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Sadif Ong à la rescousse des pensionnaires du CNPP

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En marge de la journée mondiale de la Santé mentale, célébrée le 10 octobre de chaque année, des animateurs de la Synergie d’Actions pour le Developpement Intégral de la Femme( Sadif) ont fait une descente au Centre Neuropsychopathologique (CNPP), afin de soutenir les malades de ce centre hospitalier. Dans leur gibecière, des vivres, des non vivres, voire des intrants paramédicaux, notament des masques de protection contre la Covid-19. Empechée, la coordonnatrice de de Sadif ONG, Dhalia Litanga Kolongele, s’est fait représenter par son adjoint Merlain M’buni Ansuk.

Souhaitant la bienvenue à ses hôtes, le chef de service Dr Brigitte Imbula, a salué la démarche de cette organisation en faveur des pensionnaires du CNPP.

Quant à Merlain M’buni, il a rappellé que cette structure a toujours été un partenaire à l’écoute du CNPP. Depuis l’avènement du nouveau comité, elle soutient les malades mentaux qui sont marginalisés dans notre pays alors qu’ils ont les mêmes droits que tous les autres citoyens.

Faisant savoir que le thème de cette année porte sur l’apport des investissements dans le domaine de la santé mentale, cet activiste social a souligné qu’il est plus que nécessaire qu’un plaidoyer puisse être fait pour que les malades mentaux bénéficient d’une attention particulière.  » Nous sommes conviés à un élan de solidarité pour nos compatriotes qui vivent sous l’emprise de cette maladie. Alors que le monde est encore frappé par la Covid-19, il nous est appellé à témoigner la même sympathie à l’endroit de cette catégorie de vulnérables… », a-t-il martelé.

Après la remise des dons, quelques experts du CNPP ont présenté différents problèmes liés aux soins de santé administrés dans cette structure.

Il est à signaler que ce n’est pas la prémière fois que Sadif viennent au chevet des malades du CNPP. En mars dernier, le pavillon de femmes a été amenagé par cette organisation afin de mettre les malades mentaux feminins dans des conditions plus viables.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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Scrabble : Le Luxembourgeois Garcia Ndunga défie l’élite mondiale au Canada

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À 49 ans, Garcia Ndunga s’apprête à relever un défi de taille : représenter le Luxembourg lors du 53ᵉ Championnat du monde de Scrabble francophone, du 11 au 18 juillet 2025. Originaire du Grand-Duché mais né au Congo, ce passionné de lettres croisées défendra les couleurs de son pays dans plusieurs catégories, face à des centaines de joueurs issus d’une quinzaine de nations.

Un passionné méthodique et tenace

Membre actif du seul club francophone de Scrabble au Luxembourg, basé à Beggen, Garcia Ndunga n’est pas un débutant dans l’univers du jeu. Régulièrement classé premier au niveau national, ses performances au sein du club lui ont valu son billet pour ce prestigieux rendez-vous international. Il y disputera les compétitions dans les catégories « Élite », « Blitz », « Parties Originales » et « Par Paires ».

« Finir dans les 50 premiers serait un excellent résultat », confie-t-il avec réalisme, mais aussi ambition. Dans la catégorie « Élite », il devra faire preuve de concentration, de vocabulaire étendu et de stratégie : toutes les parties y sont jouées en duplicate, un mode où chaque joueur utilise exactement les mêmes lettres, garantissant une égalité parfaite des chances. Le talent, dès lors, fait toute la différence.

Le « Blitz », quant à lui, reprend les mêmes règles que le duplicate mais en version accélérée : la réactivité est primordiale. Ajoutez à cela les parties originales, avec des variantes surprenantes, et l’épreuve en duo, et l’on obtient un programme dense, exigeant, mais exaltant.

Un visage de la francophonie luxembourgeoise

Garcia Ndunga incarne aussi une diversité précieuse : celle d’une francophonie active, bien vivante au Luxembourg. Originaire de République démocratique du Congo, il représente un visage multiculturel du Scrabble, tout en contribuant à faire rayonner ce sport cérébral dans un pays où il reste encore discret.

« On suppose qu’il y a des joueurs dans des villes comme Esch-sur-Alzette, Dudelange ou Ettelbruck. Mais ils ne savent pas forcément que notre club existe », déplore-t-il. Avec une quarantaine de membres, le club de Beggen, qu’il souhaite voir devenir une fédération nationale reconnue, ambitionne d’élargir son impact au-delà de la capitale. « Une reconnaissance officielle nous permettrait d’organiser des tournois, de mieux nous faire connaître et de dynamiser la pratique dans tout le pays. »

Un rêve en lettres majuscules

Et pourquoi pas un jour viser le sommet ? Garcia n’écarte pas l’idée de devenir champion du monde : « J’aimerais bien, mais cela demande un gros investissement en temps. Pour l’instant, ce n’est pas possible, mais pourquoi pas plus tard », lance-t-il, le regard tourné vers l’avenir.

Son parcours inspire. Dans un univers où les figures médiatisées sont rares, il incarne une passion tranquille, rigoureuse, portée par la conviction que les lettres aussi peuvent faire voyager. Après tout, de Beggen à Trois-Rivières, il n’y a que quelques milliers de kilomètres et quelques bons mots à aligner.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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