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Culture

RDC/MUSIQUE : Pascal Tabu Ley, déjà 8 ans dans l’au-delà

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30 novembre 2013 – 30 novembre 2021, il fera aujourd’hui 8 ans, jour pour jour, depuis que ce grand baobab de la musique congolaise, a quitté le monde des vivants.

Ce fut à l’hôpital St Luc de Bruxelles, que Seigneur Ley était décédé à l’âge de 73 ans, de suite d’un accident vasculaire cérébral dont il était victime depuis 2008.

Né le 13 novembre 1940 à Bagata, dans la province de Bandundu ( aujourd’hui Kwilu), Pascal Sinamoyi Tabu, de son vrai nom, connut un parcours musical élogieux, qu’il va mélanger avec une vie politique.

En dehors de ses prestations à l’Eglise et dans les chorales scolaires, sa vie artistique a comme repère, l’année 1950 pendant laquelle il va commencer ses compositions.

En 1956, il participe à une séance d’enregistrement avec Joseph Kabasele dit Grand Kallé, qui l’engage au sein de son orchestre African Jazz.

Tabu Ley va proposer plusieurs titres à son nouveau patron, à l’instar de Kelya, Adios Teté, Bombon sucré,… et sera connu du grand public.

Il quitte cette formation en novembre 1960, pour créer son propre orchestre African Fiesta Flash dans lequel près de 200 chansons furent composées.

Cet orchestre s’est rendu à Brazzaville, Montréal et à Bruxelles à l’exposition universelle de 1967.

A partir de ce moment, Tabu Ley va connaître une émergence dans le domaine de la musique, qui lui a valu une notoriété sur la scène aussi bien nationale qu’internationale.

Pascal Tabu fut aussi un homme politique.

A la suite de la décision de la zaïrianisation prise en 1971 par le Président Mobutu, Pascal Tabu devient Tabu Ley.

En conséquence, il va préférer prendre de la distance avec le régime de Mobutu pour s’exiler aux États-Unis et en Belgique, d’où il prendra partie contre la dictature du Maréchal.

Il rentre au pays après la chute du régime et va participer à la vie politique du pays, tout en poursuivant sa carrière artistique.

Il sera alors nommé député à l’Assemblée consultative et legislative de la transition.

A cette occasion, il se rapprochera, en 2005, avec le parti politique Rassemblement congolais pour la démocratie « RCD » et deviendra Vice-Gouverneur de la ville de Kinshasa.

En 46 ans de carrière musicale, Rochereau Tabu Ley a produit près de trois mille chansons, nous rapportent plusieurs sources, que l’on ne pourra citer tous.

De manière non exhaustive, citons: Sorozo, Maze, Pitié, Fetiche, Mpeve ya longo, Jupsie, etc.

Certes, il a laissé une œuvre grandiose comme héritage, non seulement pour sa famille biologique, mais aussi pour la jeunesse montante.

Somme toute, il est incontestable que cette icône de la musique africaine en général et congolaise en particulier, reste gravée dans la mémoire collective.

La ville de Kinshasa l’a immortalisé, le 13 décembre 2013, lors de ses obsèques au Palais du peuple, en attribuant son nom, à l’une des avenues de la commune de la Gombe.

Il s’agit de l’avenue Tombalbaye qui est devenue désormais avenue Pascal Tabu Ley.

L’artiste Koffi Olomide a eu à l’honorer de son vivant, à travers la création du concept  » Koffi chante Tabu Ley « .

Aussi, rappelons-le, que les oeuvres de Tabu Ley constituent actuellement une source d’inspiration pour bon nombre d’artistes congolais.

Notons avec attention que né en novembre, Tabu Ley est aussi décédé en novembre. C’est aussi en novembre qu’il a quitté l’orchestre de Grand Kallé.

Bravo à l’artiste pour son travail riche. Qu’il repose en paix !

Jules KISEMA/CONGOPROFOND.NET


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Kinshasa : La CORAP projette un sit-in devant la direction générale de la Snel, le 30 mars 2023

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La coalition des organisations de la société civile pour le suivi des réformes de l’action publique » Toboyi molili » (CORAP), lance un appel à mobilisation générale pour jeudi 30 mars 2023. Un sit-in devant la direction générale de la Snel dans la commune de la GOMBE sur croisement des avenues Justice et Batetela suffit pour exiger l’accès pour tous à l’électricité.

Après plusieurs activités de sensibilisation, la CORAP se voit dans l’obligation d’appuyer à l’accélérateur dans le but de rappeler et exiger aux dirigeants de l’entreprise de l’état congolais l’amélioration de la qualité de la desserte à l’électricité. Un moyen de pression qui pourra payer cash si le message est ciblé et/ou arrive à destination croit-elle.

Les coupures intempestives, les délestages, le clientélisme dans la distribution d’électricité dans les quartiers prioritaires de Kinshasa, tous ces maux démontrent noir sur blanc que la ville province de Kinshasa ne reflète pas l’image d’une capitale et siège des institutions du pays.

Les conséquences des problèmes évoqués provoquent d’énormes difficultés dans la cuisson des aliments, de blanchir les habits après leur lessive et de l’insécurité la nuit ; difficulté pour les élèves et étudiants de revoir leurs notes, les dépenses supplémentaires pour subvenir aux besoins familiaux, les pannes de transformateurs, la facturation forfaitaire, ainsi que la reprise des factures déjà payées…

 » Nous souffrons et nous voulons un changement. Nous, tous devant la direction générale de la Snel à partir de 9 h 00  » informe la CORAP

Désiré Rex Owamba/ CONGOPROFOND.NET


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