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RDC-Léopards: place de nouveau aux calculettes ! (Tribune de Patient Tshiaba, analyste sportif) !

Deuxième de son groupe avant le déplacement pour Brazzaville qui s’annonce dangereux, la République Démocratique du Congo n’a plus le temps de s’adonner à des comptes des potards si elle se veut être « africaine » en 2019.
10 points, c’est la barre que doivent atteindre les Léopards pour se qualifier à la CAN 2019. Or en cas de deux victoires lors de deux derniers matches, les Congolais de Kinshasa s’en tireront avec 11 points. Des chiffres, que des chiffres à additionner sur la calculette ou finalement à ne pas rajouter !
Orné des talents purs, avec une ligne offensive dont les composants défient la chronique avec une moyenne de deux buts marqués par match, notre 11 national semble être dépourvu de sa substance offensive pour atteindre le cap africain, pourtant meilleure attaque des éliminatoires du dernier mondial avec 14 unités.
La réalité sur terrain est toute autre, BAKAMBU, MAKUSU, AFOBE, AKOLO, KAKUTA, BOLASIE et compagnie ne savent plus préserver leur ossature du danger et d’un probable flottement de la ligne arrière exposant ainsi toute cette chaîne.
Notons qu’en cas de déboire, le Congo ne jouera pas sa 4ème CAN en 10 ans- 2008, 2010, 2012 et 2019) par manque de confiance criant.
Positionnée 46ème au classement de la Fédération internationale de football association alors qu’elle occupait la 40ème à la publication du 20 septembre dernier, la RDC totalise aujourd’hui 1423 points sur l’établissement de la FIFA alors qu’en septembre les mêmes Léopards avaient réalisé 1447 points, voire 1456 en Août. -6, comme la pire régression du classement de l’instance faitière du football mondial en octobre sur les 211 fédérations de football affiliées. 4, comme les nombre de buts encaissés par le nouvel international Congolais Anthony MOSSI en trois matches officiels disputés avec les Léopards. 2, comme les points glanés par les Fauves Congolais sur 9 en 3 matches des qualificatifs livrés (une défaite et deux nuls). 4, comme les buts marqués par la ligne offensive de la RDC en 3 matches joués contre 4 encaissés par une défense à chaque fois remodelée à la recherche des joueurs aptes…
En chiffre, le bilan des Léopards de la RDC de ces deux derniers mois ne cesse d’osciller entre constance de l’esprit d’équipe et la descente vers les enfers.
Le stade des Martyrs pour une équipe martyre !
Mais à l’heure de retrouver les Diables Rouges du Congo/Brazzaville, qui a fait couler les larmes des Kinois au stade des martyrs aux éliminatoires du CHAN MAROC 2018 (1-1 à Kinshasa après le nul de 0-0) et cette maudite mésentente entre la personne du ministre des Sports, Me Papy NIANGO, et le Président de la FECOFA, Constant OMARI, les Congolais tiennent à oublier cette parenthèse remplie d’inconnues et de coefficients qui se doit d’être fermée. L’impératif qui s’impose aux hommes de Florent IBENGE est de sortir d’Alphonse MASSAMBA DEBAT avec l’espoir d’une aventure africaine en 2019. Depuis l’expulsion des Congolais de Kinshasa de l’autre rive du majestueux fleuve Congo, l’opposition entre les deux équipes de football est considérée comme la finale de la sous-région Afrique Centrale loin de toute domination Camerounaise (champion d’Afrique en titre). « Ce qui est vrai, c’est ce sur les 6 points, nous n’avions eu qu’à glaner 1 points ; ce qui n’est pas à la hauteur de notre statut. Cependant, même le Zimbabwe en première position avec 8 points n’est pas sûr de finir premier… Nous jouons contre le Congo/Brazzaville et ensuite nous allons recevoir en dernier lieu le Libéria en mars 2019. Donc pour moi, la meilleure concentration devra se jouer sur le match du 16 novembre à Brazzaville. C’est ce match-là qui va préfigurer des éventuelles qualifications pour les deux premiers à la phase finale de la coupe d’Afrique », a laissé entendre Constant OMARI, président de la FECOFA conscient tout même que son vestiaire brûle pendant ce temps, au risque d’handicaper son 11.
