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RDC : les chefs coutumiers mis à contribution pour barrer la route à la propagation du coronavirus

Le ministre des Affaires coutumières, Eyrolles Michel Mvunzi Meya, invite les chefs traditionnels et autres chefs coutumiers à jouer leur rôle de responsables de l’encadrement psychologique et administratif de la population, en répercutant les mesures de prévention contre le coronavirus à la base.
Dans son message enregistré ce mercredi, Eyrolles Michel Mvunzi Meya, fait savoir que son appel aux chefs coutumiers se situe dans le souci de renforcer les mesures annoncées le 18 mars dernier par le Chef de l’Etat Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, et l’état d’urgence sanitaire qui s’en est suivi.
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Pour le ministre, « chacun de nos concitoyens est ainsi appelé à jouer sa partition dans la protection individuelle et collective de notre société contre ce virus et éviter ainsi des situations d’une gravité difficilement maitrisable ».
Mvunzi Meya rappelle que « les chefs coutumiers de la République démocratique du Congo ont toujours été responsables de l’encadrement psychologique et administratif de plus de 70% de la population des Entités de base de notre pays ». A ce titre, dit-il, la charge de répercuter à la base toutes les mesures susmentionnées, revient en majeure partie aux chefs de chefferies, de groupements et de villages.
Il invite alors les chefs coutumiers à sensibiliser la population, « à conscientiser et à veiller à l’application stricte de toutes ces mesures dans le but d’éviter la contamination de nos concitoyens, particulièrement ceux de l’arrière-pays ».
Mvunzi Meya rappelle les chefs traditionnels qu’ils sont détenteurs du pouvoir coutumier, du savoir et du savoir-faire traditionnels. D’où, leur dit-il, « votre contribution à l’éradication de cette pandémie dans notre pays est plus qu’attendue ».
Qu’à cela ne tienne, Mvunzi Meya met en garde certaines personnes qui, dans un excès de zèle, propagent des superstitions pour se faire valoir au dos de cette pandémie.
Le ministre met en garde toute personne qui profiterait de cette crise sanitaire mondiale pour envenimer davantage la situation, qui du reste est une « maladie virale étrangère à nos us et coutumes ». Ainsi, il invite toute personne parmi les chefs coutumiers qui détiendrait un secret salutaire à le verser au Conseil scientifique mis en place par le Président de la république, avant de le porter à la connaissance de ses concitoyens.
Dans son message aux chefs coutumiers, le ministre Mvunzi Meya exhorte également la population à appliquer les mesures barrières énoncées par les instances supérieures contre le Covid-19 et à faire montre de discipline et de civisme.
Emile YIMBU/CONGOPROFOND.NET
Santé
Journée mondiale de lutte contre le paludisme : Nouvel appel à l’action et à la solidarité

Ce 25 avril 2025, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, célébrée sous le thème « Le paludisme prend fin avec nous : réinventer, réimaginer, raviver », le ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale a posé un acte symbolique fort : la remise de moustiquaires imprégnées aux femmes enceintes, un des groupes les plus vulnérables face à cette maladie.
Représentant le ministre, son chef de cabinet a livré un message à la fois sobre et mobilisateur : «Aujourd’hui, nous nous réunissons pour célébrer la journée mondiale de paludisme, une maladie qui transcende les frontières et touche nos communautés malgré les progrès scientifiques et les campagnes de sensibilisation menées contre cette maladie évitable et traitable, surtout pour les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes »
Il a insisté sur la portée de cette journée :
«« Ce 25 avril est plus qu’une date sur le calendrier, c’est un rappel puissant que nous avons le pouvoir d’agir et de transformer les réalités de milliers de personnes. » Cette déclaration souligne l’urgence de l’engagement collectif et la nécessité d’intensifier les efforts pour éradiquer le paludisme.
Un appel à la responsabilité collective, alors que le paludisme reste l’une des premières causes de mortalité dans de nombreuses régions d’Afrique.
Pendant la visite des stands, les représentants d’Impact Santé Afrique (ISA), une Organisation Non Gouvernementale africaine basée au Cameroun et dirigée par des jeunes femmes, ont présenté le rôle essentiel de leur organisation. Spécialisée dans le plaidoyer et la communication stratégique, ISA a pour objectif principal de contribuer à l’amélioration de la santé des populations. Grâce à leurs initiatives, ils mobilisent des ressources et sensibilisent les communautés sur les bonnes pratiques de santé, renforçant ainsi l’accès aux soins et le bien-être général.
En cette journée mondiale, l’heure est à la mobilisation générale. Le paludisme peut être vaincu, mais cela nécessite une volonté politique, des ressources, et surtout, des gestes simples mais essentiels-comme celui d’offrir une moustiquaire.
Désiré Rex Owamba / CONGOPROFOND.NET