À la Une
RDC: victime d’une chute, Kengo wa Dondo évacué d’urgence à Bruxelles

Victime d’une chute dans sa salle de bain, l’ancien président du sénat Léon Kengo wa Dondo a été évacué en urgence le mardi dernier.
Pour le moment, il serait en soins intensifs dans un hôpital privé de Bruxelles.
» L’ancien premier ministre a fait un faux mouvement le lundi dernier en voulant prendre son bain.
Il est tombé à la renverse.
Amené d’urgence à la clinique Ngaliema, son état jugé précaire vu son âge et le niveau de l’incident. La famille a décidé de l’évacuer d’urgence dans un hôpital privé de Bruxelles pour des soins appropriés et un check up complet, », rapporte un media de la place.
Rappelons que Léon Kengo Wa Dondo âgé de 84 ans. Il est né 22 mai 1935 à Libenge (Congo belge), est un homme politique congolais (RDC.
Juriste de formation, il fut premier commissaire d’État puis Premier ministre du président Mobutu Sese Seko, qui dirigeait alors le Zaïre, il est le président du Sénat de 2007 à 2018.
TMB/ CONGOPROFOND.NET
À la Une
Affaire « Mutamba » : La justice congolaise se réveille, enfin, et gifle son propre ministre !

C’est une gifle institutionnelle, brutale et symbolique. En informant le ministre d’État en charge de la Justice, Constant Mutamba, que « la phase de l’instruction étant clôturée, sa récusation n’a plus d’effet », le Parquet général près la Cour de cassation lui signifie clairement qu’il ne peut ni ralentir, ni saboter la machine judiciaire. Même en tant que Garde des Sceaux !
Cette affaire de détournement des fonds destinés à la construction des prisons, aux allures de bras de fer entre le pouvoir judiciaire et l’un des piliers de l’Exécutif, révèle une chose essentielle : la Justice congolaise, souvent brocardée pour sa soumission au politique, ose-du moins en apparence-affirmer une once d’indépendance. Et ce n’est pas rien.
Constant Mutamba, connu pour son activisme, sa rhétorique de « rupture », et son zèle au service du régime Tshisekedi, croyait peut-être pouvoir manœuvrer dans un dossier où son nom ou son influence pourraient peser. En vain. Le ministère public lui rappelle que le temps des diversions est passé, que la procédure avance, et que la République ne saurait être prise en otage par un ministre, fût-il celui de la Justice.
Mais attention : derrière cet acte de fermeté, la méfiance reste de mise. Le système judiciaire congolais n’est pas encore guéri de ses vieux démons : instrumentalisation, règlements de comptes, et juges à la carte. La procédure en cours devra donc prouver qu’elle est animée par l’intérêt général, et non par une guerre de clans déguisée en croisade pour la vérité.
Quoi qu’il en soit, ce désaveu public infligé à Constant Mutamba entame son autorité, fragilise son image, et interroge sur la suite de sa mission au sein du gouvernement. Peut-on incarner la Justice quand on est soi-même rattrapé par elle ?
L’affaire ne fait que commencer.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET