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RDC: Mme Dourra expulsée pour la 3ème fois, SWISSTA récupère enfin son immeuble à Gombe !
Au cours d’une conférence de presse tenue à son cabinet de travail à Binza/Macampagne, le lundi 26 mai, Me Jules Lodi Emongo a salué la force de la justice en RDC qui a résisté à toutes les influences politico-militaires dans l’affaire opposant la société SWISSTA RDC SARL à Mme Mohamed Abdallah Dourra.
En effet, a rapporté l’avocat, c’est depuis 3 ans que la société SWISSTA a acquis l’immeuble situé au n°03 de l’avenue Haut-Congo dans la commune de la Gombe par vente publique aux enchères à l’issue de laquelle un jugement d’adjudication a été rendu sous RRE 072 en date du 4 février 2016, conformément au droit Ohada.
En exécution de ce jugement, le conservateur des titres immobiliers va établir un nouveau certificat d’enregistrement en faveur de la société SWISSTA RDC. Par ailleurs, une ordonnance autorisant l’expulsion de Mme Dourra et tous ses locataires a été prise par le président du TGI/Gombe.
Contre toute attente, révèle Me Jules Lodi, l’ancienne occupante oppose une résistance farouche à la décision de justice sur fond d’un trafic d’influence. » Le 19 mai 2017, par exemple, l’ordonnance autorisant l’expulsion est exécutée par le huissier de justice, quelques heures plus tard, avec l’influence des autorités politico-judiciaires, les éléments de la Garde républicaine et de la PIR vont faire irruption jusqu’à faire partir le personnel de SWISSTA après menaces et ramener Mme Dourra dans la parcelle en question sans aucun acte de procédure ! », a regretté l’avocat.
A l’en croire, Mme Dourra a constamment recouru à un général de la police et à ministre qui est encore au gouvernement, Me Azarias Ruberwa, pour fouler aux pieds des décisions judiciaires.
En définitive, SWISSTA se réserve le droit de poursuivre cette dame pour la restitution des loyers perçus auprès des locataires durant trois ans, mais également pour les préjudices causés à la société qui a consenti d’énormes investissements dans son projet. » Notre pays a besoin d’avoir une sécurité tant juridique que judiciaire pour que le climat des affaires inspire confiance aux opérateurs économiques. L’Etat de droit commence par le respect des textes… », a-t-il conclu.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Mort d’une étudiante à l’IBTP/Butembo : Vive polémique sur les dérapages d’une bleusaille à l’université
L’étudiante Kyakikimwa Kandolani Suzanne, nouvellement inscrite en préparatoire à l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP-Butembo), au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, vient de mourir, dans la nuit du vendredi 14 à ce samedi 15 février 2025 dans une structure sanitaire suite à « une courte maladie », selon un communiqué nécrologique de la direction générale de cette institution, parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.
Les informations recueillies auprès de son chef de promotion, de ses camarades, du comité estudiantin et de son médecin traitant, renseignent que la défunte Suzanne, naturellement de santé fragile, est morte à la suite d’une courte maladie, précise le communiqué nécrologique signé par la Directrice Générale de cette institution d’État, le professeur Riziki Lufungula Agnès.
Cette version semble corroborer avec celle du président du comité des étudiants de l’IBTP-Butembo qui témoigne des malaises que la défunte auraient connus. « Et d’ailleurs, elle suivait les soins ambulatoires dans une structure sanitaire locale. Ceux qui parlent des coups qu’elle a reçus de la part des autres étudiants, propagent des fausses rumeurs qui visent à ternir l’image de l’IBTP-Butembo », a déclaré Mayani Menga Victoire.
Une version balayée d’un revers de la main par le président de l’Association des étudiants et élèves ressortissants d’Oïcha et environs (AEROE), dont la fille était membre. Pour lui, la demoiselle aurait succombé suite aux blessures de bleusailles subies de la part des autres étudiants de cette institution.
Prince Musavuli indique que son membre était en bonne santé et elle n’a jamais été fragile. « Notre sœur aurait été tabassée à travers la pratique de bleusailles, selon les premières personnes qui ont été présentes. Nous connaissons notre sœur, nous vivons avec elle, sa santé n’a jamais été fragile comme c’est dit dans le communiqué de l’IBTP », a-t-il regretté.
Prince Musavuli condamne fermement cette mort et réclame qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les vraies circonstances de la mort de l’étudiante Kyakimwa Kandolani Suzanne, afin que justice lui soit faite.
Il convient de noter que cette institution est mal réputée dans la contrée pour ses pratiques agressives de bleusailles, déjà interdites par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).
Pour rappel, il y a peu, l’IBTP-Butembo a réouvert ses portes après plusieurs mois de suspension des activités académiques par le ministère de tutelle. Le personnel administratif avait récusé certains membres du comité de gestion dont l’ancien Directeur général à l’époque. Il lui est reproché la mégestion.
Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET
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