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Relocalisation des rhinocéros blancs au parc de Garamba : Kibali Gold mine déterminé dans son combat pour la conservation de la vie sauvage 

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Soixante-seize rhinocéros blancs quitteront l’Afrique du Sud pour être relocalisés au Parc national Garamba au nord-est de la République démocratique du Congo (RDC) ; cela au cours des trois prochaines années.

Le projet est dirigé par Kibali, la plus grande mine d’or d’Afrique détenue par la Barrick Gold Corporation, en partenariat avec l’Institut congolais pour la conservation de la nature et l’USAID (Agence des Etas-Unis pour le Développement International), dans le cadre de l’initiative sur la biodiversité. Les 16 premiers rhinocéros devraient arriver à Garamba d’ici fin juin 2023.

Le parc national de Garamba, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO et l’un des plus anciens parcs nationaux d’Afrique, couvre environ 5000 km2 et est situé à 70 km au nord de la mine de Kibali. Les rhinocéros blancs seront réintroduits dans la région après avoir été exterminés par les braconniers il y a de cela une décennie.

Cette relocalisation survient alors que la Namibie fait face à une augmentation significative du braconnage des rhinocéros, avec 87 rhinocéros (26 rhinocéros blanc et 61 rhinocéros noirs) tués par des braconniers pour leurs cornes en 2022, soit une augmentation de 93 % par rapport à l’année précédente. Ce chiffre alarmant, proche du record de 101 rhinocéros tués en 2015, a conduit les autorités à renforcer les mesures de protection.

« Les 16 premiers rhinocéros sont attendus à Garamba d’ici la fin du deuxième trimestre de cette année et ils seront suivis de 60 autres au cours des trois prochaines années », a déclaré Bristow, le président et CEO de Barrick Gold Corporation.

Rappelons que la communauté internationale a célébré le 3 mars dernier la Journée mondiale de la vie sauvage. Inscrite au calendrier des Journées internationales des Nations Unies, elle vise à célébrer toutes les espèces de faune et de flore sauvages dans le monde et à faire prendre conscience de leur importance pour le bien-être des populations et de la planète. La grande société d’exploitation d’or, Kibali Gold Mine, participe aux efforts collectifs actuellement déployés partout dans le monde en faveur de la conservation de la nature.

C’est le 20 décembre 2013, lors de sa 68e session, que l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 3 mars – date de la signature en 1973 de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) – « Journée mondiale de la vie sauvage ». Cette journée a pour objectif de célébrer toutes les espèces de faune et de flore sauvages de la planète et de sensibiliser le grand public à la multitude d’avantages qu’elles procurent. En 2023, la journée a eu pour thème « Des partenariats pour la conservation des espèces sauvages ». Ce sera l’occasion de reconnaître tous les efforts de conservation déployés dans le monde, aussi bien à l’échelle locale qu’intergouvernementale.

Lepetitjournal.com & Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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Guerre du M23/Rwanda : Des milliers de personnes fuient les combats en direction de Goma et au-delà

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Les violents affrontements autour de la localité de Sake, dans l’est de la RDC, qui opposent l’armée congolaise, appuyée par ses alliés locaux, et le M23, soutenu par le Rwanda, poussent des milliers d’habitants de la région à fuir les combats. Si la plupart vont chercher refuge à Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu situé à seulement une vingtaine de kilomètres de là, d’autres préfèrent aller au-delà et franchir la frontière avec le Rwanda. Reportage.

À Goma, en RDC, l’angoisse est palpable sur la route principale qui relie les quartiers de Ndosho et de Katindo. Des colonnes de déplacés circulent à pied, à moto ou en bus en direction du chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Désespérées, Alice et Kanyere racontent leur calvaire. « Il y a de nombreuses détonations et des avions qui bombardent là d’où nous venons. Il y a aussi beaucoup de militaires sur la route. Tout le monde s’enfuit ! », confie la première. « Beaucoup de bombes explosent et les balles sifflent. Nous avons dû quitter les huttes de notre camp, témoigne la seconde, dépitée, avant de poursuivre : je n’ai pas de famille à Goma. Il faut que le gouvernement termine la guerre ! »

Âgé d’une trentaine d’années, Haguma Banga marche, lui, avec un matelas sur la tête. Après avoir fui Sake, il est toujours sans nouvelle de sa famille. « Je ne sais pas où sont ma femme et mes cinq enfants. Ce serait un miracle de les retrouver », se désole-t-il.

A l’hôpital CBCA Ndosho, le personnel soignant s’active pour recevoir les blessés qui affluent également en masse, comme Mariam Kashindi, 22 ans, qui a quitté Sake en urgence après avoir reçu un éclat d’obus dans le bras. « Nous avions commencé à fuir, nous étions devant le marché de Mubambiro quand ma fille a été touchée par une bombe dont les éclats m’ont atteint, raconte-t-elle avant de poursuivre : nous fuyons le M23. J’ai trois enfants. L’un a été blessé, quant à l’autre, je ne sais pas où il est ».

« Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup »
Un peu plus loin, Neema Jeannette pleure allongée sur un lit. Elle a été touchée par une explosion alors qu’elle se trouvait avec un groupe d’amies. « Une bombe est tombée sur nous. Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup. Moi, je suis la seule survivante. Je remercie le CICR de m’avoir prise en charge à l’hôpital », sanglote-t-elle.

Cheffe de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Nord-Kivu, Miriam Favier explique que l’établissement a été contraint d’activer ses quatre blocs opératoires en raison de l’afflux de blessés. « Depuis ce matin, plus de 70 patients sont déjà arrivés et ce n’est pas fini. C’est assez inquiétant », déplore-t-elle.

Si, à Goma, les autorités militaires comme la société civile appellent au calme, des écoles et plusieurs boutiques ont toutefois fermé leurs portes, tout comme l’Institut français, qui a décidé de suspendre temporairement ses activités. Les billets de tous les spectacles annulés seront intégralement remboursés, explique la structure dans un communiqué.

« Même ici, on vient d’entendre un obus tomber »

Anticipant une nouvelle dégradation de la situation sécuritaire, certains habitants ont, quant à eux, décidé de prendre les devants et sont passés au Rwanda voisin, où ils ont trouvé refuge dans la ville frontalière de Rubavu pour la plupart. « Mon mari habite ici, il m’a dit de le rejoindre pour fuir la panique qui s’empare de la ville de Goma », déclare ainsi Amina, une valise à la main et accompagnée de ses deux enfants.

Innocent, lui, a trouvé une chambre dans un hôtel. « Il y avait foule au niveau de la douane, c’était plein à craquer, rapporte-t-il. Alors, quand on a des enfants en bas âge, on ne va pas attendre la dernière minute pour partir, car on ne sait pas vraiment ce qu’il va se passer, on n’est pas sur la ligne de front. Même ici, on vient d’entendre un obus tomber, alors imaginez : quand on est à Goma, c’est comme si l’explosion avait lieu dans la parcelle d’à côté. Voilà pourquoi on a décidé de partir » poursuit celui-ci.

Comme beaucoup d’autres habitants du chef-lieu du Nord-Kivu, Innocent prévoit de rester à Rubavu, le temps de voir comment évolue la situation, avec l’espoir de pouvoir rentrer chez lui le plus rapidement possible.

RFI


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