À la Une
Rentrée Scolaire/ Haut-Katanga 1: les enseignants grévistes menacés de sanction !
Le directeur de cabinet du ministre provincial de l’EPST, l’inspecteur principal provincial, ainsi que le directeur provincial de l’enseignement (Proved), ont conjointement signé ce dimanche 03 octobre 2021, un communiqué officiel N°MINEPST/PROVED/H-KAT1/1000/58/2021, dans lequel ils appellent tous les chefs d’établissements et les enseignants du Haut-Katanga1, au respect de la rentrée scolaire 2021-2022. Ils sont avertis des sanctions administratives qui adviendraient, au cas où, ils s’absenteront dans leurs écoles ce lundi 04 octobre, date fixée dans le calendrier scolaire comme le jour de la reprise des cours.
« Conformément au calendrier scolaire 2021-2022, au communiqué officiel N°MINEPST/SG/80/1843/2021 du 30 septembre 2021 de madame le secrétaire général à l’EPST, et au communiqué N°10.6/003/CAB/MIN/G.ED.RS.Nc/HKAT 2021 du 02 octobre 2021 de son excellence madame la ministre provinciale, tenant compte du fait que nos délégués syndicaux sont encore à Kinshasa, en négociation avec le banc gouvernemental, il est demandé à tous les chefs d’établissements et les enseignants, de respecter la rentrée scolaire fixée ce lundi 04 octobre 2021 à 07 heures 30 minutes », lit-on dans ce communiqué, dont une copie est parvenue à la rédaction de congoprofond.net
Par ailleurs, tous les chefs d’établissements et les enseignants qui tenteront d’observer le mouvement de grève déjà par eux préparé, se verront être sanctionnés suivant les règles administratives.
« Ainsi, poursuit le communiqué, en attendant le retour de nos délégués syndicaux envoyés par le gouvernement provincial avec nos revendications contenues dans la lettre du 13 septembre 2021, toute absence à l’école au motif de grève sera considérée comme non justifiée et passible aux sanctions administratives », informent-ils.
Il sied de le rappeler que plusieurs enseignants menacent de décréter une grève ce lundi, si leurs revendications ne sont pas prises en compte par le gouvernement national.
Gedeon ELONGA Béni/CONGOPROFOND.NET
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À la Une
Mort d’une étudiante à l’IBTP/Butembo : Vive polémique sur les dérapages d’une bleusaille à l’université
L’étudiante Kyakikimwa Kandolani Suzanne, nouvellement inscrite en préparatoire à l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP-Butembo), au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, vient de mourir, dans la nuit du vendredi 14 à ce samedi 15 février 2025 dans une structure sanitaire suite à « une courte maladie », selon un communiqué nécrologique de la direction générale de cette institution, parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.
Les informations recueillies auprès de son chef de promotion, de ses camarades, du comité estudiantin et de son médecin traitant, renseignent que la défunte Suzanne, naturellement de santé fragile, est morte à la suite d’une courte maladie, précise le communiqué nécrologique signé par la Directrice Générale de cette institution d’État, le professeur Riziki Lufungula Agnès.
Cette version semble corroborer avec celle du président du comité des étudiants de l’IBTP-Butembo qui témoigne des malaises que la défunte auraient connus. « Et d’ailleurs, elle suivait les soins ambulatoires dans une structure sanitaire locale. Ceux qui parlent des coups qu’elle a reçus de la part des autres étudiants, propagent des fausses rumeurs qui visent à ternir l’image de l’IBTP-Butembo », a déclaré Mayani Menga Victoire.
Une version balayée d’un revers de la main par le président de l’Association des étudiants et élèves ressortissants d’Oïcha et environs (AEROE), dont la fille était membre. Pour lui, la demoiselle aurait succombé suite aux blessures de bleusailles subies de la part des autres étudiants de cette institution.
Prince Musavuli indique que son membre était en bonne santé et elle n’a jamais été fragile. « Notre sœur aurait été tabassée à travers la pratique de bleusailles, selon les premières personnes qui ont été présentes. Nous connaissons notre sœur, nous vivons avec elle, sa santé n’a jamais été fragile comme c’est dit dans le communiqué de l’IBTP », a-t-il regretté.
Prince Musavuli condamne fermement cette mort et réclame qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les vraies circonstances de la mort de l’étudiante Kyakimwa Kandolani Suzanne, afin que justice lui soit faite.
Il convient de noter que cette institution est mal réputée dans la contrée pour ses pratiques agressives de bleusailles, déjà interdites par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).
Pour rappel, il y a peu, l’IBTP-Butembo a réouvert ses portes après plusieurs mois de suspension des activités académiques par le ministère de tutelle. Le personnel administratif avait récusé certains membres du comité de gestion dont l’ancien Directeur général à l’époque. Il lui est reproché la mégestion.
Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET
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