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RDC: Muzito désapprouve la première semaine de gouvernance de Félix Tshisekedi

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Adolphe Muzito, un des leaders de la coalition LAMUKA n’approuve pas la gouvernance de Félix Tshisekedi à une semaine de son mandat.

En fait l’ ancien 1er Ministre et membre de Lamuka est opposé à l’approche du chef de l’ État sur certaines décisions prises au courant de la semaine.

Intervenant ce dimanche 3 février 2019 sur le Journal Afrique de TV5 Monde, il déclare illégale la procédure utilisée par Félix Tshisekedi pour régenter le pays.  »Je désapprouve son approche du moins du point de vue de la forme. J’ai constaté que son cabinet et en son nom a tendance à donner des instructions aux fonctionnaires, aux ministres sans passer par la primature, leur demandant de suspendre, de révoquer tel ou tel autre directeur général.C’est une procédure qui est illégale dans la mesure où le président de la République, chef de l’État dans le cadre de nos institutions n’a pas pouvoir de gestion des compétences qui relèvent du gouvernemen », a déclaré Adolphe Muzito.

En résumé, l’ancien cadre du PALU juge négatif le bilan de la première semaine de gouvernance de Félix Tshisekedi sur le plan de la forme après sa prestation de serment le 24 janvier 2019. “Je n’apprécie pas cette façon de faire où le directeur de cabinet au nom du président de la République a tendance à donner des instructions aux collaborateurs de ministres ou aux ministres eux-mêmes sans passer par le chef du gouvernement”, ajoute-t-il.

Signalons que Félix Tshisekedi a pris un certain nombre de mesures soit par son directeur de cabinet, soit signé quelques ordonnances. Ces dernières portent nomination entre autre du directeur de son cabinet Vital Kamerhe, du conseiller spécial en matière de sécurité François Beya Kasonga. Il y a aussi la suspension du directeur général de Transco ou encore l’annulation du contrat AGI sur le contrôle des flux téléphoniques.

Par ailleurs, le président de la république effectuera sa première sortie hors du pays depuis son investiture.
Il se rend ce lundi à Luanda en Angola avant les étapes de Nairobi (Kenya) et Brazzaville ( République du Congo).

TMB/ CONGOPROFOND.NET


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RDC : Denise Nyakeru Tshisekedi encourage les femmes journalistes à dénoncer toute forme d’harcèlement sexuel en milieu professionnel

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Pendant deux jours, soit du 20 au 21 mars 2023, les professionnels des médias ont fait un état des lieux sur la situation des femmes des médias en Afrique Francophone autour du thème: « Harcèlement sexuel dans la sphère médiatique ».

Cette rencontre était une occasion pour les femmes des médias, en particulier, et journalistes professionnels en général et celles des médias sociaux (Tik-tok, Facebook, Twitter, LinkedIn, YouTube et Instagram ) de partager sans tabous les expériences vécues en matière de harcèlement sexuel et proposer des pistes de solutions pour bannir ce fléau qui prend de l’ampleur et freine l’épanouissement de la femme dans la profession.

La Distinguée Première Dame de la RDC qui milite pour la promotion et la défense des droits des femmes a participé personnellement à ces travaux.

Prenant la parole à cette occasion, Denise NYAKERU TSHISEKEDI a exhorté les professionnels des médias à dénoncer tout acte de violence dont ils peuvent être victimes ou témoins.

 » Vous professionnels des médias avez appris à traiter l’information et à la diffuser de manière efficace, parlez du harcèlement sexuel que subit vos collègues ou que vous subissez pour que l’aide vous soit apportée. Ce n’est que par cette façon de procéder que les prédateurs sexuels seront mis hors d’état de nuire« .

La Présidente de la Fondation DNT a par la suite encouragé les professionnels des médias à prôner l’éthique et le respect de la déontologie dans la profession.

A l’issue de ces travaux, les participants ont formulé des recommandations ci-dessous :

-Sur le plan institutionnel que la RDC prenne certaines mesures pour protéger la jeune journaliste et celle qui mérite une montée en grade;

-Mettre en place une brigade anti harcèlement qui servira aux femmes et hommes victimes d’harcèlement dans le domaine des médias de pouvoir adresser leurs plaintes de manière anonyme afin de dénoncer leurs boureaux;

-Promouvoir les femmes à des postes de décision;

-Les femmes doivent encourager les autres femmes.

Ce document a été remis à la ministre de la Culture et art, représentant le gouvernement, pour la mise en application de ces résolutions.

 

Selon le Président de la Fondation Zacharie Bababaswe (FOZABA), initiateur de cette conférence, la mission de ces travaux est de:

.Donner aux femmes des médias des éléments de langage de lutte

contre le harcèlement;

•Faire de la dénonciation un devoir pour les femmes des médias;

•Faire des femmes des médias des porte-voix de la lutte;

•Fournir les informations sur la marche à suivre pour se protéger sans compromettre son avenir;

•Réduire le harcèlement dans la profession par la connaissance du

sujet.

 

Cette conférence est le fruit d’une collaboration entre la Fondation Zacharie Bababaswe et la Fondation Denise NYAKERU TSHISEKEDI

 

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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