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Santé sexuelle: Les prestataires des services outillés sur la gestion, prestation et formation de la santé reproductive

Le comité technique de coordination du ministère de santé se réunit en réunion,ce mardi 19 avril dans la grande salle de l’hôtel Sultani dans la ville province de Kinshasa pour endosser les nouveaux outils de gestions, prestations et formations sur les soins complets d’avortement centré sur la femme (SCACF) en République démocratique du Congo qui découle des normes et directives du SCACF validé en RDC depuis 2020.
En effet l’avortement clandestin étant la deuxième cause du décès maternel en République démocratique du Congo c’est ainsi que la programme national sur la santé de la reproduction (PNSR) en collaboration avec l’appui financier de l’ONG internationale Ipas a procédé à l’élaboration de ces outils afin d’améliorer la qualité des soins d’avortement sécurisé offert à la femme. Ces outils sont: le guide de formateur, le manuel du prestataire, la fiche de consultation, le registre, les fiches techniques et la grille de supervision. Ces outils ont été validés par les membres sous la direction du secrétaire général a.i à la Santé.
Pour le S.G. a.i à la Santé, docteur Ilonga Bodi: « La problématique de l’avortement en RDC est préoccupante, avec la ratification de notre pays au protocole de Maputo beaucoup de choses devront être mis à jour. C’est pourquoi au cours de cet atelier nous avons validé le document qui nous permettrons de mettre en œuvre des activités de santé de reproduction conformément aux prescrits du protocole de Maputo».
Quant au directeur pays de l’Ipas, docteur Mulunda, il a tenu à féliciter toutes les parties prenantes à cet atelier. » Nous félicitons tout d’abord le ministère de la Santé ainsi que le Programme national santé de la reproduction pour la réalisation de leur travail en vue de la bonne application du protocole de Maputo. Le travail de cet atelier va permettre la réalisation des outils standardisés selon les normes de l’OMS ainsi qu améliorer les services offerts à travers le pays et Ipas réintègre son engagement à accompagner le gouvernement dans la promotion de droit de la femme à travers la vulgarisation du protocole de Maputo et dissémination des normes et directives du SCAFS».
A noter que les prestataires de santé (médecins, les infirmiers, etc.) auront à leur disposition tous les outils nécessaires pour offrir des services de qualités, selon les normes de l’OMS et les normes internes de la République démocratique du Congo, et produiront les données factuelles qui aideront à une bonne prise des décisions au niveau politique.
Dorcas Ntumba/CONGOPROFOND.NET
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Réhabilitation du Comité de gestion du stade des Martys : Bras de fer enclenché entre le Conseil d’Etat et Kabulo Mwana Kabulo !

A son arrivée à la tête du ministère des Sports, François-Claude Kabulo Mwana Kabulo avait pris un arrêté, en violatioon des dispositions de la constitution, suspendant illégalement le comité de gestion du stade des Martyrs dirigé par Me Papy Kibenze. Dans sa lettre renduepublique en avril 2023, il lui reprochait « la non-observance des instructions liées à la protection du stade. »
A son tour, Me Kibenze, s’estimant victime d’une decision inique et injustifiée, avait saisi le Conseil d’Etat pour que justice soit faite. Après un examen minutieux de ce dossier administratif, le Conseil d’Etat avait rendu un jugement sous ROR 612 suspendant l’arrêté du ministre et réhabilitant Me Papy kibenze comme administrateur gestionnaire du stade.
En lieu et place de respecter une decision de justice rendue au nom du Chef de l’État, le ministre des Sports à plutôt choisi de la fouler aux pieds en empêchant le comité réhabilité d’accéder aux installations du stade des Martyrs. L’opinion était scandalisée de constater un impressionnant dispositif sécuritaire composé des policiers, des militaires de la Garde Républicaine et des agents de sécurité « Delta » pour empêcher un individu de rejoindre son poste de travail sur décision judiciaire.
Face à ce qui apparaît comme un sabotage de la justice, les observateurs s’interrogent sur l’issue de ce bras de fer enclenché par Kabulo Mwana Kabulo contre le Conseil d’Etat. « Un homme politique sensé respecter et faire respecter les lois de la République peut-il vraiment empêcher une décision de justice qui est exécutée au nom du chef de l’Etat ? », s’interrogent-ils. Dossier à suivre.
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