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RDC/Tshikapa : Guy Mafuta pour la déchéance des périmètres exclusifs non exploités

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Après avoir bouclé ses vacances parlementaires dans son fief de Tshikapa (Kasaï) où il a eu des échanges avec différentes couches sociales, le député national Guy Mafuta Kabongo a fait plusieurs constats. Il s’agit notamment de l’inaccessibilité des populations locales aux ressources minières telles que le diamant.

Ainsi, il a pris l’option de voler au secours des creuseurs artisanaux de diamant.

Selon l’élu de Tshikapa, la population du Kasaï n’a pas accès à des carrés miniers et d’autres périmètres exclusifs d’exploitation des substances minières, alors que ces zones exclusives regorgent la majorité de la richesse souterraine de l’espace kasaien.

« Il s’est dégagé plusieurs constats dont l’inaccessibilité des populations locales aux ressources minérales telles que le diamant dans la province du Kasaï. Ces zones exclusives couvrent la grande partie du sous-sol kasaien et privent ainsi les creuseurs l’accès à ces ressources. Ces derniers n’ayant accès qu’aux zones d’exploitation artisanale conformément à la loi et seulement lorsqu’ils sont organisés en coopératives », a-t-il évoqué.

Guy Mafuta estime qu’il faut que ces périmètres exclusifs soient transformés en zones d’exploitation artisanales pour permettre aux populations locales et creuseurs d’accéder à ces ressources sur leurs terres.

De ce fait, il a déposé le mardi 03 mars 2020 à l’Assemblée nationale une question écrite adressée au Ministre des mines et carrières. « La majorité des périmètres détenus par des particuliers sont inexploités et non en règle avec la Loi et de ce fait censés être déchus par un arrêté du Ministre des mines et carrières, lequel arrêté n’est jamais pris depuis le dernier recensement en 2016. Il faut que la déchéance soit prononcée et transformer ces périmètres exclusifs en zones d’exploitation artisanales pour permettre aux populations locales et creuseurs d’accéder à ces ressources sur leurs terres. Il faut en outre réduire le coût d’agrément des coopératives pour lutter contre l’exploitation clandestine des minerais », a-t-il conclu.

Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET


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Célébration de 10 ans du Code des Assurances : « bilan et perspectives pour un secteur plus résilient »

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Le ministère des Finances, en collaboration avec l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA), a célébré ce mercredi 19 mars 2025, le 10ᵉ anniversaire de la promulgation du Code des Assurances en République Démocratique du Congo. Placée sous le thème « 10 ans du Code des Assurances : Bilan, enjeux et perspectives pour un secteur d’assurance plus résilient et inclusif », cette conférence a réuni les principaux acteurs du secteur afin d’évaluer les progrès réalisés et les défis restants. L’événement s’est tenu au Centre culturel et artistique des pays d’Afrique centrale, en face du Palais du Peuple.

La rencontre a débuté par le mot de bienvenue prononcé par le Directeur de cabinet du ministre des Finances, qui a souligné l’importance de cette commémoration pour le développement du secteur des assurances en RDC.

Prenant la parole, le Professeur Émérite Gérard Balanda Mikuin, avocat au barreau près la Cour de cassation et Conseil d’État, est revenu sur l’histoire de la Société Nationale d’Assurances (SONAS), créée en 1966. Il a précisé que contrairement à certaines idées reçues, la SONAS n’avait jamais bénéficié de fonds publics pour son lancement.

« Sa création a été financée par des fonds propres de son premier Directeur Général, Baudouin Kabisi et de son assistant », a-t-il affirmé.

De son côté, J.B. Dinanga, représentant du président de l’Association des Contrôleurs des Assurances en Afrique Centrale (ACAC), a mis en lumière le faible taux de pénétration des assurances dans le pays.

« Le taux de pénétration des assurances reste faible, alors que les dégâts sont nombreux. La solution est de renforcer le contrôle des assurances obligatoires », a-t-il plaidé.

Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde a pris la parole pour présenter un état des lieux du marché des assurances en RDC, mettant en avant les progrès réalisés depuis la libéralisation du secteur. Il a notamment insisté sur : L’augmentation du nombre de sociétés d’assurance depuis l’ouverture du marché, ce qui a permis une plus grande diversité d’offres et une meilleure couverture des risques, des défis liés à l’application effective des assurances obligatoires, pointant du doigt la nécessité d’un contrôle accru pour garantir le respect des obligations légales, L’importance de l’éducation financière et de la sensibilisation du public afin de renforcer la culture de l’assurance en RDC et les perspectives d’avenir, avec l’ambition de rendre le secteur plus inclusif et de favoriser son expansion à travers des réformes adaptées.

Bilan et perspectives : la vision de l’ARCA

L’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA) a présenté un rapport détaillé sur les évolutions du marché congolais de l’assurance au cours des dernières décennies. Parmi les points essentiels, il a été souligné : l’essor des sociétés privées d’assurance, qui ont contribué à dynamiser le secteur et à améliorer la qualité des services, le renforcement du cadre réglementaire, avec des réformes visant à garantir plus de transparence et de fiabilité dans les transactions et les défis structurels, notamment la nécessité d’accroître la pénétration des assurances dans l’économie nationale et de mieux protéger les assurés.

En conclusion, le ministère des Finances et l’ARCA ont insisté sur l’importance de poursuivre les efforts pour moderniser et solidifier le secteur. Un point de presse a été tenu à l’issue de la cérémonie par les directeurs généraux et directeurs généraux adjoints de l’ARCA, réitérant les principaux messages évoqués lors de la conférence.

Cette célébration des 10 ans du Code des Assurances marque ainsi une étape clé dans la construction d’un marché d’assurance plus robuste et mieux adapté aux réalités économiques du pays.

Dorcas Mwavita/CongoProfond.net


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