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RDC: les réseaux des femmes de 26 provinces exigent l’application stricte de la loi sur la Parité

Il faut l’implication du Chef de l’État pour que cette loi sur la parité soit mise en œuvre en RDC. C’est sous le leadership des réseaux des femmes de 26 Provinces, délégation conduite par Marie Migani, vice-présidente de la Société Civile du Sud-Kivu et Patricia Maisha du Consortium des réseaux des femmes que le mémorandum est déposé au cabinet du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
En effet, le 26 provinces du pays ont été représentées par une forte délégation des femmes de :
1. Sud-Kivu : Mme Marie Migani, et initiatrice du mémo,
2. Kongo Central : Me Annie MASENGO,
3. Nord-Kivu : Mme Louise Nyota
4. Kwilu : Mme Bernadette Kindumba, et,
5. Kinshasa : Le Consortium des réseaux des femmes.
6. Enfin, la Coalition de la Société Civile de Kinshasa
Dans ce contexte des droits et acquis, les femmes de la société civile de la République Démocratique du Congo, toutes tendances confondues réclament un droit légitime et non un privilège recherché. Il s’agit de l’application effective de » LA LOI SUR LA PARITÉ DÉJÀ VOTÉE, ET PROMULGUÉE » par le Président de la République sortant Joseph Kabila. Ce dernier dans sa vision avait trouvé opportun que ce texte de loi soit mise en œuvre.
Par conséquent, la constitution de la RDCongo reconnaît cette disposition qui ne doit souffrir d’aucune faille.
Cependant, pour permettre à Félix Tshisekedi de se rendre compte des avancées enregistrées dans ce secteur du GENRE et PARITÉ, un mémorandum est déposé officiellement sur sa table part ces réseaux des femmes.
Precisons par ailleurs, que ce document, qui constitue un instrument important pour la Nation Congolaise devra trouver son fondement juridique grâce au président de la République.
A la presse, la présidente de cette dynamique a fait remarquer que le temps est arrivé pour que cet instrument combien important puisse être au centre des préoccupations du Président de la République, appelé par toutes les femmes de 26 provinces à mettre en application cette loi.
La dynamique des femmes de la société civile estime que jusqu’à ce jour les femmes congolaises sont toujours marginalisées et écartées des instances de prise des décisions. Pour ce faire, les femmes croient encore au Président élu, qui dans son discours lors de sa prestation de serment avait reconnu la place de la femme dans le concert des Nations.
« Du gouvernement Gizenga à celui de Tshibala aucun d’entre eux n’a pu respecter les prescrits légaux relatif à l’égalité de sexe », a souligné Patricia Maisha Ishingwa.
C’est pour cette raison que la dynamique des femmes congolaises a tenu à rappeler au président Félix tshisekedi, garant de la constitution et du bon fonctionnement des institutions que la parité est un droit qui doit être respecter non seulement au sein du gouvernement mais aussi dans les entreprises publiques et les institutions d’appui à la démocratie. « L’égalité de sexe et l’autonomisation des femmes par l’accès au travail comme indiqué dans son discours d’investiture doit être une réalité. Il doit également tenir compte de la représentativité de femmes dans les instances décisionnelles », a souligné le porte parole.
Cette dynamique des femmes de la société civile espère avoir une suite favorable auprès du président de la République pour qu’enfin hommes et femmes participent à la construction d’un Etat de droit.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Plus d’un milliard de pertes dans la fraude minière : L’État mise sur Didier Kaku Kingwabidi pour inverser la tendance

Par arrêté interministériel en date du 16 avril 2025, Didier KAKU KINGWABIDI, Inspecteur Général des Mines, a été nommé Coordonnateur National de la Commission Nationale de Lutte contre la Fraude et la Contrebande Minière (CNLFM).
Cette désignation s’inscrit dans une volonté affirmée du gouvernement congolais de renforcer la gouvernance du secteur minier, en proie à des défis majeurs : fraude à grande échelle, contrebande systémique, et exploitation illégale parfois orchestrée par des groupes armés.
La nomination de l’actuel patron de l’Inspection Générale des Mines, reconnu pour sa rigueur et son expertise, vise à doter la CNLFM d’un leadership solide et crédible, capable de porter une réforme ambitieuse.
Ce changement à la tête de la CNLFM représente un jalon important dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre les pratiques illicites dans le secteur minier-un phénomène qui coûte chaque année plus d’un milliard de dollars au Trésor public. À travers ce geste fort, les autorités réaffirment leur engagement à protéger les ressources naturelles du pays et à garantir une exploitation minière profitable à l’économie nationale.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET