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Analyses et points de vue

RDC : les indices d’une crise profonde et ancienne jaillissent petit à petit, faut-il remonter au « Mal Zaïrois » ? (Tribune de Jean-Claude Mombong)

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Le délitement de l’État fait émerger dans une société les nouvelles formes de légitimité, de légitimation, de nouvelles formes de structures d’autorités, la prolifération des ONG, des solidarités ethniques et régionales, le repli identitaire, la prolifération des Églises de réveil, des faux pasteurs, des prophètes, l’irruption de l’idiotie et la médiocrité dans l’espace public ainsi que le reversement des valeurs.

Cette réalité est perceptible dans la discussion publique, dans les médias, les vrais enjeux et défis sont relégués au second plan : le pouvoir d’achat, le chômage, la lutte contre les inégalités sociales, l’accès aux soins, à l’eau et l’électricité.

Ce phénomène est renforcé ces derniers temps par la montée des communautarismes politiques, nous assistons impuissants à l’éviction des sujets de fond, les vraies analyses politiques ne sont pas confortées.

Les indices d’une crise profonde et ancienne jaillissent petit à petit, faut-il remonter au « Mal Zaïrois » ?

La RDC s’est fragmentée en plusieurs courants antagonistes ( l’église catholique, les pasteurs, les musiciens, des journalistes perroquets, des partis politiques alimentaires, les milices).

L’intelligence est confisquée par la culture de la jouissance publique, le concert du siècle du 30 juin est une parfaite illustration.

« Panem et circenses », donner leur du pain et les jeux ainsi le peuple sera hors du jeu politique.

L’émergence de ces nouvelles formes de légitimation sourde, naisse et s’enracine dans la société et dans l’espace médiatique.

M. Denis Lessie, l’évêque Mukuna sont plus écoutés qu’un prix Nobel.

Comment élucider le malaise qui s’étend ? Faut-il l’imputer à nos élites politiques ?

Le degré de déliquescence est sans précédent, les élites manifestent moins d’attention vis-à-vis du reste de la population.

Je m’appuierai sur le diagnostic vrai du président de la République, actuellement en phase de reconstruction et restitution du pays ( Mboka Esi Ekufa ), et confronté à cette même fragmentation.

Il est clair que le niveau des enseignants et de l’Education a considérablement baissé, il est aussi clair qu’il sera impossible de réformer un pays comme la RDC par des réformes, fussent -elles nécessaires, si on ne change pas les mentalités, si on ne combat pas efficacement la crise et l’inversion des valeurs, l’obscurantisme, les anti-valeurs, la corruption , l’incompétence dans la gestion publique, les mauvaises mœurs et pratiques politiques.

Nous sommes pour le dépassement des clivages, pour un grand dessein , nous devons créer des nouvelles matrices unificatrices et non pas nous éloigner des sujets qui doivent nous rassembler.

Le soutien à notre Armée par exemple , est un des éléments structurants du ciment de la Nation.

Par Jean-Claude Mombong, Analyste et expert en sociologie politique


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Analyses et points de vue

CADECO : Une révolution silencieuse au cœur de la banque congolaise

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La CADECO, institution bancaire emblématique de la République Démocratique du Congo, est en pleine mutation. Ce changement, bien que discret, est d’une importance capitale et mérite d’être mis en lumière. Alors que le pays est souvent synonyme de défis économiques, la CADECO se positionne comme un acteur clé d’une révolution silencieuse qui pourrait redéfinir le paysage bancaire national.

Les récentes rénovations des bureaux, notamment ceux de la cave, témoignent d’un engagement clair pour améliorer l’environnement de travail. Ces espaces, désormais modernisés et mieux équipés, sont le reflet d’une volonté de transformation qui va au-delà de l’esthétique. Ils sont conçus pour favoriser la productivité et le bien-être des employés, éléments essentiels à toute institution qui aspire à l’excellence.

Mais la véritable audace de la Directrice Générale Juliette Mbambu Mughole réside dans son projet ambitieux d’attaquer le rez-de-chaussée du siège social. Cette initiative vise non seulement à redorer l’image de marque de la banque, mais aussi à créer une atmosphère propice à l’innovation et à la collaboration. C’est là que se joue une partie cruciale de la révolution.

Transformer la perception d’une institution souvent perçue comme rigide en un acteur dynamique et moderne du secteur bancaire. Derrière cette transformation, un leadership fort et visionnaire. La DG Juliette Mbambu Mughole de la CADECO mérite d’être saluée pour sa capacité à réorganiser les activités tout en plaçant le confort des travailleurs au cœur de ses préoccupations.

Ce changement de culture organisationnelle est essentiel pour attirer et retenir les talents, et pour bâtir une institution capable de répondre aux défis contemporains du secteur bancaire. Le travail acharné de nombreuses personnes, souvent en silence, contribue à cette dynamique. Ce sont elles qui portent le poids de la réorganisation, qui s’investissent sans relâche pour faire avancer les projets.

La reconnaissance de cet engagement est cruciale, car elle nourrit un esprit d’équipe qui transcende les bureaux et les départements. Un autre aspect fondamental de cette révolution silencieuse réside dans la régularité de la paie des salaires. Dans un pays où l’instabilité économique est souvent la norme, la CADECO se distingue par sa capacité à garantir une rémunération fiable.

Cette sécurité financière constitue une motivation supplémentaire pour les employés, les incitant à donner le meilleur d’eux-mêmes au service de la nation congolaise. La régularité des paiements ne doit pas être sous-estimée. Elle crée un climat de confiance, permettant aux employés de se concentrer sur leurs missions sans l’angoisse des fins de mois difficiles.

Ainsi, la CADECO s’affirme non seulement comme une banque, mais comme un véritable partenaire du développement économique et social du pays. La CADECO est en train de vivre une révolution silencieuse qui pourrait bien inspirer d’autres institutions. Sa démarche proactive, centrée sur l’amélioration des conditions de travail et la régularité des salaires, en fait un modèle à suivre.

Alors que la RDC continue de naviguer à travers des défis complexes, la CADECO pourrait devenir un phare d’espoir, prouvant qu’avec une vision claire et un leadership engagé, il est possible de transformer non seulement une institution, mais également l’écosystème bancaire du pays. Le succès est le résultat de la préparation, du travail acharné et de l’apprentissage de l’échec des autres.

Dans un monde où le changement est souvent bruyant et tumultueux, la CADECO nous rappelle que les révolutions les plus significatives peuvent se produire dans le silence, portées par ceux qui travaillent sans relâche pour un avenir meilleur. Avec la DG Juliette Mbambu Mughole à la tête de la CADECO l’excellence n’est plus un acte, mais une habitude qui s’est durablement installée.

TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR


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