À la Une
RDC/Lubero: quelques ex-combattants FDLR boudent le rapatriement volontaire au Rwanda
C’est depuis environs 3 ans que des ex-combattants de Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) étaient cantonnés dans des camps à Kanyabayonga dans le territoire de Lubero en province du Nord-Kivu.
Le gouvernement congolais a préféré procéder au rapatriement de ces ex-combattants dans leur pays d’origine le Rwanda.
Commencées le week-end dernier, les discussions entre la délégation du gouvernement congolais et ces ex-combattants à Kanyabayonga sur leur probable rapatriement ont arraché l’adhésion de certains réfugiés, alors que beaucoup d’autres ont catégoriquement refusé de renter dans leur pays d’origine.
La délégation gouvernementale a été obligée de démanteler le camps jusqu’à obtenir l’acceptation de départ de ces ex-combattants.
Au moins 352 ex-combattants des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR) ainsi que leurs dépendants ont quitté leur camp à Kanyabayonga sous escorte des forces de l’ordre et de sécurité, ce mardi 20 novembre, pour la ville de Goma en attendant leur rapatriement au Rwanda.
Ces derniers acceptent de quitter le camp DDRR de la Monusco de la place après des longues discussions débutées depuis le week-end dernier avec une délégation du gouvernement congolais qui avait comme mission la fermeture du camp.
D’après la délégation du gouvernement, ce camp devrait être fermé depuis le 20 octobre dernier, conformément à la décision prise conjointement avec la SADC et la CIRGL le 24 avril. Ils seront d’abord à Goma en attendant leur rapatriement dans leur pays, le Rwanda.
Plusieurs habitants étaient venus nombreux assister à ce processus de départ de ces derniers et ont salué la décision du gouvernement. Pour certains d’entre eux, cette présence des ex combattants, depuis plusieurs années, causait déjà une psychose dans le chef de la population.
Les défenseurs des droits de l’homme, de leur côté, appellent le gouvernement à une prise en charge efficace de ces ex-combattants, aussi que de leurs dépendants pendant cette période d’attente de leur rapatriement au Rwanda.
Delphin Mupanda/CONGOPROFOND.NET
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Mort d’une étudiante à l’IBTP/Butembo : Vive polémique sur les dérapages d’une bleusaille à l’université
L’étudiante Kyakikimwa Kandolani Suzanne, nouvellement inscrite en préparatoire à l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP-Butembo), au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, vient de mourir, dans la nuit du vendredi 14 à ce samedi 15 février 2025 dans une structure sanitaire suite à « une courte maladie », selon un communiqué nécrologique de la direction générale de cette institution, parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.
Les informations recueillies auprès de son chef de promotion, de ses camarades, du comité estudiantin et de son médecin traitant, renseignent que la défunte Suzanne, naturellement de santé fragile, est morte à la suite d’une courte maladie, précise le communiqué nécrologique signé par la Directrice Générale de cette institution d’État, le professeur Riziki Lufungula Agnès.
Cette version semble corroborer avec celle du président du comité des étudiants de l’IBTP-Butembo qui témoigne des malaises que la défunte auraient connus. « Et d’ailleurs, elle suivait les soins ambulatoires dans une structure sanitaire locale. Ceux qui parlent des coups qu’elle a reçus de la part des autres étudiants, propagent des fausses rumeurs qui visent à ternir l’image de l’IBTP-Butembo », a déclaré Mayani Menga Victoire.
Une version balayée d’un revers de la main par le président de l’Association des étudiants et élèves ressortissants d’Oïcha et environs (AEROE), dont la fille était membre. Pour lui, la demoiselle aurait succombé suite aux blessures de bleusailles subies de la part des autres étudiants de cette institution.
Prince Musavuli indique que son membre était en bonne santé et elle n’a jamais été fragile. « Notre sœur aurait été tabassée à travers la pratique de bleusailles, selon les premières personnes qui ont été présentes. Nous connaissons notre sœur, nous vivons avec elle, sa santé n’a jamais été fragile comme c’est dit dans le communiqué de l’IBTP », a-t-il regretté.
Prince Musavuli condamne fermement cette mort et réclame qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les vraies circonstances de la mort de l’étudiante Kyakimwa Kandolani Suzanne, afin que justice lui soit faite.
Il convient de noter que cette institution est mal réputée dans la contrée pour ses pratiques agressives de bleusailles, déjà interdites par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).
Pour rappel, il y a peu, l’IBTP-Butembo a réouvert ses portes après plusieurs mois de suspension des activités académiques par le ministère de tutelle. Le personnel administratif avait récusé certains membres du comité de gestion dont l’ancien Directeur général à l’époque. Il lui est reproché la mégestion.
Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET
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