Analyses et points de vue
RDC : Quand l’accessoire prime sur l’essentiel (Tribune de Paul Tshutshu Kitutu Nya Bonama, Activiste/Mouvement citoyen « Réveil citoyen Congolais »)
La parole de l’homme politique congolais est passager, même au sommet de l’Etat.
A ce 1er mandat présidentiel finissant de Felix TSHILOMBO, force est de constater un bilan macabre, sombre, chaotique, pourtant nous avons attendu un Congo nouveau. » Je ferai du Congo l’Allemagne de l’Afrique… », extrait du discours de Monsieur Félix Beton.
Plus de 200 voyages du président de la Republique, en Jet privé, sans compassion de la situation à l’Est, de la misère du pays, du taux de chômage, l’argent du contribuable congolais volatilisé, près de 500 millions de dollars américains à ce jour pour les deplacements du chef, etc. Oui, le Président aime le confort, on parlerai même d’un enrichissement dû à sa position. Il ne délégue pas, les voyages destinés aux ministres sont faits par « Beton » !
La vie privée du chef de l’Etat exposée par les services de securité, quel scandale !
Le peuple en a marre de voir un club d’amis, sans experience professionnelle, à la tête du pays. Des bandits aux commandes sans vergogne qui font preuve d’incompétence notoire, d’amateurisme, de jouissance et de corruption.
Subjectivité au sommet, incapacité de donner au peuple ce qu’il demande. « Nous avons tendance à dire que Kabila n’etait pas si mauvais ». Le Rwanda toujours au chevet de la RDC, « Beton » incapable de s’imposer.
La proliferation du tribalisme à outrance. Il suffit de voir la composition de la présidence de la République, tous kasaïens intouchables. Pour preuve, les taxis motards devenus incontrolables.
Une corruption soutenue
Projet « 100 jours », projet « Tshilejelu », la gratuité de l’enseignement, l’appui à l’épidémie de Covid-19, etc.
Les condamnés d’hier, acquittés aujourd’hui. Aucun retour de fonds au trésor public, une justice instrumentalisée. Or, il est difficle de décoller avec une justice corrompue.
La liberté d’expression, la vérité d’expression deviennent dangereuses, les manifestations pacifiques reprimées par les forces de l’ordre (Cas du 22 avril 2022, marche de la coalition Lamuka-Fcc repoussée violemment par la police pour vouloir exiger un consensus autour des reformes électorales).
A la veille des élections de 2023, qui nous paraissent inopportunes, le peuple congolais devrait faire face ( une fois de plus) à une crise politique, à la manipulation de ses dirigeants plus soucieux de leur positionnement que l’avenir du pays.
Avec plusieurs sorties médiatiques ratées du président de la République ( Mboka ekufa kala, eloko ya ko bongisa eza te !; critiques sur la médiocrité des enseignants et sur la faiblesse de nos forces armées, etc…), il ne nous reste plus qu’à lui rappeler que le poisson pourrissant par la tête, la responsabilité de l’échec du pays incombe uniquement au chef, à lui seul.
Dossier à suivre.
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Analyses et points de vue
La drogue et la guerre à l’Est de la RDC ! ( Tribune de Mingiedi Mbala N’zeteke Charlie Jephthé/Activiste, Penseur et Notable de Madimba)
Activiste et Notable de Madimba, Charlie Jephthé Mingiedi Mbala N’zekete n’y va pas de main morte. En libre penseur dénonce ce qui se vit à l’Est de la RDC. Un cocktail Molotov bien huillé: les drogués commettent des crimes ! Ils sont dans l’état second. Ils décapitent, tuent et massacres des êtres humains sous l’effet de la drogue. Les pillages de ressources s’accompagnent de la drogue.
Ce sont les exactions qui viennent encore de sévir en Ituri où 46 paisibles citoyens congolais ont été égorgés par les soi-disant éléments des ADF, communément appelés rebelles Ougandais, qui massacrent les congolais dans leur propre pays sous la barbe du gouvernement et de la MONUSCO.
C’est la manière dont ils tuent les hommes, femmes et les enfants qui m’a poussé à faire des investigations sur leur comportement et je suis parvenu à conclure qu’ils le faisaient sous les effets de la DROGUE.
