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RDC : « SADIF/Ongd » plaide pour l’application effective de la Loi sur la Parité

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En marge de la clôture du mois de la femme, la Synergie d’Actions pour le Développement Intégral de la Femme ( SADIF/Ongd) a sensibilisé les mamans sur la noblesse de leur combat pour la parité, le samedi 30 mars 2019 au Centre d’accueil Kimbanguiste à Kasa-Vubu.

Face à des centaines de femmes, la coordonnatrice nationale de cette plate-forme, Dhalia Litanga Nkiaya Kolongele, a d’entrée de jeu rappelé l’historique de cette célébration qui remonte en 1977.  » Cet acte de valorisation ne doit pas être considéré par le genre féminin comme un cadeau des hommes, mais plutôt comme le résultat d’une longue lutte », a-t-elle martelé.

Sur fond du thème international : « Penser de manière égale, construire intelligemment, innover pour le changement », maman Dhalia Litanga a, non seulement, invité ses paires à apprécier la pleine mesure du chemin parcouru par les femmes à travers le monde dans le combat pour la parité, mais aussi les a encouragées à prendre des initiatives ambitieuses et à être compétitives.  » Pourquoi ne pas compter un jour une femme Présidente de la République voire Première ministre? », s’est interrogée l’activiste.

Consciente de la sous-représentation des femmes dans les organes de décision, Dhalia Litanga Nkiaya Kolongele a fait savoir à l’assistance que l’article 14 de la Constitution du 18 février 2006 instaurant le droit de la femme à une représentation équitable au sein des institutions nationales, provinciales et locales, n’est pas toujours de stricte application. D’où l’engagement de SADIF/Ongd de mener un lobbying auprès des autorités en vue de sa mise en application effective.

D’ores et déjà cette structure indique qu’il est important et urgent de traduire la loi sur la Parité dans les 4 langues nationales et d’en assurer une large vulgarisation auprès de toutes les femmes congolaises.

En ce qui lui concerne personnellement, précise la coordonnatrice, elle s’est engagée à apporter son soutien à celles qui en ont le plus besoin.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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Thérèse Kayikwamba Wagner brise le silence : “Je refuse que ma vie privée devienne un champ de bataille”

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Au cœur d’une vive polémique alimentée depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux au sujet de sa grossesse, la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, est sortie de son silence. Dans une déclaration personnelle publiée ce vendredi, la cheffe de la diplomatie congolaise dénonce des “attaques diffamatoires” et des “propos mensongers” attentatoires à sa dignité et à celle de sa famille.

Des accusations en ligne et une riposte judiciaire annoncée

Depuis quelques jours, plusieurs vidéos et publications relayées sur les réseaux sociaux ont mis en cause la vie privée de la ministre, donnant lieu à une série de commentaires virulents, souvent teintés de misogynie et de sexisme.
Face à cette campagne de dénigrement, Thérèse Kayikwamba Wagner a annoncé avoir saisi le cabinet juridique ALTIUS, basé à Bruxelles, pour engager des poursuites judiciaires pour diffamation et atteinte à la vie privée.

Les premières actions cibleront, selon sa déclaration, Péro Luwara, responsable de la chaîne CPL TV opérant depuis la Belgique, Emmanuel Banzunzi de la chaîne Bishop National basée en Suède, ainsi que le site CongoIntelligence.com.
Elle indique par ailleurs que des démarches sont en cours auprès des plateformes numériques afin de faire supprimer les contenus mensongers et identifier les auteurs de leur diffusion et monétisation.

“Protéger ma famille et poursuivre mes fonctions en toute sérénité”

La ministre d’État affirme assumer “pleinement sa responsabilité de protéger son enfant” et de poursuivre son travail “avec sérénité et concentration”, soulignant que ces attaques ont tenté de “souiller un moment d’intimité et de joie familiale” et d’affaiblir sa voix dans l’exercice de ses fonctions diplomatiques.

Au-delà de ma personne, cette action s’inscrit dans le combat de toutes les femmes contre les violences – qu’elles soient physiques ou verbales et contre le dénigrement sexiste encore présent dans nos sociétés”, a-t-elle déclaré, appelant à une prise de conscience collective sur le respect de la vie privée des femmes publiques.

Une mise au point dans un contexte délicat

Cette sortie intervient dans un contexte politique et sécuritaire tendu, alors que la République démocratique du Congo fait face à la persistance des violences dans l’Est du pays et à des enjeux diplomatiques majeurs.
Thérèse Kayikwamba Wagner rappelle qu’elle entend se concentrer sur “la défense de la souveraineté nationale, la protection des populations et la recherche de la paix”, laissant à son équipe juridique “le soin de mener à terme le travail engagé” sur le plan judiciaire.

Une parole rare, un signal fort

Connue pour sa réserve médiatique, la ministre a voulu cette fois marquer un coup d’arrêt à ce qu’elle qualifie de “banalisation du mensonge”. Son message se veut à la fois personnel et symbolique : aucune femme, publique ou non, ne devrait voir sa vie privée transformée en champ de bataille.

Tchèques Bukasa

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