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RDC : Les 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes lancés à Kinshasa
En marge de la journée internationale contre les violences basées sur le genre, le Haut commissariat pour les réfugiés (HCR), en collaboration avec la Commission nationale pour les réfugiés (CNR), vient de lancer la campagne de 16 jours d’activisme contre ce fléau. Cette cérémonie qui s’est déroulée dans la salle Kahuzi Biega du ministère de l’Intérieur a connu la participation de quelques réfugiés présents dans la ville de Kinshasa.
Pour cette année, le thème choisi est : » activisme pour mettre fin à la violence contre les femmes et les filles ».
C’était l’occasion pour le représentant adjoint du HCR, Koffi Dodzi Adossi, de circonscrire l’événement. Il a laissé entendre que cette période constitue un moment critique d’intensification des efforts de tous en vue de faire face à un fléau très répandu et aux conséquences parfois indélébiles aussi bien chez les personnes, les familles, qu’au sein même des communautés.
» Il s’agit d’une responsabilité partagée qui incombe à chacune et à chacun de nous, et nous devons réfléchir sur ce que personnellement, chacun de nous fait et peut encore faire pour lutter contre ce fléau « , dit-il.
A l’en croire, le thème de cette année montre une fois de plus combien les femmes et les filles sont les principales victimes des violences basées sur le genre, et invite toutes les parties prenantes à réfléchir à leur apport dans le changement de comportement vis-à-vis de certaines pratiques qui ne font qu’encourager les violences faites aux femmes et aux filles.
» La politique du HCR sur la prévention, l’atténuation des risques et la réponse à la violence sexiste réaffirme la priorité que nous accordons à ces questions à l’échelle de l’organisation, et notre engagement à contribuer à des environnements plus sûrs pour les personnes que nous servons », a déclaré le représentant adjoint du HCR.
Le secrétaire permanent de la Commission nationale pour les refugiés ( CNR), Éric Mukandila Malu, a, pour sa part, rappelé que la réflexion de tous doit être basée sur les actions à mener pour mettre fin à ces drames, pour atteindre les objectifs d’ici à 2030. « Pour éliminer ce fléau, on doit se mobiliser avec des actions concrètes loin des discours », a-t-il martelé.
C’était aussi l’occasion pour Ange Ntoto, magistrate au parquet de la Gombe et premier substitut du procureur de la République, de développer le thème international en définissant certains mots clés à la compréhension de l’assistance composée majoritairement des réfugiés.
Pepeco Kinzala Nkuka/CONGOPROFOND.NET
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Consultations ECC/CENCO avec Tshisekedi, Nangaa, Kagame, Diongo et Katumbi : Mgr Nshole fait le bilan
Les prélats de la Conférence Épiscopale du Congo et de la communauté des églises du Christ au Congo (CENCO-ECC) poursuivent leur démarche de la quête de la paix et du bien-vivre ensemble en RDC et dans les pays des Grands-Lacs. En mission en Belgique, le porte-parole de la CENCO, Mgr Donatien Nshole a fait, ce lundi 17 février 2025, le bilan de leurs consultations en commençant par le président Tshisekedi, la couche socio-politique Congolaise, les rebelles du M23/AFC, Paul Kagame, président du Rwanda, l’opposition radicale et Moïse Katumbi.
Il a confié que “dans la phase actuelle, il ne s’agit pas d’une médiation qui suppose deux parties mais une sensibilisation des uns et des autres pour s’engager à trouver une solution qui mettrait un terme au drame humanitaire que nous sommes en train de vivre.”
Quant à la position du président Félix Tshisekedi, il a fait savoir qu’il était réceptif. » Il avait loué l’initiative qui lui a été présentée et nous avait donné son aval pour poursuivre nos consultations ailleurs. Il nous a écoutés attentivement, il a posé des questions de compréhension auxquelles nous avons répondu”, a indiqué le secrétaire de la CENCO.
De l’autre côté, a-t-il précisé, ils nous ont entendus et ont bien accueilli notre demande. » Ils ont promis de réagir par un document. Nous pensons que s’ils continuent dans cette respective, s’il n’y a pas d’éléments qui brillent, on peut aller dans la direction que nous souhaitons », a fait savoir le prêtre.
Au sujet du cessez-le-feu et de l’arrêt immédiat de la guerre dans l’Est de la RDC, le représentant du tandem CENCO-ECC a confirmé que le mouvement politico-militaire de Nangaa, l’AFC avec le Mouvement du 23 Mars (M23) sont prêts pour le dialogue mais aux conditions qui sont les leurs.
Puis de poursuivre : » Martin Fayulu avait manifesté son intention de s’asseoir avec ceux qui ont les armes pour mettre fin à cette crise. Le Camp Katumbi a adhéré à cette initiative portée par les clergés. Pour l’opposition radicale de Belgique, représentée par Franck Diongo, le départ de Félix Tshisekedi est la condition sine qua non pour aller au dialogue tout comme Delly Sesenga qui estime qu’il serait nécessaire de s’entendre du fait que le front militaire a montré ses limites et échoué ».
“Politiquement ce sont des postures, qui au stade actuel sont normales, mais comme facilitation, nous pourrons faire des propositions pour amener les uns et les autres à se dépasser pour ne pas perdre l’essentiel.”, a conclu Mgr Nshole qui annonce qu’une synthèse sera faite à la fin de ces consultations.
Exaucé Kaya/CONGOPROFOND.NET
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