K-WA Advertising

Connect with us

À la Une

RDC/Présidentielle 2018 : Zoé Kabila tire à boulet rouge sur l’accord de Nairobi

Published

on

Zoé Kabila, coordonnateur de la cellule Jeunesse à l’équipe de campagne du Front commun pour le Congo( FCC), n’a pas ménagé l’accord de Nairobi au cours d’un entretien avec la coordination provinciale de la Jeunesse au Sud-Kivu.

 » Où avez-vous vu les gens se partager des postes sans élection? Déjà ils se partagent des tâches, ohhh moi je serai president, moi je serai premier ministre, mais quand ils passent, ils n’ont rien comme projet de société. Ce qui prouve qu’ils n’ont rien à offrir à la société. C’est pourquoi ils ne vendent rien que du vent ! », a lâché le député Zoé Kabila devant des centaines des militants venus l’écouter.

Dans ce face-à-face, plusieurs autres questions ont étés abordées, notamment autour du message de la plate-forme « Lamuka » qui refuse la machine à voter en RDC.

 » Je vous amene un message de paix, pas de troubles comme celui des opposants qui vous poussent au boycott des élections, également à brûler les bureaux et centres de vote, car ils ne sont pas prêts pour les élections. Nous, nous allons gagner ces élections, car nous avons une jeunesse mature. Mais les autres n’ont qu’un message de destruction. Nous avons la grande chance, nous de la Majorité, parce que nos adversaires ont des messages qu’aucune jeunesse responsable ne peut avaler. Le gouvernement organise les élections le 23 décembre », s’est ainsi exprimé le jeune frère du Chef de l’Etat.

Il convient de noter que cette rencontre avec la jeunesse, pour préparer l’arrivée d’Emmanuel Ramazani Shadari à Bukavu, intervient quelques jours seulement après le passage de LAMUKA et CACH dans cette partie du pays.

Shukuru Ntwali/CONGOPROFOND.NET


There is no ads to display, Please add some
Spread the love

À la Une

Menaces répétées du chef de l’UPDF sur Bunia : Le silence des autorités inquiète la population 

Published

on

Depuis le 15 février 2025, le général Muhoozi Kainerugaba, chef d’état-major de l’armée ougandaise (UPDF), multiplie les déclarations menaçantes à l’encontre de la ville de Bunia, évoquant une possible attaque ou l’envoi de ses troupes dans la région. Malgré la gravité de ces propos, les autorités congolaises, tant au niveau provincial qu’à Kinshasa, restent étrangement silencieuses.

Cette absence de réaction alimente l’inquiétude grandissante de la population, plongée dans un climat de peur et d’incertitude.

Ces menaces interviennent alors que le vice-ministre de la Défense séjourne en Ituri, une région déjà fragilisée par des tensions sécuritaires. En août 2024, un drone de l’armée ougandaise s’était écrasé à Kotoni, dans le territoire de Djugu, une zone où l’UPDF n’est pourtant pas censée opérer. Cet incident avait déjà soulevé des questions sur les activités ougandaises en RDC.

Par ailleurs, un rapport des experts des Nations-Unies datant de juillet 2024 a accusé l’Ouganda de soutenir le Rwanda, pays agresseur de la RDC. Selon ce document, Kampala aurait facilité le transit des troupes du M23 sans aucune restriction. Malgré ces révélations, la RDC continue de collaborer militairement avec l’Ouganda dans le cadre d’opérations conjointes FARDC-UPDF, une coopération en place depuis novembre 2021. Cependant, l’efficacité de ces opérations est vivement critiquée sur le terrain.

En novembre 2024, la question avait été abordée lors d’une rencontre entre le président Félix Tshisekedi et son homologue ougandais à Kampala. Peu après, une dizaine de députés congolais se sont déplacés en Ouganda pour notamment évoquer cette question.

Le répondant de l’UPDF n’est pas à sa première déclaration du genre.
Déjà en décembre 2024, la ministre d’État des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, avait convoqué le chargé d’affaires ougandais en RDC, Matata Twaha, pour exiger des explications concernant les propos jugés « déplacés » du général Kainerugaba. Ce dernier avait, via des messages publiés sur X, menacé les mercenaires blancs opérant aux côtés des FARDC dans l’est de la RDC, promettant de les attaquer à partir du 2 janvier 2025. Bien que le tweet ait été supprimé, les inquiétudes demeurent.

Aujourd’hui, c’est la ville de Bunia qui est directement visée par ces menaces. Pourtant, Kinshasa n’a toujours pas réagi officiellement, un silence qui suscite de vives préoccupations, notamment parmi les habitants de la province.

L’armée ougandaise, présente sur le sol congolais dans le cadre de la coopération militaire, est notamment déployée dans le territoire d’Irumu. Cette situation soulève des interrogations : l’Ouganda est-il toujours un allié dans la lutte contre l’ennemi commun, les ADF ? Récemment, face aux rumeurs d’un renforcement des effectifs ougandais à Irumu, les FARDC se sont contentées d’affirmer que cela s’inscrivait dans le cadre des opérations conjointes.

Pour de nombreux observateurs, ces menaces récurrentes du général Kainerugaba, relayées sur les réseaux sociaux, doivent être prises au sérieux. Ils appellent à une réaction ferme de Kinshasa et à des éclaircissements de la part des autorités ougandaises. Dans un contexte déjà volatile, le silence des dirigeants congolais ne fait qu’accroître les craintes d’une escalade dans la région.

CONGOPROFOND.NET/ buniaactualite.cd


There is no ads to display, Please add some
Spread the love
Continue Reading

Bientôt le magazine CONGO PROFOND dans les kiosques à journaux : Simplicité, Pertinence et Découverte