Actualité
RDC/Uvira: le pont Mulongwe en pleine réhabilitation
Trois jours après l’arrivée du vice-gouverneur de la province du Sud-Kivu, Malago Kashekere Fiston, les travaux de réhabilitation de pont Mulongwe, longtemps en délabrement dans la ville d’Uvira, sont lancés.
Ce projet du gouvernement provincial du Sud-Kivu, exécuté par l’Office des routes va durée trois mois.
Selon le vice Gouverneur, ce pont s’inscrit dans le cadre de programme de cent jours du président de la République démocratique du Congo, Antoine Félix Tshisekedi. La priorité, c’était le pont de Kawizi mais l’urgence impose la réhabilitation de ceux de Mulongwe, Kalimabenge et Kawizi pour permettre une bonne circulation des engins à Uvira qui a longtemps souffert des délabréments de ses ponts.
Des associations membres de la société civile ont salué l’initiative prise par le gouvernement de songer à la ville d’Uvira qui regorge des potentialités socioéconomiques et stratégiques dans la province du Sud-Kivu, mais elles disent qu’elles seront satisfaites de voir prioritairement la construction des ponts Kawizi et Sange qui sont dans un état de délabrement avancé. Il y a donc risque d’entraver le passage d’Uvira vers Bukavu, mais aussi d’entretenir l’insécurité dans la plaine de la Ruzizi, lieu de criminalité à grande échelle.
Les analystes fustigent, cependant, la réhabilitation de pont Mulongwe au lieu de la construction d’un pont durable qui va contenir au moins trois voitures de grande charge. Ils s’insurgent d’avoir un pont sans route depuis 17 ans. » Les gens avalent la poussière sur la route numéro 5 de la République, au moment où beaucoup d’argent passe dans les poches des agents du Fonds National d’Entretien des Routes(FONER). Nous condamnons avec amertume cette pratique antipatriotique qui freine le développement de la ville et territoire d’Uvira en général », a indiqué un activiste de la Société civile.
Pour mémoire, la ville d’Uvira malgré son importance n’a qu’un seul passage: la route nationale numéro 5.
Cleophas Bumba Babu Kyembwe/CONGOPROFOND.NET
There is no ads to display, Please add some
À la Une
Le pillage systématique des ressources Congolaises par le RDF/M23
Dans les riches territoires orientaux de la République Démocratique du Congo, un drame silencieux se déroule sous les yeux du monde entier. L’occupation criminelle des territoires congolais par les terroristes rwandais du RDF/M23 représente un des aspects les plus tragiques et déchirants de l’histoire locale actuelle.
Nous nous sommes penchés sur le pillage systématique des ressources financières et des biens étatiques par les terroristes Rwandais du RDF/M23, pour exposer non seulement les mécanismes de ce vol organisé, mais également l’indifférence troublante des pantins qui servent de figures politiques congolaises à cet immonde braquage à ciel ouvert et qui restent muettes face à cette calamité.
Depuis que le RDF/M23 a pris le contrôle de plusieurs zones stratégiques en RDC, une extraction massive de ressources s’est intensifiée. Les banques locales, les régies financières, ainsi que les réserves de matières premières, ont été systématiquement dépouillées. Pour les terroristes Rwandais du RDF/M23, ce gang de pilleurs professionnels, tous les patrimoines Congolais étatiques et privés sont un butin de guerre.
Des témoignages d’employés de banques et de représentants d’entreprises locales confirment que les stocks sont transportés clandestinement vers le Rwanda, alimentant ainsi le financement des opérations du RDF/M23. Ce réseau de pillage, orchestré par des éléments du RDF/M23, semble fonctionner comme une machine bien huilée. Les chariots automobiles des territoires congolais sont convoyés sans avertissement.
Les camions remplis de ressources riches, tels que l’or, le coltan et les diamants, traversent la frontière en toute impunité. Les preuves photographiques et vidéos font état de ces transferts illégaux, tandis que des rapports d’ONG internationales attestent de l’ampleur de ce vol organisé. Alors que la RDC est en proie à une crise humanitaire et économique sans précédent, Corneille Nangaa Yobeluo et Willy Ngoma continuent de se taire sur ce pillage.
Leur absence de réaction soulève des questions sur leur loyauté et leur allégeance aux véritables maîtres de la situation, à savoir Paul Kagame et James Kabarebe. Ce silence assourdissant ne fait qu’aggraver le sentiment de trahison parmi la population congolaise, qui se sent abandonnée par ces dirigeants ignobles qui passent leur vie à se présenter en libérateurs tout en introduisant le loup dans la bergerie pour appauvrir le peuple Congolais et tuer ceux qui résistent.
Tout en mettant en lumière cette situation tragique, il est impératif d’appeler à la mobilisation des consciences. La communauté internationale doit prendre conscience de l’ampleur du pillage des ressources congolaises et des conséquences désastreuses pour la stabilité et le développement de la région. Des mesures doivent être prises pour renforcer la transparence au lieu d’afficher un mépris coupable.
Protéger les droits humains et apporter une assistance aux victimes de cette occupation brutale est une urgence absolue. Le pillage systématique des ressources par le RDF/M23 représente non seulement une injustice économique, mais aussi une hécatombe humaine. D’aucuns ne mesurent pas encore le degré d’animosité qui s’installe durablement dans cette partie de notre pays contre ce régime criminel du Rwanda.
Il est crucial de dénoncer ces actes et de demander des comptes aux responsables afin que la RDC puisse retrouver sa souveraineté et sa dignité. Ce combat pour la justice commence par la reconnaissance des faits et l’implication de chaque acteur, tant local qu’international, dans la lutte contre cette exploitation insoutenable. Les biens de ces criminels confisqués doivent être restitués à la RDC.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR
There is no ads to display, Please add some