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RDC-Zimbabwe (1-2) : la désillusion !

Dans un stade des Martyrs rempli comme un oeuf, les Léopards de la RDC ont été humiliés par les « Warriors »(Guerriers) du Zimbabwe sur la note d’un but contre deux, dans un match comptant pour la troisième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations Cameroun 2019.
Et pourtant dominateurs dans le jeu, les fauves congolais n’ont pas eu la chance de mettre le moindre but durant les 90 du jeu. Ils encaissent, par contre, dès la 20e minute sur une balle arrêtée. Le défenseur Ronald Tapiwa bénéficiant d’un ballon mal renvoyé par la défense congolaise, a lancé un tir que le gardien Anthony Mossi n’a pas vu venir. Ce dernier n’a fait que constater le dégât dans le filet.
Après ce but, les Warriors imposent un faux rythme, en conservant la balle dans leur camp obligeant ainsi les locaux à courir derrière le ballon. 0-1, c’était le score à la pause.
Après les citrons, Ibenge remplace Botaka moins vu à Bolasie et Meschack à la place de Akola. Les Warriors maintiennent cependant les pieds sur le cuir et marquent même le second but à la 69e minute après la bourde du portier congolais qui a remis le ballon sur le pied de l’attaquant Zimbabwéen Musona. Sans tergiverser ce renard de surface marque, après avoir effacé la défense congolaise.
0-2 , les Léopards insistent, avec des occasions nettes mais le dieu du foot n’était pas de leur côté. Du moins, le but d’honneur arrivera aux temps additionnels par l’entremise de Yannick Yala Bolasie sur une tête.
Les Léopards s’inclinent donc pour ce premier acte en attendant le second qui est prévu ce mardi 16 octobre à Harare au Zimbabwe.
CONGOPROFOND.NET
Santé
Journée mondiale de lutte contre le paludisme : Nouvel appel à l’action et à la solidarité

Ce 25 avril 2025, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, célébrée sous le thème « Le paludisme prend fin avec nous : réinventer, réimaginer, raviver », le ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale a posé un acte symbolique fort : la remise de moustiquaires imprégnées aux femmes enceintes, un des groupes les plus vulnérables face à cette maladie.
Représentant le ministre, son chef de cabinet a livré un message à la fois sobre et mobilisateur : «Aujourd’hui, nous nous réunissons pour célébrer la journée mondiale de paludisme, une maladie qui transcende les frontières et touche nos communautés malgré les progrès scientifiques et les campagnes de sensibilisation menées contre cette maladie évitable et traitable, surtout pour les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes »
Il a insisté sur la portée de cette journée :
«« Ce 25 avril est plus qu’une date sur le calendrier, c’est un rappel puissant que nous avons le pouvoir d’agir et de transformer les réalités de milliers de personnes. » Cette déclaration souligne l’urgence de l’engagement collectif et la nécessité d’intensifier les efforts pour éradiquer le paludisme.
Un appel à la responsabilité collective, alors que le paludisme reste l’une des premières causes de mortalité dans de nombreuses régions d’Afrique.
Pendant la visite des stands, les représentants d’Impact Santé Afrique (ISA), une Organisation Non Gouvernementale africaine basée au Cameroun et dirigée par des jeunes femmes, ont présenté le rôle essentiel de leur organisation. Spécialisée dans le plaidoyer et la communication stratégique, ISA a pour objectif principal de contribuer à l’amélioration de la santé des populations. Grâce à leurs initiatives, ils mobilisent des ressources et sensibilisent les communautés sur les bonnes pratiques de santé, renforçant ainsi l’accès aux soins et le bien-être général.
En cette journée mondiale, l’heure est à la mobilisation générale. Le paludisme peut être vaincu, mais cela nécessite une volonté politique, des ressources, et surtout, des gestes simples mais essentiels-comme celui d’offrir une moustiquaire.
Désiré Rex Owamba / CONGOPROFOND.NET