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RDC-Namibie: à Windhoek, F. Tshisekedi toujours apôtre du changement et de l’Etat de droit

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A l’issue de sa rencontre avec son homologue Hage Geingob, président de la Namibie, à windhoek, ce mardi 26 février 2019, le président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’est livré devant la presse.

Tout d’abord, il a évoqué le motif de sa visite en Namibie.  » Nous venons solliciter le soutien de nos frères de la SADC pour éradiquer définitivement les différentes rébellions », a précisé Félix Tshisekedi. Cette situation d’insécurité à l’est de son pays étant parmi ses préoccupations, il a réaffirmé sa volonté à y mettre fin.

Parlant de la corruption qui gangrène la classe politique à propos des élections des gouverneurs et sénateurs, le numéro 1 de la RDC a martelé: « l’une des premières choses que j’inviterai la classe politique à faire, c’est de réfléchir sur ce mode d’élection des gouverneurs des provinces et des sénateurs. C’est ce mode d’élection qui est à la base de la corruption et donc il faut réfléchir sur la manière de changer et de donner au peuple, de la même manière que pour les élections législatives nationales, provinciales et présidentielle, le droit de voter directement, de choisir directement ses élus ».

Cette corruption décriée par plusieurs candidats, convient-il de souligner, a reveillé le conseiller spécial en matière de bonne gouvernance, le professeur Luzolo Bambi, lequel a invité le parquet général à ouvrir une information judiciaire contre des élus provinciaux, des candidats aux élections sénatoriales et des gouverneurs de provinces soupçonnés de corruption, selon une lettre circulant sur les réseaux sociaux.

A la question concernant les droits de l’homme, le président de la République Démocratique du Congo s’est vu indigné de la comparaison recurrente de son impérium en tant que chef de l’état.
« Je ne comprend pas du tout cette invitation à me démarquer du pouvoir de Kabila. J’ai amené ma méthode parce que le pouvoir de Kabila a fait son temps. Maintenant, le mien commence donc il n’y a pas de démarcation à provoquer là… Dans les prochains jours, il y aura libération des prisonniers politiques « , a-t-il révelé.

Il a rappelé qu’une méthode est déjà mise en place depuis sa prise du pouvoir: celle de lutter contre l’impunité. Cela s’est démontré par les arrestations des officiers responsables de la mort des étudiants à Lubumbashi, la libre circulation du député national Martin Fayulu qui organise des meetings où il veut pour reclamer sa vérité des urnes, etc.  » Je veux qu’à la fin de mon mandat, on ne parle plus des arrestations arbitraires », a-t-il conclu.

En somme, le Chef de l’Etat est revenu sur ses messages forts liés au changement, à la lutte contre la corruption et pour l’instauration d’un Etat de droit.

BM/CONGOPROFOND.NET

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Maluku/Kinshasa : 12 miliciens Mobondo neutralisés, 2 militaires FARDC tués lors d’affrontements

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De violents affrontements ont opposé, le week-end du 20 au 21 décembre 2025, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) à des éléments de la milice Mobondo dans la commune rurale de Maluku, située à l’est de la ville de Kinshasa.

Le bilan provisoire fait état de douze miliciens neutralisés et de deux militaires des FARDC tombés au combat, selon des sources sécuritaires locales.

D’après les informations recueillies sur place, les combats ont éclaté à la suite d’une opération de ratissage menée par l’armée régulière. Cette opération visait à contenir l’avancée de ce groupe armé, actif depuis plusieurs mois dans les provinces du Maï-Ndombe et du Kwilu, et désormais signalé dans certaines zones périphériques de la capitale, notamment à Maluku ainsi que dans certaines entités de la commune de la N’sele.

La milice Mobondo, souvent présentée comme proche de certaines communautés de la province de Kwango, est accusée par des notables locaux et des organisations communautaires de violences ciblées, de déplacements forcés de populations et d’occupations illégales de terres.
Ces accusations concernent particulièrement les communautés Teke, qui dénoncent une insécurité persistante dans leurs terroirs ancestraux, y compris aux abords immédiats de Kinshasa.

Face à cette situation, la structure « Intellectuels Teke » affirme suivre avec inquiétude l’évolution de ces violences. Elle appelle les autorités nationales à renforcer la protection des civils, à rétablir l’autorité de l’État dans les zones affectées et à diligenter des enquêtes indépendantes sur les exactions signalées.
La structure exhorte également les partenaires internationaux à s’intéresser à cette crise sécuritaire dans l’ouest de la RDC, souvent éclipsée par les conflits armés à l’est du pays.

En attendant, le calme demeure précaire à Maluku. Des mouvements de populations ont été observés après les affrontements, tandis que les FARDC annoncent le maintien de leur dispositif sécuritaire afin d’empêcher toute nouvelle incursion des miliciens Mobondo dans la périphérie de la capitale.

Barca Horly Fibilulu Mpia

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