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RDC: les ADF, ces nébuleux tueurs de 2500 personnes en 4 ans à Beni

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Cela fait déjà 4 ans depuis que la ville et le territoire de Beni déplorent des événements tragiques suite à l’insécurité caractérisée par des massacres à répétition, des enlèvements d’adultes et enfants, des embuscades tendues aux civils et attaques des positions militaires. Le bilan actuel donné par la société civile dans un entretien exclusif à CONGOPROFOND.NET se situe autour de 2500 personnes tuées, sans compter des disparus, des blessés, des veuves, veufs et orphelins.

La population réunie au tour de quelques corps des victimes de massacre à Païda-Talyata

Cependant, la vraie identité des criminels, auteurs de ces massacres, n’est pas encore tirée au clair. Kinshasa, ainsi que les autorités militaires et onusiennes parlent des présumés éléments d’Allied Democratic forces (ADF), une rébellion ougandaise présente dans cette région, surtout dans le parc national de Virunga. Plusieurs fois, des opérations militaires ont déjà été lancées contre cette rébellion, mais sans résultats probants. La dernière, c’est bien entendu l’Opération « SUKOLA 1» lancée en 2014 par feu général Bahuma Ambamba lequel avait réussi en quelques jours à récupérer des positions grandissantes

Une marche des enfants pour dénoncer l’insécurité grandissante

Au sujet de leur modus operandi, ces nébuleux ADF procédé auparavant par des enlèvements, jours et nuit, dans le secteur Beni-Mbau, puis ont commencé à massacrer la population civile sans raison officielle jusqu’à ce jour.

Le laxisme de l’Etat favorise la persistance des massacres

Déplacement de la population après incursion des rebelles présumés ADF à Païda-Talyata

La coordination urbaine de la Société civile de Beni estime que l’Etat congolais n’est pas déterminé à éradiquer l’insécurité à Beni. Kizito Bin-Hangi, son président, estime que l’Etat doit imposer la sécurité. « Si les massacres persistent à Beni c’est parce que l’Etat congolais ne pas déterminé à en finir. L’Etat est contraignant, il doit imposer la sécurité, surtout avec la mission de neutraliser les groupes armés, notamment les ADF et Maï Maï…»

Beni : une crise humanitaire presqu’ignorée

La population marche avec quelques corps des victimes de massacre de Beni-Boikene

Témoin des massacres en continue dans une zone où se trouvent des militaires FARDC et les forces de la Monusco depuis 4 ans, le président de la Société civile rappelle que cette crise sécuritaire a engendré une crise humanitaire. Des populations abandonnent leurs maisons d’habitation chaque jour pour aller chercher assistance dans des familles d’accueil. D’où, l’appel de la Société civile de Beni à la solidarité de toute la population de la RDC.

Vivement une enquête internationale neutre

La levée des corps des personnes massacrés à Boikene

La Société civile de cette partie du pays plaide, enfin, pour une enquête internationale neutre en vue de clarifier la vraie identité des tueurs de Beni. « Nous avons toujours plaidé pour une enquête internationale neutre afin de connaître l’identité réelle des assaillants qui sont entrain de nous tuer et mettre la ville et territoire à feu et à sang. Nous, nous sommes incapables de les identifier, nous ne voyons pas ceux qui tuent les gens et il y a une confusion dans différents témoignages des rescapés », a ajouté le président de forces vives de Beni.

Delphin Mupanda/CONGOPROFOND. NET


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Consultations ECC/CENCO avec Tshisekedi, Nangaa, Kagame, Diongo et Katumbi : Mgr Nshole fait le bilan

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Les prélats de la Conférence Épiscopale du Congo et de la communauté des églises du Christ au Congo (CENCO-ECC) poursuivent leur démarche de la quête de la paix et du bien-vivre ensemble en RDC et dans les pays des Grands-Lacs. En mission en Belgique, le porte-parole de la CENCO, Mgr Donatien Nshole a fait, ce lundi 17 février 2025, le bilan de leurs consultations en commençant par le président Tshisekedi, la couche socio-politique Congolaise, les rebelles du M23/AFC, Paul Kagame, président du Rwanda, l’opposition radicale et Moïse Katumbi.

Il a confié que “dans la phase actuelle, il ne s’agit pas d’une médiation qui suppose deux parties mais une sensibilisation des uns et des autres pour s’engager à trouver une solution qui mettrait un terme au drame humanitaire que nous sommes en train de vivre.”

Quant à la position du président Félix Tshisekedi, il a fait savoir qu’il était réceptif.  » Il avait loué l’initiative qui lui a été présentée et nous avait donné son aval pour poursuivre nos consultations ailleurs. Il nous a écoutés attentivement, il a posé des questions de compréhension auxquelles nous avons répondu”, a indiqué le secrétaire de la CENCO.

De l’autre côté, a-t-il précisé, ils nous ont entendus et ont bien accueilli notre demande.  » Ils ont promis de réagir par un document. Nous pensons que s’ils continuent dans cette respective, s’il n’y a pas d’éléments qui brillent, on peut aller dans la direction que nous souhaitons », a fait savoir le prêtre.

Au sujet du cessez-le-feu et de l’arrêt immédiat de la guerre dans l’Est de la RDC, le représentant du tandem CENCO-ECC a confirmé que le mouvement politico-militaire de Nangaa, l’AFC avec le Mouvement du 23 Mars (M23) sont prêts pour le dialogue mais aux conditions qui sont les leurs.

Puis de poursuivre :  » Martin Fayulu avait manifesté son intention de s’asseoir avec ceux qui ont les armes pour mettre fin à cette crise. Le Camp Katumbi a adhéré à cette initiative portée par les clergés. Pour l’opposition radicale de Belgique, représentée par Franck Diongo, le départ de Félix Tshisekedi est la condition sine qua non pour aller au dialogue tout comme Delly Sesenga qui estime qu’il serait nécessaire de s’entendre du fait que le front militaire a montré ses limites et échoué ».

“Politiquement ce sont des postures, qui au stade actuel sont normales, mais comme facilitation, nous pourrons faire des propositions pour amener les uns et les autres à se dépasser pour ne pas perdre l’essentiel.”, a conclu Mgr Nshole qui annonce qu’une synthèse sera faite à la fin de ces consultations.

Exaucé Kaya/CONGOPROFOND.NET


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