Des petites économies ! Pourquoi donc ?
Mieux lotis que leurs homologues d’autres disciplines, les Léopards football sont souvent sous les projecteurs à cause de contestation de leurs primes des matches lesquelles sont évaluées entre 5000 et 10 000 dollars américains, au moment où d’autres champions comme Denis INDONDO (Tennis), Rosa KELEKU (Taekwondo et qualifiée aux J.O) sont très loin d’accéder à ce genre de privilèges !
Les Fauves congolais mettent en jeu, lors cette opposition face au Congo Brazzaville, leur popularité qui pousse à l’engouement général vers le stade des Martyrs et même devant les postes récepteurs. D’où, le seul moyen pour eux de ramener la confiance populaire autour d’eux reste une victoire à Brazzaville avec optique d’avoir 1 pied et 4 orteils à la CAN et assurer ainsi une 4ème participation de suite à la messe africaine de football.
Certes, un nul n’enverra pas les Congolais dans la fosse aux Lions, mais une déroute entamera une décente sur une pente interminable sur la scène internationale.
Patient Tshiaba, journaliste sportif à l’espace 50
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Kasaï Central : La 1ère école construite par des ex Kulunas présentée au général Kasongo Kabwik

Le premier bataillon des « Bâtisseurs » formés à Kanyama Kasese vient de construire une école dans la commune de Nganza, ville de Kananga, dans le Kasaï Central. Cette école de dix-huit salles de classes est équipée de bancs et de tables.
A en croire les superviseurs des travaux, il reste quelques finitions à effectuer mais l’établissement peut déjà accueillir ses premier écoliers. » Les écoles, comme celle-ci, Kananga en comptera trois. Deux autres sont en pleine construction dans le village de Kanioka et à Saint Martin dans la commune de Katoka« , a-t-on annoncé.
Il faut signaler que plusieurs autres territoires du Kasaï Central sont également touchés par cette vague de construction. Il s’agit notamment de Dibaya ( Cité Tshimbulu), Ndemba et Kazumba. Le numéro 1 du Service national, le général Kasongo Kabwik, qui a visité quelques chantiers, a fait le constat que les travaux sont en cours.
A Luisa ainsi qu’à Dibenlenge, seront lancés incessamment des établissements scolaires de ce type, œuvre du Service national.
Puis, promet-il, une école sera construite par territoire et ce à travers tout le pays .
Il convient de noter, par ailleurs, que ces ouvrages n’ont rien à voir avec le Programme de développement Local 145 territoires, même si l’un des buts poursuivis reste celui d’améliorer les conditions d’études des enfants congolais.
Fidèle à sa mission première de former des jeunes qui vont contribuer à l’indépendance alimentaire de la RDC, le Service national continue de booster la production locale de maïs. Il a même démarré sa première campagne agricole toujours dans le Kasaï Central où la première récolte de cette denrée a été effectuée. « C’est un premier pas vers l’autosuffisance alimentaire et la réduction de la dépendance en termes de maïs du Kasaï Central vers le Katanga. Lorsqu’il y a pénurie au Katanga, le Kasaï peut venir à sa rescousse comme nous le voyons d’ailleurs ces derniers temps. Le maïs venu du Kasaï exporté vers le Katanga… », a expliqué le général.
Puis de conclure : » Le Congo est béni partout. Nous avons un bon sol, nous avons une bonne pluviométrie. Entre la construction des écoles et la production agricole, le Service national est en train de remplir pleinement sa mission: celle d’être au service de la nation et devient de plus en plus l’un des bras séculiers de la matérialisation de la vision de chef de l’État ».
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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