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Réforme du Secope : Gestionnaires et chefs d’établissement de la province éducationnelle Kwilu 3 sensibilisés

C’est depuis le début du week-end dernier qu’a débuté la deuxième phase de vulgarisation de la réforme du Service de contrôle et de la paie des enseignants dans la province du Kwilu, précisément dans la province educationnelle du Kwilu 3.
Ils sont venus des différents coins de la province éducationnelle Kwilu 3 et se sont retrouvées dans la commune rurale de Kalo devant le responsable de ce service, William TSHINATE.
« Cette unième phase vise à se rendre compte des réalités sur terrain et vulgariser les instructions officielles en la matière. Objectif que s’est assigné le ministre de l’Epst, le professeur Tony Mwaba », a fait savoir le Diprosec William Tshinate.
Par la même occasion, il a exhorté les responsables d’antennes et les gestionnaires à bien gérer les frais de fonctionnement d’une part et de l’autre à mettre tout les documents ordre car des Audits s’annoncent dans un avenir proche.
» Je vous exhorte à bien utiliser les frais des fonctionnements mis à votre disposition et surtout rassurez-vous d’être en ordre car les audits vont bientôt commencer », a-t-il renchéri.
Sur certaines préoccupations des gestionnaires présents, le numéro un de service des contrôles et des paies dans la province éducationnelle de Kwilu 3 est resté favorable au paiement des enseignants de toute la province dans une seule Banque. Démarches qu’il a déjà entreprises au niveau national, a-t-il précisé.
L’atelier qui a débuté à la fin de la semaine dernière à l’intention des gestionnaires des antennes des Bulwem, Kalo, Mangai, Dibaya Lubwe et Mateko sera bouclé par les antennes des Gungu 6, Gungu 2 et Idiofa sud/Banda.
Il sied de rappeler que la première phase qui a réuni les enseignants des antennes des Territoires d’idiofa et de Gungu a eu lieu du 24 au 26 mars 2022.
David Mayele/CONGOPROFOND.NET
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Forum national des Droits humains : « Il n’y aura pas de paix tant que les droits de l’homme seront violés en RDC », déclare Samuel Mbemba

Le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba Kabuya, a ouvert officiellement, ce jeudi 9 octobre 2025, les travaux de la première édition du Forum national des Droits humains, au Palais du Peuple, en présence de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, représentant personnel du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Dans son discours d’ouverture, le ministre a appelé à une prise de conscience collective face aux graves violations des droits humains dont est victime la population congolaise depuis plusieurs décennies, rappelant que « la paix mondiale reste impossible tant que les droits de l’homme sont bafoués quelque part dans le monde », citant ainsi le juriste René Cassin.
« Comment comprendre le silence du monde quand plus de dix millions de Congolais ont été massacrés, des femmes violées, des enfants orphelins, des familles détruites ? », s’est-il interrogé, dénonçant l’indifférence internationale et le manque de justice face aux atrocités subies par le peuple congolais.
Le ministre des droits humains a tenu à rendre hommage au Président de la République pour son engagement constant en faveur de la promotion et de la protection des droits humains. “Tout le mérite revient au Chef de l’État pour son leadership et sa détermination à traduire les principes de la Constitution en actions concrètes”, a-t-il affirmé.
Il a cité, entre autres, la gratuité de l’enseignement de base, la maternité gratuite et la mise en place de la couverture santé universelle comme des avancées majeures issues de cette volonté politique.
Au cœur de cette première édition du Forum, deux chantiers majeurs ont été évoqués : l’implémentation de la justice transitionnelle et le plaidoyer pour la reconnaissance du Génocost, terme désignant les génocides commis sur le territoire congolais.
“Ce forum marque le point de départ d’une collaboration efficace entre les pouvoirs publics et la société civile pour construire un narratif commun sur les atrocités vécues et engager un plaidoyer unifié”, a déclaré le ministre, appelant les participants à “un sens élevé de patriotisme” et à “un engagement total dans ce combat pour la vérité et la justice”.
Le ministre a également dénoncé une “campagne médiatique orchestrée” contre le FONAREV, l’établissement public chargé d’accompagner les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre l’humanité.
Selon lui, cette campagne viserait à détourner l’attention du plaidoyer congolais pour la reconnaissance des génocides. “Il est facile de déceler l’origine de ces attaques : le Rwanda de Paul Kagame, responsable de nombreux massacres sur notre sol”, a-t-il déclaré, citant des localités comme Mwenga, Kasika, Makobola, Kishishe, Tingi Tingi et Rutshuru, encore marquées par ces drames humains.
En conclusion, Samuel Mbemba Kabuya a invité les participants à “transformer la douleur collective en moteur d’action”, soulignant que la mémoire des victimes “ne doit pas être une simple commémoration, mais un engagement durable pour que justice soit rendue”.
“Ce forum est notre devoir moral envers ceux qui ne peuvent plus parler”, a-t-il martelé, avant de souhaiter plein succès aux travaux dont les recommandations, espère-t-il, guideront la politique nationale des droits humains.
Dorcas Mwavita