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RDC: risque maximal que le pays tombe dans l’anarchie après les élections !

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La campagne électorale a déjà fait ses premiers martyrs: 2 à Lubumbashi et plusieurs blessés; 3 à
Kalemie ce mercredi matin, d’après certaines sources; sans compter des taches noires de Kindu, Lubumbashi, etc. dans ce processus en cours.

À 11 jours des élections, le ciel devient de plus en plus nuageux dans le microcosme politique national.

Des accrochages entre partisans des candidats rivaux, incendies des bâtiments publics et véhicules privés, interventions de la Police…, la liste est non exhaustive.

Risque de déraillement de la campagne électorale

Le train de la campagne électorale est sur une pente raide. Il y a risque de déraillement si l’on ne fait pas attention.

Toutes les parties prenantes doivent faire preuve de responsabilité.

« Si le processus actuel déraille, il y a 99% de risques que le pays sombre dans l’anarchie », estime José Nawej du quotidien Forum des As.

A sa suite, des observateurs avertis sont d’avis qu’il vaut mieux prévenir tous les « sous-fifres de service et les pyromanes » qui soufflent sur de la braise: « la chienlit ne profiterait à personne. Sauf à ceux-là qui parient matin, midi et soir -depuis des lustres- sur le chaos ».

Quand on sait que plusieurs ont du mal à délaisser le pouvoir après autant d’années de gestion calamiteuse, ceux-là n’ont fait que du chaos un objectif politique.

Ils n’attendent que le désordre pour activer leur plan sordide de balkanisation. Si les élections ne sont pas organisées dans le délai, cela risque la mise à mort de la paix tant rêvée.

Beaucoup vont recourir à la mise en application de leur version du « Plan B », cher aux évêques.

Cette perspective fera la joie des soi-disants acteurs politiques qui ont dû gober leur honte pour aller à ce scrutin. Ils se sont fait hara-kiri, à tort ou à raison, pour être alignés comme candidats.

D’autant plus, même au sein du FCC, les élections ne plaisent pas à tous.

On en voit peu ou pas qui battent campagne pour le dauphin choisi par l’Autorité morale du Front commun pour le Congo( FCC), Joseph Kabila en personne. Porter même un T-shirt à son effigie pose problème pour certains.
La perspective du vote-sanction comme en 2011 donne des idées à certains. D’autant plus qu’il charrie l’idée de perte des avantages et de privilèges.

C’est pourquoi beaucoup, tel que le premier ministre Bruno Tshibala n’ont pas daigné se soumettre au verdict populaire.

Ainsi donc, la ligue des anti-élections, du dedans comme du dehors, travaillent d’arrache- pied a l’approche du jour fatidique.

Pour ce, ils vont multiplier des embûches, des stratagèmes malveillants à l’approche du 23 décembre.

Pendant ce temps, le Congolais lambda lui se préoccupe plus des fêtes de Noël et de Bonane.
Que va-t-il manger? Comment va-t-il s’habiller?
Comment va-t-il acheter des cadeaux à ses enfants ?

Entretemps, l’argent ne se promène que dans les poches des candidats.
 » Nga na ko voter kaka député oyo akopesa nga mbongo, » raconte une habitante de Kinshasa.

TMB/ CONGOPROFOND. NET

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RDC–Rwanda : Patrick Muyaya recadre Kigali sur la réouverture de l’aéroport de Goma

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Le gouvernement congolais ne transigera pas sur sa souveraineté. Réagissant au refus du Rwanda de voir rouvrir l’aéroport de Goma, annoncé par le président Emmanuel Macron lors de la Conférence humanitaire sur la région des Grands Lacs, le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, a tenu à remettre les pendules à l’heure, ce même 30 octobre 2025.

« La réouverture de l’aéroport de Goma se fera uniquement sur autorisation des autorités congolaises et uniquement pour des vols humanitaires qui seront effectués en journée », a affirmé le porte-parole du gouvernement.

Une mise au point claire, en réponse à la prétention de Kigali de se prononcer sur une question qui ne relève que de la souveraineté de la République démocratique du Congo. Muyaya dénonce ainsi « l’agitation du père, le Rwanda, encore moins celle du fils, le M23 », qui ne saurait remettre en cause la décision des autorités légitimes de Kinshasa.

Le ministre a rappelé que la Conférence de Paris, présidée par Emmanuel Macron et coparrainée par le président togolais Faure Gnassingbé, s’est tenue dans un esprit de solidarité et d’urgence humanitaire, pour venir en aide à des millions de femmes et d’enfants congolais victimes de la guerre d’agression menée par le Rwanda et ses supplétifs du M23.

« Vouloir marchander ou s’opposer à une intervention humanitaire urgente en faveur de nos compatriotes est non seulement un déni, mais aussi une autre preuve de la barbarie et du cynisme de ceux qui gouvernent par crimes », a ajouté Muyaya, dans une déclaration ferme.

Le ministre a également indiqué que les déplacés congolais réfugiés au Burundi pourront recevoir de l’aide humanitaire via l’aéroport de Bujumbura, preuve de la coordination régionale en cours pour répondre à l’urgence humanitaire.

« À Paris comme à Bruxelles, notre voix a été clairement portée et surtout entendue. Une voix qui demande la vérité, la justice et la paix, une paix durable », a conclu Patrick Muyaya, réaffirmant la détermination du gouvernement congolais à défendre la souveraineté nationale et à protéger les populations du Kivu, victimes d’une guerre imposée.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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