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Politique

RDC: Seth Kikuni dénonce la confiscation de son passeport et accuse la DGM de dérive administrative

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L’homme politique congolais Seth Kikuni, président du Parti des Modernisateurs Congolais (PMC), affirme ce mardi 18 novembre que son passeport est retenu depuis plus d’un mois par la Direction Générale de Migration (DGM), à la suite de son arrestation par l’Agence Nationale de Renseignements (ANR) à l’aéroport de N’djili. Il dénonce une « rétention arbitraire » et « une violation caractérisée » de ses droits fondamentaux.

Un passeport confisqué depuis 32 jours

Selon Seth Kikuni, la DGM détient son passeport depuis 32 jours sans fournir de justification officielle, sans notification administrative ni décision judiciaire.
Toutes ses tentatives pour récupérer le document seraient restées vaines, et l’homme politique évoque même des « pressions », « chantage » et « intimidations » de la part de certains agents.

« Je me retrouve une fois de plus prisonnier d’un régime qui bafoue mon droit constitutionnel à la libre circulation », déclare-t-il.

Le PMC dénonce un « signal dangereux » pour les libertés publiques

Le PMC, parti dirigé par Seth Kikuni, estime que cette affaire constitue « un signal préoccupant pour les acteurs politiques » et un « recul sérieux » dans la protection des libertés publiques en RDC. Le parti appelle à une transparence totale des procédures administratives et accuse certains services de l’État d’agir « en dehors de la légalité ».

Un cadre juridique clair, selon Seth Kikuni

Pour défendre ses droits, Seth Kikuni se réfère à plusieurs textes juridiques :

Article 30 de la Constitution, garantissant la liberté de circulation ;

Article 13 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ;

Article 12 du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques ;

Article 12 de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples.

Il affirme se réserver le droit d’engager des poursuites contre les agents impliqués.

Silence des autorités

Interrogées par la presse, ni la DGM ni l’ANR n’ont fourni d’explication sur les raisons de l’interpellation ni sur la rétention prolongée du document de voyage.

Un débat relancé sur les droits des opposants

Cette affaire relance le débat sur les restrictions administratives visant certaines figures politiques et les lacunes du contrôle juridictionnel sur les mesures prises par les services de sécurité.

En attendant une réaction officielle, Seth Kikuni exige la restitution immédiate de son passeport et accuse la DGM d’un « détournement de pouvoir » à des fins politiques.

Actualité

L’Institut Français / Halle de la Gombe inondé : va être exceptionnellement fermé dès ce mercredi pour réaménagement

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 Après les fortes pluies qui se sont abattues sur la capitale dans les heures du crépuscule ce mardi 18 novembre, l’Institut Français de Kinshasa / Halle de la Gombe a été gravement touché par une nouvelle montée des eaux. Face aux dégâts visibles, la direction a annoncé sur ses réseaux sociaux une fermeture exceptionnelle dès ce mercredi, afin de permettre le lancement urgent des travaux de réaménagement du site.

 

 

Un communiqué officiel publié ce mardi

 

Selon un communiqué transmis à la presse, dont CongoProfond.net a réceptionné copie, plusieurs espaces du centre culturel — la cour, les accès principaux et certaines salles — ont été submergés après l’envahissement du site par les eaux de ruissellement.

La cellule de communication explique que cette fermeture immédiate vise à engager des travaux structurels, afin de protéger durablement le complexe culturel contre les inondations à répétition, un phénomène devenu quasi systématique à chaque pluie intense dans la ville de Kinshasa.

Un problème ancien qui s’aggrave

 

Ce n’est pas la première fois que la Halle de la Gombe fait face à une telle situation. Déjà en 2024, une inondation similaire avait entraîné une fermeture partielle du site pour quelques jours, le temps de réaliser réparations et nettoyage.

 

Mais cette fois, l’ampleur des dégâts nécessite une intervention plus profonde :

réaménagement du système de drainage, consolidation des pentes,amélioration de l’évacuation des eaux,protection renforcée du bâtiment contre les débordements de la rivière Gombe.

La proximité dangereuse de la rivière Gombe

 

Situé à quelques pas de la rivière Gombe, sur l’avenue éponyme, l’Institut Français paie depuis longtemps sa proximité avec un cours d’eau au lit instable et insuffisamment maîtrisé. Les débordements réguliers provoquent souvent des dégâts dans plusieurs parcelles environnantes.

 

Combinée à un système d’évacuation défaillant dans ce périmètre, la moindre pluie intense suffit à exposer l’édifice — parfois surnommé le « consulat culturel de la France » — à des risques d’inondation aujourd’hui récurrents.

 

 

Réouverture à une date ultérieure

 

La direction n’a pas précisé la durée des travaux, mais assure que la réouverture interviendra « dès que les conditions de sécurité et d’accueil seront réunies ».

 

En attendant, plusieurs activités prévues pourraient être reportées, délocalisées ou déployées en ligne, en fonction de leur nature et des possibilités matérielles.

 

 

 

 

Enjeux : préserver un lieu culturel emblématique

 

Pilier de la vie culturelle kinoise depuis plusieurs décennies, la Halle de la Gombe accueille expositions, concerts, projections, résidences artistiques, ateliers et rencontres littéraires. Sa capacité à continuer de jouer ce rôle central dépend aujourd’hui d’une mise à niveau urgente face aux défis climatiques et aux risques hydrologiques de plus en plus marqués.

 

Avec ce chantier annoncé, l’Institut Français espère tourner définitivement la page des inondations répétitives et garantir un environnement sécurisé et durable pour les artistes et le public.

 

 

 

 

Barca Horly Fibilulu Mpia

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