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RDC/Lusambo : le journaliste Apollinaire Ngandu incarcéré pour n’avoir pas présenté des civilités au maire de la ville

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L’Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique (OLPA), organisation indépendante de défense et de promotion
de la liberté de presse, condamne l’interpellation d’Apollinaire
Ngandu, journaliste à Radio Lusambo FM number One, station
communautaire émettant à Lusambo, chef-lieu de la province de Sankuru, au centre de la République démocratique du Congo (RDC).

Apollinaire Ngandu a été interpellé, le 25 mai 2020 dans la matinée,par un groupe d’agents de la Police nationale congolaise
(PNC/Lusambo). C’était au moment où il effectuait un reportage sur
l’opération de déguerpissement des vendeurs à la sauvette sur le
boulevard de la Liberté, par M. Grégoire Kapinga Betu, maire de la
ville de Lusambo.

Ces agents l’ont conduit manu militari au cachot de la PNC/Lusambo, où il a été entendu sur procès-verbal par un Officier de police judiciaire (OPJ) qui l’a accusé d’avoir effectué un reportage sans autorisation préalable des autorités administratives, de n’avoir pas
présenté des civilités au maire de la ville, et de ne pas travailler
pour un média public. Il a été privé de liberté pendant 9 heures,
avant d’être relaxé en début de soirée. Ses effets confisqués
(dictaphone, téléphone, porte-monnaie) ont été restitués.

Eu égard à ce qui précède, OLPA condamne cette interpellation
injustifiée d’un journaliste en plein exercice de son travail. Cet acte constitue une atteinte grave à la liberté de presse garantie par la législation congolaise et les instruments juridiques internationaux
relatifs aux droits de l’homme.

En conséquence, OLPA exhorte les autorités provinciales de Sankuru à favoriser l’exercice de la liberté de la presse sur toute
l’étendue de la province.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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Santé

Journée mondiale de lutte contre le paludisme : Nouvel appel à l’action et à la solidarité

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Ce 25 avril 2025, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, célébrée sous le thème « Le paludisme prend fin avec nous : réinventer, réimaginer, raviver », le ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale a posé un acte symbolique fort : la remise de moustiquaires imprégnées aux femmes enceintes, un des groupes les plus vulnérables face à cette maladie.

Représentant le ministre, son chef de cabinet a livré un message à la fois sobre et mobilisateur : «Aujourd’hui, nous nous réunissons pour célébrer la journée mondiale de paludisme, une maladie qui transcende les frontières et touche nos communautés malgré les progrès scientifiques et les campagnes de sensibilisation menées contre cette maladie évitable et traitable, surtout pour les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes  »

Il a insisté sur la portée de cette journée :
«« Ce 25 avril est plus qu’une date sur le calendrier, c’est un rappel puissant que nous avons le pouvoir d’agir et de transformer les réalités de milliers de personnes. » Cette déclaration souligne l’urgence de l’engagement collectif et la nécessité d’intensifier les efforts pour éradiquer le paludisme.

Un appel à la responsabilité collective, alors que le paludisme reste l’une des premières causes de mortalité dans de nombreuses régions d’Afrique.

Pendant la visite des stands, les représentants d’Impact Santé Afrique (ISA), une Organisation Non Gouvernementale africaine basée au Cameroun et dirigée par des jeunes femmes, ont présenté le rôle essentiel de leur organisation. Spécialisée dans le plaidoyer et la communication stratégique, ISA a pour objectif principal de contribuer à l’amélioration de la santé des populations. Grâce à leurs initiatives, ils mobilisent des ressources et sensibilisent les communautés sur les bonnes pratiques de santé, renforçant ainsi l’accès aux soins et le bien-être général.

En cette journée mondiale, l’heure est à la mobilisation générale. Le paludisme peut être vaincu, mais cela nécessite une volonté politique, des ressources, et surtout, des gestes simples mais essentiels-comme celui d’offrir une moustiquaire.

Désiré Rex Owamba / CONGOPROFOND.NET

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