À la Une
RDC/Transport en commun : bientôt une nouvelle ligne Kinshasa-Kenge
Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo, dans l’objectif d’améliorer les conditions sociales de la population, s’emploie à ouvrir une ligne de transport en commun, reliant la ville de Kinshasa et celle de Kenge, dans la province du Kwango.
Cette information vient d’être donnée par Jean-Yves Kasongo wa Kasongo, cadre de la Convention pour la République et la Démocratie ( CRD), Parti cher au Ministre de Transports et Voies de communication, Chérubin Okende.
C’était le mardi 31 mai dernier à kenge, lors d’un point de presse, au cours duquel il a annoncé l’arrivée du ministre sur place.
Les usagers de la route nationale N° 1, tronçon Kenge- Kinshasa, seront honorés par le Gouvernement de la République, a-t-il indiqué.
Aussi, il précise que des bus de transports en commun devant desservir le tronçon Kenge (province du Kwango) – Kinshasa vont être mis en circulation.
Pour Yves Kasongo wa Kasongo, ça sera ainsi la fin du calvaire dans ce secteur. Les voyageurs de Kenge auront pour la première fois, dans l’histoire, un moyen de transport digne.
A la même occasion et devant les journalistes de Kenge, Jean-Yves Kasongo a fait savoir que le ministre Cherubin Okende arrive à Kenge spécialement pour apporter une solution du Gouvernement central à cette épineuse problématique de transport, en faveur des habitants de la province du Kwango.
Pour sa part, notre confrère Olivier Makambu, souligne sur son compte facebook que : « C’est en vue de permettre les passagers de voyager dans de bonnes conditions ».
Jean-Yves Kasongo a également annoncé que le ministre des transports va procéder à l’identification du site qui devra abriter l’aéroport de Kenge, qui sera construit incessamment.
Emile YIMBU/CONGOPROFOND.NET
There is no ads to display, Please add some
À la Une
Menaces répétées du chef de l’UPDF sur Bunia : Le silence des autorités inquiète la population
Depuis le 15 février 2025, le général Muhoozi Kainerugaba, chef d’état-major de l’armée ougandaise (UPDF), multiplie les déclarations menaçantes à l’encontre de la ville de Bunia, évoquant une possible attaque ou l’envoi de ses troupes dans la région. Malgré la gravité de ces propos, les autorités congolaises, tant au niveau provincial qu’à Kinshasa, restent étrangement silencieuses.
Cette absence de réaction alimente l’inquiétude grandissante de la population, plongée dans un climat de peur et d’incertitude.
Ces menaces interviennent alors que le vice-ministre de la Défense séjourne en Ituri, une région déjà fragilisée par des tensions sécuritaires. En août 2024, un drone de l’armée ougandaise s’était écrasé à Kotoni, dans le territoire de Djugu, une zone où l’UPDF n’est pourtant pas censée opérer. Cet incident avait déjà soulevé des questions sur les activités ougandaises en RDC.
Par ailleurs, un rapport des experts des Nations-Unies datant de juillet 2024 a accusé l’Ouganda de soutenir le Rwanda, pays agresseur de la RDC. Selon ce document, Kampala aurait facilité le transit des troupes du M23 sans aucune restriction. Malgré ces révélations, la RDC continue de collaborer militairement avec l’Ouganda dans le cadre d’opérations conjointes FARDC-UPDF, une coopération en place depuis novembre 2021. Cependant, l’efficacité de ces opérations est vivement critiquée sur le terrain.
En novembre 2024, la question avait été abordée lors d’une rencontre entre le président Félix Tshisekedi et son homologue ougandais à Kampala. Peu après, une dizaine de députés congolais se sont déplacés en Ouganda pour notamment évoquer cette question.
Le répondant de l’UPDF n’est pas à sa première déclaration du genre.
Déjà en décembre 2024, la ministre d’État des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, avait convoqué le chargé d’affaires ougandais en RDC, Matata Twaha, pour exiger des explications concernant les propos jugés « déplacés » du général Kainerugaba. Ce dernier avait, via des messages publiés sur X, menacé les mercenaires blancs opérant aux côtés des FARDC dans l’est de la RDC, promettant de les attaquer à partir du 2 janvier 2025. Bien que le tweet ait été supprimé, les inquiétudes demeurent.
Aujourd’hui, c’est la ville de Bunia qui est directement visée par ces menaces. Pourtant, Kinshasa n’a toujours pas réagi officiellement, un silence qui suscite de vives préoccupations, notamment parmi les habitants de la province.
L’armée ougandaise, présente sur le sol congolais dans le cadre de la coopération militaire, est notamment déployée dans le territoire d’Irumu. Cette situation soulève des interrogations : l’Ouganda est-il toujours un allié dans la lutte contre l’ennemi commun, les ADF ? Récemment, face aux rumeurs d’un renforcement des effectifs ougandais à Irumu, les FARDC se sont contentées d’affirmer que cela s’inscrivait dans le cadre des opérations conjointes.
Pour de nombreux observateurs, ces menaces récurrentes du général Kainerugaba, relayées sur les réseaux sociaux, doivent être prises au sérieux. Ils appellent à une réaction ferme de Kinshasa et à des éclaircissements de la part des autorités ougandaises. Dans un contexte déjà volatile, le silence des dirigeants congolais ne fait qu’accroître les craintes d’une escalade dans la région.
CONGOPROFOND.NET/ buniaactualite.cd
There is no ads to display, Please add some