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RDC: le PNEC rend hommage à Yerrodia Ndombasi et Antoine Gizenga
À la veille des obsèques de l’ancien vice-président de la République démocratique du Congo, Abdoulaye Yerodia Ndombasi, décédé mardi 19 février 2019 de suite d’une longe maladie et de l’ancien Premier ministre Antoine Gizenga, le Parti National pour la nouvelle Énergie du Congo (PNEC) a, dans une interview accordée à la rédaction de Congoprofpnd.net, ce jeudi 28 février 2019, exhorté le peuple congolais de rendre hommage à ces deux personnalités qui ont marqué l’histoire politique de la République démocratique du Congo.
« Nous demandons aux Congolais, partout où ils se trouvent, qu’ils rendent de vibrants hommages à ces deux personnalités qui ont tous marqué l’histoire politique de notre pays, ils ont tous lutté pour l’indépendance et la liberté de peuple congolais » a déclaré Michel Mwika, président national du PNEC
À cet effet, le PNEC appelle le parti de l’ancien Premier ministre Antoine Gizenge de privilégier l’unité au sein du parti pour honorer la mémoire de son autorité morale.
« Nous appelons également les militants et membres du parti lumumbiste unifié (PALU), de privilégier l’unité au sein de leur parti et de bannir toutes les divergences et conflits initules pour honorer la mémoire de son autorité morale » a-t-il ajouté.
C’est pour ce jeudi 28 février 2019 que le corps de l’ancien vice-président Yerrodia Ndombasi sera exposé sur le hall du Palais du peuple pour être enterrer vendredi au cimétière de Mbenseke Mfuti – nouvelle cité.
Roberto Tshahe/CONGOPROFOND.NET
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Mort d’une étudiante à l’IBTP/Butembo : Vive polémique sur les dérapages d’une bleusaille à l’université
L’étudiante Kyakikimwa Kandolani Suzanne, nouvellement inscrite en préparatoire à l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP-Butembo), au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, vient de mourir, dans la nuit du vendredi 14 à ce samedi 15 février 2025 dans une structure sanitaire suite à « une courte maladie », selon un communiqué nécrologique de la direction générale de cette institution, parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.
Les informations recueillies auprès de son chef de promotion, de ses camarades, du comité estudiantin et de son médecin traitant, renseignent que la défunte Suzanne, naturellement de santé fragile, est morte à la suite d’une courte maladie, précise le communiqué nécrologique signé par la Directrice Générale de cette institution d’État, le professeur Riziki Lufungula Agnès.
Cette version semble corroborer avec celle du président du comité des étudiants de l’IBTP-Butembo qui témoigne des malaises que la défunte auraient connus. « Et d’ailleurs, elle suivait les soins ambulatoires dans une structure sanitaire locale. Ceux qui parlent des coups qu’elle a reçus de la part des autres étudiants, propagent des fausses rumeurs qui visent à ternir l’image de l’IBTP-Butembo », a déclaré Mayani Menga Victoire.
Une version balayée d’un revers de la main par le président de l’Association des étudiants et élèves ressortissants d’Oïcha et environs (AEROE), dont la fille était membre. Pour lui, la demoiselle aurait succombé suite aux blessures de bleusailles subies de la part des autres étudiants de cette institution.
Prince Musavuli indique que son membre était en bonne santé et elle n’a jamais été fragile. « Notre sœur aurait été tabassée à travers la pratique de bleusailles, selon les premières personnes qui ont été présentes. Nous connaissons notre sœur, nous vivons avec elle, sa santé n’a jamais été fragile comme c’est dit dans le communiqué de l’IBTP », a-t-il regretté.
Prince Musavuli condamne fermement cette mort et réclame qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les vraies circonstances de la mort de l’étudiante Kyakimwa Kandolani Suzanne, afin que justice lui soit faite.
Il convient de noter que cette institution est mal réputée dans la contrée pour ses pratiques agressives de bleusailles, déjà interdites par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).
Pour rappel, il y a peu, l’IBTP-Butembo a réouvert ses portes après plusieurs mois de suspension des activités académiques par le ministère de tutelle. Le personnel administratif avait récusé certains membres du comité de gestion dont l’ancien Directeur général à l’époque. Il lui est reproché la mégestion.
Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET
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