Education
Rentrée scolaire 2024/2025 : La Fondation “Pasteur Bobo Bobwa” donne le sourire aux orphelins de Kasumbalesa
À quelques jours de la rentrée scolaire édition 2024- 2025, prévue le 02 septembre prochain, la Fondation “Pasteur Bobo Bobwa” respecte la tradition.
En effet, ce dimanche 25 août 2024, cette structure philanthropique de Kasumbalesa a organisé une grande activité à l’intention des 300 orphelins de cette ville. Objectif principal : remettre les fournitures scolaires dont des uniformes, des cahiers et des sacs aux enfants en prélude de la rentrée scolaire. Une occasion, non seulement, de venir en aide aux enfants sans espoirs, mais également de soutenir la gratuité de l’enseignement primaire.
Dans son intervention, l’initiateur de la Fondation Bobo Bobwa a souligné l’importance de son action qui consiste à faire la volonté de Dieu, prônant de venir en aide aux orphelins. ” Que les orphelins ne pensent pas qu’ils sont seuls. Nous sommes là pour les servir, avec nos maigres moyens. C’est ainsi que la Fondation Bobo Bobwa s’inscrit dans cette logique. Nous irons, après, à Mokambo et Sakania pour la même mission “, promet le pasteur Bobo Bobwa.
Joseph Malaba/CONGOPROFOND.NET
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Education
La Veille stratégique:Une approche pour mieux appréhender le phénomène « Enfants de la rue »
Protection des droits de l’enfant
Le phénomène “enfants des rues” à Kinshasa préoccupe au plus haut point le Cercle d’étude pour la protection de l’enfant et la famille, en sigle CEPEF. On constate, en effet, un contraste entre le nombre d’enfants nouveaux entrés dans la rue chaque mois et ceux qui sont placés dans les familles d’accueil transitoire (FAT), mis en autonomie ou réunifiés avec leurs familles.
Par ailleurs, on remarque les migrations des certains enfants dans la ville. Suite aux différentes crises récurrentes surtout à l’EST de la République Démocratique du Congo, le nombre des enfants non accompagnés(ENA) versés dans la rue a augmenté. D’autres rechutent après la réunification. Tout cela révèle le défi que constitue ce phénomène, bien que l’ampleur du travail abattu par les agences et structures de protection œuvrant dans ce secteur soient appréciable.
Dans le souci de faciliter l’évaluation des programmes mis en place , de suggérer des nouvelles orientations du travail des acteurs de terrain, de permettre un meilleur suivi de la situation de ces enfants et de capitaliser les pratiques porteuses pour leur vulgarisation , le CEPEF a opté pour l’approche “veille stratégique”.
La cheffe de Division chargée de la protection de l’enfant, Me Clarisse Phola
Assistante sociale et Présidente provinciale de CASO /Kinshasa
Cette approche consiste à surveiller de façon soutenue et attentive quelques indicateurs : formation des travailleurs sociaux ; encadrement/hébergement, éducation, réinsertion et prise en charge des enfants des rues, pour mieux comprendre l’évolution du phénomène “enfants des rues” et apporter les solutions appropriées.
Ce petit recueil se veut donc présentatif de différentes facettes du travail touchant les enfants des rues à Kinshasa de janvier à juin 2010, au cours du processus de leur réinsertion. Il s’efforce de comparer les indicateurs sus évoqués et de dégager les tendances essentielles. Puis, il fournit les brèves explications desdites tendances.
Praticien hospitalier/Service de réanimation du Centre hospitalier de Sens(France)
,Dr Daniel KUEZINA TONDUANGU
L’enjeu d’un tel travail, c’est d’informer les membres et partenaires du CEPEF , les décideurs politiques et les leaders d’opinions sur l’évolution de la situation des “enfants des rues”, en faisant parler les chiffres, les données statistiques objectives obtenues par la compilation des résultats des activités quotidiennes, pour une meilleure planification des actions et pour susciter une synergie des stratégies communes concertées de lutte contre le phénomène.
Il s’agit de faire le point sur les aspects du travail social avec et pour les enfants de la rue mené pendant une période donnée à partir de quelques domaines d’intervention. L’analyse et la confrontation des données de terrain démontre d’une part l’importance que le CEPEF et ses partenaires accordent à la formation des travailleurs sociaux pour une prise en charge optimale de ces enfants et la fluctuation des effectifs de ces acteurs sociaux , d’autre part. Fluctuation due à l’abandon de poste par certains éducateurs et assistants sociaux qui préfèrent se faire embaucher ailleurs pour des raisons liées souvent à la rémunération.