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RDC : le juge Yanyi mort d’une hémorragie intracrânienne et des substances toxiques (Officiel)

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Le vice premier ministre et ministre de la Justice Célestin Tunda a revélé à la presse, ce mardi 16 juin, que le juge président dans l’affaire dite des « 100 jours », Raphaël Yanyi, était décédé de suite de l’existence des substances toxiques à dose non létale.

Célestin Tunda a, dans un communiqué officiel, informé l’opinion publique qu’à l’issue d’information judiciaire ouverte à l’office de monsieur le procureur de la République près le tribunal de Grande instance de Kinshasa Gombe, il a été ordonné une autopsie sur le corps du défunt Raphaël Yanyi.

Et celle-ci a été faite en deux étapes : d’abord une autopsie corporelle, d’une part, et une autre des organes internes d’autre part. Et les résultats ont prouvé que Raphaël Yanyi est décédé des suites d’une hémorragie intracrânienne résultant d’un traumatisme cranio-encephalique. L’autopsie a également relevé l’existence des substances toxiques à dose non létale.

Le ministre de la Justice a, par ailleurs, annoncé l’ouverture d’une enquête judiciaire qui va permettre d’élucider les circonstances de ce meurtre, d’en identifier les auteurs et de les sanctionner avec toute rigueur de la loi.

Quant au gouvernement, il condamne avec la dernière énergie cet acte ignoble et appelle la population au calme, mais également il réitère sa compassion à l’endroit de la famille éprouvée.

Pour rappel, le juge Raphaël Yanyi, était président du tribunal chargé du procès dit « des 100 jours » – dans lequel comparaît notamment Vital Kamerhe, directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi. Il est décédé le 27 mai dernier.

Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET


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Consultations ECC/CENCO avec Tshisekedi, Nangaa, Kagame, Diongo et Katumbi : Mgr Nshole fait le bilan

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Les prélats de la Conférence Épiscopale du Congo et de la communauté des églises du Christ au Congo (CENCO-ECC) poursuivent leur démarche de la quête de la paix et du bien-vivre ensemble en RDC et dans les pays des Grands-Lacs. En mission en Belgique, le porte-parole de la CENCO, Mgr Donatien Nshole a fait, ce lundi 17 février 2025, le bilan de leurs consultations en commençant par le président Tshisekedi, la couche socio-politique Congolaise, les rebelles du M23/AFC, Paul Kagame, président du Rwanda, l’opposition radicale et Moïse Katumbi.

Il a confié que “dans la phase actuelle, il ne s’agit pas d’une médiation qui suppose deux parties mais une sensibilisation des uns et des autres pour s’engager à trouver une solution qui mettrait un terme au drame humanitaire que nous sommes en train de vivre.”

Quant à la position du président Félix Tshisekedi, il a fait savoir qu’il était réceptif.  » Il avait loué l’initiative qui lui a été présentée et nous avait donné son aval pour poursuivre nos consultations ailleurs. Il nous a écoutés attentivement, il a posé des questions de compréhension auxquelles nous avons répondu”, a indiqué le secrétaire de la CENCO.

De l’autre côté, a-t-il précisé, ils nous ont entendus et ont bien accueilli notre demande.  » Ils ont promis de réagir par un document. Nous pensons que s’ils continuent dans cette respective, s’il n’y a pas d’éléments qui brillent, on peut aller dans la direction que nous souhaitons », a fait savoir le prêtre.

Au sujet du cessez-le-feu et de l’arrêt immédiat de la guerre dans l’Est de la RDC, le représentant du tandem CENCO-ECC a confirmé que le mouvement politico-militaire de Nangaa, l’AFC avec le Mouvement du 23 Mars (M23) sont prêts pour le dialogue mais aux conditions qui sont les leurs.

Puis de poursuivre :  » Martin Fayulu avait manifesté son intention de s’asseoir avec ceux qui ont les armes pour mettre fin à cette crise. Le Camp Katumbi a adhéré à cette initiative portée par les clergés. Pour l’opposition radicale de Belgique, représentée par Franck Diongo, le départ de Félix Tshisekedi est la condition sine qua non pour aller au dialogue tout comme Delly Sesenga qui estime qu’il serait nécessaire de s’entendre du fait que le front militaire a montré ses limites et échoué ».

“Politiquement ce sont des postures, qui au stade actuel sont normales, mais comme facilitation, nous pourrons faire des propositions pour amener les uns et les autres à se dépasser pour ne pas perdre l’essentiel.”, a conclu Mgr Nshole qui annonce qu’une synthèse sera faite à la fin de ces consultations.

Exaucé Kaya/CONGOPROFOND.NET


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