Actualité
RDC: l’UNESCO lance le programme nos droits, nos vies, notre avenir (O3)
C’est en marge de la journée internationale de la Jeune fille célébrée le 11 octobre de chaque année que l’Organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), en collaboration avec l’UNFPA, le ministère de l’EPSP, celui de la Jeunesse et éducation à la citoyenneté, du Genre ainsi que d’autres partenaires internationaux, a lancé officiellement la présentation du programme (O3): nos droits, nos vies, notre avenir.
Session organisée à Fleuve Congo Hôtel, elle avait pour objectif de permettre aux jeunes d’améliorer leur santé sexuelle et reproductive.
A en croire le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire, Gaston Musemena, qui a lancé officiellement cette activité, le programme O3 (Nos droits, Notre vies, Notre avenir, ) est une matérialisation de l’engagement ministériel que le gouvernement congolais et 26 pays de l’Afrique subsaharienne et de l’est ont signé en Afrique du Sud en décembre 2013 pour rassurer les adolescents et les jeunes en leur offrant des informations correctes sur la santé sexuelle et reproductive à travers les ministères du secteur de l’éducation. Par ailleurs, leur offrir aussi des services de santé adaptés par les structures de santé publique.
Le problème de santé sexuelle et de reproduction, a-t-il fait remarquer, se pose avec acuité dans les milieux des jeunes et des adolescents. » Ces derniers sont potentiellement vulnérables aux contraintes, aux abus, à l’exploitation de tout genre, aux grosses précoces et aux avortements clandestins ».
Et de poursuivre: » nombreux d’entre les jeunes entrent à l’âge adulte avec des messages contradictoires et souvent déroutent. Un état de choses qui est accentué par l’ignorance, le tabou parfois des jeunes et bailleurs culturels qui entourent cet environnement. D’où l’obligation de fournir à cette jeunesse des informations scientifiquement précises, culturellement pertinentes et adaptées à leur âge », a conclu le ministre.
Pour sa part, le représentant de l’UNESCO, Abderhamane s’est réjoui de la synergie créée par ces différentes structures techniques dans l’élaboration d’un programme d’éducation à la citoyenneté qui sera enseigné à travers le pays.
« Nous avions décidé ensemble de lancer ce programme pour témoigner de la volonté du système de Nations-Unies et d’agir de manière complémentaire pour contribuer à l’éclosion de la plus grande richesse de la RDC, qui est la jeunesse ».
Signalons que le programme O3 vise à réduire de manière soutenue, les nouvelles infections au VIH, les grossesses précoces et non désirées, la violence fondée sur le genre et le mariage des enfants.
O.N / CONGOPROFOND.NET
Economie
André Wameso devant les députés : « Le Franc congolais s’apprécie, il faut désormais épargner et consommer en monnaie locale »
Le gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), André Wameso, a éclairé ce jeudi 6 novembre 2025 les députés nationaux sur la récente appréciation du franc congolais, un phénomène qui alimente le débat économique depuis plusieurs semaines. Face à la représentation nationale, il a affirmé que « l’appréciation du franc congolais, tant souhaitée par le peuple en 2023, est aujourd’hui une réalité palpable ».
S’exprimant dans un ton pédagogique, l’ancien directeur de cabinet adjoint du chef de l’État a rappelé le cadre légal qui régit la monnaie nationale. « L’article 1er de la Constitution est sans ambiguïté : la monnaie de la République démocratique du Congo est le franc congolais. Les transactions peuvent se dénouer en devises, mais la référence demeure notre monnaie nationale », a-t-il martelé, appelant à une réhabilitation du CDF dans les échanges internes et les habitudes économiques.
Sur le plan technique, André Wameso a expliqué que cette évolution positive du franc congolais résulte de « l’actualisation du taux de change appliqué au stock de la réserve obligatoire », une mesure monétaire rigoureuse qui a permis de réduire la quantité excédentaire de monnaie en circulation, principale cause de la pression sur le marché des changes. Cette décision, a-t-il précisé, vise à « renforcer la stabilité du cadre macroéconomique et à consolider la crédibilité de la politique monétaire nationale ».
« Cela fait maintenant près de trois semaines que le taux de change se maintient autour de 2 200 à 2 300 CDF pour un dollar », a indiqué le gouverneur, se voulant rassurant. Il a en outre souligné que la BCC dispose « de tous les instruments de politique monétaire nécessaires pour intervenir efficacement en cas de déséquilibre ».
Concluant son intervention, le gouverneur de la BCC a lancé un appel à la responsabilité collective : « Notre peuple a longtemps vécu avec la dépréciation du franc. Aujourd’hui, avec cette tendance inversée, il est temps d’apprendre à épargner, à investir et à consommer en monnaie nationale », a-t-il exhorté.
Un message fort, porteur d’un changement de mentalité que la Banque centrale souhaite inscrire durablement dans le paysage économique congolais.
Exaucé Kaya
