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Réforme de la police : Le compte-rendu de la 3ème phase du PARP III présenté au VPM de l’Intérieur

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Le Vice-premier ministre en charge de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumière, Peter Kazadi, a reçu ce jeudi 22 juin, le comité technique du Programme d’appui à la réforme de la police(PARP III), qui lui a présenté l’état d’évolution de ses activités.

Le gouvernement congolais qui, avec l’appui de l’Union européenne (UE), s’assure de la bonne gouvernance de ce programme qui a pour objectif de contribuer à la paix, à la sécurité et au renforcement de l’État de droit, tout en améliorant la gouvernance, la protection des droits humains, ainsi que la lutte contre l’impunité et la corruption en RDC.

Pour le responsable de PARP III, les actions qui ont été entreprises et qui vont continuer à l’être vont permettre à améliorer progressivement la qualité du service de la police. « Les actions qui ont été entrepris à travers les 4 pilliers, vont permettre d’avoir des policiers redevables et mieux contrôlés ; des policiers mieux formés ; des policiers mieux gérés et motivés dans leur carrières et prises en charge ; des policiers parfaitement intégrés dans une gestion démocratique », a-t-il précisé.

Ayant présenté le compte-rendu du comité technique du programme, le commissaire supérieur, Alain Makamba, a requiert l’appui et les orientations concernant ce compte rendu pour la bonne poursuite de la mise en œuvre de ce dernier.

Présent lors de cette réunion de mise au point, le représentant de l’Ambassadeur de l’Union Européenne européenne a réitéré l’appui indéfectible de l’Union Européenne européenne sur les besoins de ladite réforme et son appropriation par ses différents acteurs.

C’est après avoir écouter religieusement le compte-rendu et après avoir eu des éclaircissements sur certains points, que le VPM de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières a pris acte des différentes résolutions prises par le comité de pilotage. Il a exhorté par la même occasion chaque responsable au respect de ce programme. « Chaque responsable est invité à exécuter ce programme selon les responsabilités qui lui sont confiées, afin d’enclencher des résultats palpables », a-t-il conclu.

À rappeler que ce troisième programme de la réforme de la police qui a débuté en juin, servira à la formation des policiers, entre autre du Kasaï, de l’Ituri, ainsi que de l’Equateur.

Dorcas Ntumba/CONGOPROFOND.net


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La Banque d’Ouganda réticente à intégrer les francs rwandais et congolais dans ses opérations de change

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La Banque d’Ouganda (BOU) a récemment clarifié sa position concernant l’absence de mises à jour régulières des taux de change pour le franc rwandais (RWF) et le franc congolais (CDF). Cette décision, qui soulève des questions dans la communauté financière régionale, repose sur un ensemble de facteurs économiques, réglementaires et pratiques.

Une stratégie axée sur la stabilité économique nationale

Kenneth Egesa, Directeur de la Communication à la BOU, a expliqué que cette approche s’inscrit dans une stratégie plus large visant à préserver la stabilité économique de l’Ouganda tout en maintenant des relations régionales équilibrées. Selon lui, la volatilité historique du RWF et du CDF pourrait introduire des perturbations indésirables sur le marché ougandais si ces devises étaient régulièrement cotées.

Notre priorité est de garantir un environnement financier stable pour l’Ouganda,” a déclaré Egesa. “Fournir des mises à jour fréquentes sur des devises plus volatiles pourrait envoyer des signaux erronés au marché et potentiellement décourager les échanges et les investissements dans la région.”

Des considérations réglementaires et diplomatiques

La BOU doit également naviguer dans un paysage réglementaire complexe. Les relations économiques de l’Ouganda avec le Rwanda et la République Démocratique du Congo (RDC) sont encadrées par des accords de coopération politique et économique. Dans ce contexte, la publication régulière de taux de change pour le RWF et le CDF pourrait être perçue comme une ingérence dans les politiques monétaires de ces pays.

Chaque pays a sa propre souveraineté monétaire,” a souligné Egesa. “Nous préférons laisser aux banques centrales du Rwanda et de la RDC la responsabilité de communiquer sur leurs propres devises.

Une demande limitée et des défis pratiques

La décision de la BOU reflète également la réalité du marché ougandais. Selon Egesa, l’intérêt pour le RWF et le CDF parmi les commerçants et investisseurs ougandais est limité comparé aux principales devises internationales. De plus, la collecte et l’analyse des données nécessaires pour fournir des taux de change précis pour ces devises représenteraient un coût difficilement justifiable au vu de leur impact économique relativement faible sur l’Ouganda.

Obtenir des données fiables sur ces devises peut s’avérer complexe en raison d’une activité de marché réduite et de normes de reporting variables,” a expliqué Egesa. “Nous ne voulons pas risquer de diffuser des informations potentiellement trompeuses qui pourraient nuire à la crédibilité de la banque centrale.”

Une approche pragmatique pour l’avenir

La position de la Banque d’Ouganda concernant le franc rwandais et le franc congolais reflète une approche pragmatique et stratégique. Tout en reconnaissant l’importance des relations économiques régionales, la BOU reste focalisée sur sa mission principale : assurer la stabilité économique de l’Ouganda et gérer efficacement les ressources du pays.

Cette politique pourrait évoluer à l’avenir si les conditions du marché ou les priorités économiques régionales venaient à changer. Pour l’heure, la BOU continue de se concentrer sur la gestion du taux de change du shilling ougandais par rapport aux principales devises mondiales, tout en surveillant de près les développements économiques dans la région des Grands Lacs.

Claudine N. I.


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