Et je me suis dit dans mon for intérieur que si et seulement si l’État congolais se penche sur le trafic de la drogue à l’Est de notre pays, il pourra mettre fin à toutes ces atrocités et à la guerre qui a élu domicile sur cette partie de la RDC durant des décennies.
Tout le monde sait que la guerre de l’Est de notre pays est une guerre des minerais, et c’est le conflit le plus meurtrier depuis la deuxième guerre mondiale.
Si la guerre persiste à l’Est de notre pays, c’est parce que ces groupes armés sont financés par les exploitants des minerais illégaux.
En réalité ce qui se passe à l’Est de la RDC est la répétition de ce que le tyran roi des belges Léopold II a fait subir aux congolais pour s’enrichir.
C’est la raison pour laquelle, ils ont surnommé l’Est de la RDC « LE TRÉSOR GÉOLOGIQUE », qui regorge des minerais nécessaires à la prospérité de l’avancement technologique:
– Le Tungstène
– L’Etain
– Le Tantale
– L’Or …
Nous sommes témoins de la manière dont le sud de la RDC est pillé systématiquement par les multinationales et comment les groupes armés pillent aussi à leur tour l’Est de la RDC pour le compte bien sûr de ces mêmes multinationales;
Certains groupes armés sont des étrangers ( ADF, FDLR, M23, AL SHEBAB) et les autres sont apparemment des Congolais. Leur source financière provient des minerais de l’Est de notre pays.
L’Est de la RDC est rongé par les forces armées sans foi ni loi…
En commerçant avec les groupes armés à l’Est de la RDC, l’industrie électronique ( toutes sortes de marques) finance d’une manière ou d’une autre cette sale guerre qui fait vivre la désolation pour ne pas dire l’enfer au peuple congolais de cette partie de la RDC.
Ces multinationales ne pouvant se salir les mains directement, elles ont sollicité les services des narcotrafiquants.
Ces barons de la drogue travaillent dans ce qu’on appelle : » LE CRIME ORGANISÉ ».
Le crime organisé n’a pas besoin d’une autorisation pour opérer dans un pays . Ces criminels donc les barons de la drogue entrent où ils veulent, quand ils veulent et obligent le pouvoir politique à se soumettre à leur volonté.
C’est la drogue qui fait que l’Est de la RDC puisse rentrer en léthargie, puis l’excitation et la folie prennent le dessus. Ces hommes, quand ils prennent ces différents stupéfiants, entrent dans un autre monde où ils se croient invincibles ou invulnérables et la peur et la pitié n’existent plus pour eux. Quand leurs chefs, leur ont donné leur dose, ils seraient prêts à faire n’importe quoi !
Voilà comment toutes ces exactions sont entrain de se commettre par ces hommes armés à l’Est de notre pays.
La DROGUE ? Oui, parlons-en !
Ce sont les Anglais qui sont à la base de tout ça. En voulant exporter à tout prix en Chine, ils ont créé l’OPIUM qui est l’ancêtre de toutes sortes des drogues.
L’opium engendra la MORPHINE ( qui fit la potion magique que les soldats de la guerre de sécession américaine utilisaient au front). La morphine engendra la COCAÏNE, celle-ci à son tour va engendrer l’HÉROÏNE avec toutes sortes d’amphétamine et crack.
Sans oublier la marijuana, autrement appelé cannabis ou encore le chanvre, et surtout le KHAT ou KAT ou KATY ou encore QAT que les djihadistes somaliens Shebab utilisent… Cette feuille de Khat vient du Kenya pour fournir à la Somalie chez les miliciens qui sont devenus des mercenaires à l’Est de la RDC.
Une chose qu’il faut retenir, est que la drogue marche bien là où il y a la corruption.
Or la RDC occupe la 162ème place sur 184 pays classés dans l’indice de perception de la corruption, indique un rapport annuel sorti en janvier 2023 par l’organisation Transparency International. Et de marteler que la RDC est parmi le Top 15 des pays les plus corrompus du monde.
Le narcotrafic est un danger permanant pour la RDC.
Les conséquences de la drogue sont : la corruption, la mafia, le meurtre et la guerre sanglante.
