale.

En effet, à en croire les rapports des services de sécurité en détachement à Transco, ces milices sont prise en charge régulièrement à travers une prime hebdomadaire, ce en dépit des indicateurs de la trésorerie longtemps passés au rouge.

Selon un agent de sécurité en détachement dans cette entreprise prise en charge par l’Etat congolais, des réunions nocturnes se multiplient entre Bongi Blackson et sa milice en préparation d’une grande activité incessamment dans l’enceinte même de l’établissement afin de persuader le chef de l’État de sa popularité par les agents. C’est dans cette perspective qu’il semblerait que le DG ai Andrew Blackson Bongi aurait adhéré l’UNC parti cher au Directeur de cabinet du chef de l’État, qui aurait des affinités familiales avec son parrain, l’ex VPM des Transports José Makila. Notez que cette milice continuent à se démarquer en s’évertuant à proférer des menaces à d’autres agents. Le cas le plus récent est celui de l’agent Bukasa wa Bukasa Elie, régulateur de réseau. Ils sont incontrôlables et menacent même des agents de sécurité officiels ! », s’est-il plaint, en déplorant le silence de cimetière du DG ai Blackson Bongi surnommé lui-même « Boïka » par ses miliciens.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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Masina en otage : « 2 Ndoki » défie l’État, la police absente

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Il avait disparu de la circulation après les opérations « Ndobo » et « Zéro Kuluna » menées par le vice-premier ministre de l’Intérieur, Me Jacquemain Shabani, et le ministre d’État à la Justice, Me Constant Mutamba. Mais aujourd’hui, « 2 Ndoki », redouté chef de gang de Masina-Mapela, est de retour. Plus audacieux que jamais, il profite du relâchement des opérations pour semer la terreur.

Du 19 au 21 avril 2025, ses deux gangs ont braqué deux boutiques sur l’avenue Ngufulu, emportant argent et marchandises sous les yeux impuissants de la population. La nuit du 21 au 22 avril, ils ont récidivé sur l’avenue Lufushi, pillant la boutique d’un retraité qui venait tout juste de toucher son décompte final.

La semaine du 21 au 27 avril a été marquée par des affrontements sanglants entre kulunas sur l’avenue Fatima, le long du rail. Pendant ce temps, les avenues Frontières et Congo, véritables couloirs de l’insécurité nocturne, deviennent inaccessibles dès 22h30.
Un passant rentrant d’une fête, le week-end dernier, a été violemment agressé.
La police, pourtant informée, brille par son absence.

Les bases des kulunas sont connues : avenue Congo, avenue Talu, en direction du fleuve. Là, en plein jour, ils fument du chanvre, en toute impunité.

Jusqu’à quand les autorités vont-elles laisser Masina livrée à elle-même ?
À quand une véritable riposte contre ces hors-la-loi qui narguent l’État en plein jour ?

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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