Toute cette sale guerre de l’Est de la RDC ne tient que par la drogue.
C’est une tragédie pour la sous-région des Grands-lacs.
C’est la drogue qui déstabilise notre pays et attise la violence partout, plus précisément à l’Est de notre pays.
L’État congolais doit investir dans ce domaine pour cerner les narcotrafiquants ( qui se font passer pour des hommes d’affaires) et réduire suffisamment le trafic de drogue dans notre pays.
L’État congolais doit créer une brigade antidrogue dans la Police Nationale Congolaise et surtout au niveau de la législation, donc renforcer la loi en l’actualisant.
Avec la présence de la MONUSCO à l’Est de la RDC, je me pose la question de savoir pourquoi il n’y a pas un bureau de l’ONUDC (Office des Nations Unies contre les Drogues et les Crimes) ?
Et ça fait vraiment bizarre de constater la présence omniprésente de l’AFRICOM ( Africa Command USA) qui est opérationnel à l’Est de la RDC depuis 2010 sans penser à ouvrir un bureau la DEA ( Drug Enforcement Adminitration)…
La DEA qui soutient au moins 80 bureaux dans 58 pays au monde.
Personne ne vient déranger les narcotrafiquants à l’Est de notre pays.
Nous avons vu même un avion (jet) sur les réseaux sociaux, décoller sur une route en terre battue truffée des trous et rempli des minerais.
Cette situation est tellement dramatique que nous constatons impuissament au déclin de la jeunesse congolaise. Ce qui a créé cette bombe à retardement qu’on appelle les « KULUNAS » et surtout les jeunes éléments incontrôlés que les groupes armés recrutent.
Qui sont les gros bonnets de la drogue en RDC ?
Là où le bât blesse, c’est de voir les hauts gradés dans les FARDC et la PNC qui sont impliqués dans le trafic de la drogue. S’ils ne sont pas impliqués directement, ils protègent ces barons de la drogue. (Certains barons ont même le soutien de ceux là qui se font passer pour des grands hommes de Dieu de la RDC.)
Car les narcotrafiquants n’amenent pas seulement les cargaisons des drogues mais aussi des armes.
La dépendance est très forte en RDC et surtout à l’Est de notre pays.
Ceux qui tombent dédans sans se rendre compte, et finissent par poser des actes criminels pour payer leur drogue.
Ils souffrent de la PARANOÏA et de l’HALLUCINATION.
L’État congolais doit mettre un budget colossal pour combattre ce fléau (Kuluna et surtout les éléments des groupes armés ).
Les troubles d’ordre psychologique, d’hallucinations, des désordres mentaux sont les effets néfastes de la drogue… Certains ne sont mêmes pas conscients de ce qu’ils font, ils pourraient tuer quelqu’un sans le savoir.
Il faut des centres des désintoxications pour venir en aide aux toxicomanes.
J’ai apprécié la façon dont certains Kulunas aux centres du Service National à Kanyama Kasese et ailleurs mais ce n’est pas suffisant. Il faut d’abord les désintoxiquer et seulement après leur trouver une occupation.
Il faut une unité spécialisée dans la lutte contre la drogue et la criminalité: la brigade de stup, donc des stupéfiants, qui sera une affiliation du ministère de la Justice et Garde des sceaux.
La police doit être bien équipée et très bien formée. Ce sont les atouts volontiers mis en avant.
On doit reconnaître que les pays qui sont en mesure de combattre le crime organisé sont rares surtout dans notre continent.
Nos députés doivent voter une loi contre le blanchiment de l’argent qui doit permettre aux autorités compétentes de confisquer les biens immobiliers et autres en cas de doute sur l’origine des fonds ayant servi leur achat ou leur construction.
Voici ma petite contribution si et seulement si l’État congolais veut mettre fin à la guerre de l’Est de la RDC, il doit commencer par démanteler le trafic de la drogue.
Je ne terminerai pas ma tribune sans joindre ma voix à celle de docteur Denis MUKWEGE pour réclamer et exiger le Tribunal pénal international pour la RDC.
Mingiedi Mbala N’zeteke Charlie Jephthé;
Activiste, le Penseur et Notable de Madimba.
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