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RDC: le 20 mai passé sous le silence, 52 ans après la création du MPR !

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Autrefois journée feriée sur toute l’étendue de la RDC, la journée du 20 mai ne l’est plus depuis 1990, année de la libéralisation démocratique de l’ex Zaïre. Cela coïncidait avec la fin du MPR, l’ancien Parti – État qui a dirigé le pays d’une main de fer de 1967 à 1997.
Déjà à partir de 1990 avec l’avènement du multipartisme, cette date avait perdue son caractère sacrée.

Et pourtant personne aujourd’hui ne parle encore de ce grand parti même ceux qui ont tiré des subsides considérables.

Nzuzi Wa Mbombo

Ni Catherine Nzuzi Wa Mbombo, ni le professeur Vundwawe Te Pemako, encore moins Mobutu Nzanga ou le député national Mobutu Giala n’en parle.

Ce grand parti qui a fait la pluie et le bon temps, est devenu l’ombre de lui même.

Les jeunes générations ne connaissent même pas son histoire.

De l’apogée au déclin

Un certain 20 mai 1967, le maréchal Mobutu Sese Seko a créé le Mouvement populaire de la révolution (MPR), l’unique parti politique au Zaïre, le parti-Etat.

Un manifeste a été publié à cet effet, appelé le” manifeste de la N’sele “, où était couché la ligne et l’idéologie du parti.

Cette formation politique a résisté durant 23 ans, jusqu’au 24 avril 1990, lorsque Mobutu a décrété le multipartisme, suite à une énorme pression de l’opposition interne, incarnée par l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) qui œuvrait en clandestinité depuis 1980, et à la communauté internationale qui a secoué le dictateur au point d’arracher la “démocratie “. C’était pour la toute première fois de voir le MPR exercer les activités politiques concomitamment avec d’autres formations politiques, malgré que le nombre était encore limité à trois.

En réalité, Mobutu est mort avec son parti le 7 septembre 1997, quatre mois seulement après avoir été chassé par Laurent-Désiré Kabila et ses alliés. Car, le MPR était émietté en plusieurs morceaux, à savoir le MPR Fait privé, le MPR, l’UDEMO, etc. Tous se réclamaient être des Mobutistes, s’estimant incarner l’idéologie du maréchal.
Mais aujourd’hui, ni le MPR, ni le MPR Fait privé, ni I’UDEMO, n’est actif sur le terrain.

Pour beaucoup, les anciens proches de Mobutu s’étaient plutôt servis de ce nom pour se repositionner politiquement et prendre part aux institutions mises en place après le départ de leur chef.

D’ailleurs, la plupart des Mobutistes d’hier se sont mués aujourd’hui en véritables Kabilistes.
Certains sont devenus plus Kabilistes que Kabila lui-même.
Ils sont dans toutes les institutions de la République depuis le temps de Kabila le père jusqu’à ce jour.

On les voit à la présidence de la République, au plus haut niveau du Sénat, à l’Assemblée nationale, au gouvernement, dans des entreprises et portefeuilles de l’Etat, voire dans l’opposition à la tendance de la mouvance présidentielle.
Nous pouvons citer entre autres : Alain Atundu, Édouard Mokolo Wa Pombo, Alexis Tambwe, Tshimbombo Mukuna, Mokonda Bonza, etc.

Selon des témoins, le manifeste de la N’sele était un chapelet de bonnes intentions. C’est l’application qui posait problème.
Les Zaïrois n’avaient aucun autre choix que d’appartenir au Mouvement populaire de la révolution, devenu à l’époque une véritable institution fonctionnant grâce à l’argent du trésor public.

Il était implanté dans toutes les 11 provinces du Zaïre. D’où le “Tata bo… Parti bo… “qui veut dire un seul parti politique pour toute une nation.

La résurrection? Peut-être…

Un fils de Mobutu répondant au nom de Mobutu Dongo Dodie, a révélé il y a si peu à CONGOPROFOND.NET qu’il voulait redynamiser ce parti.

Il a affirmé sa détermination à pérenniser les acquis du Mobutisme, saluant au passage la « gardienne du temple », Catherine Nzuzi Wa Mbombo pour le travail abattu.
“Depuis 3 ans le M.P.R se prépare et a sa place sur la scène politique de la RDC, la date du grand jour sera rendue publique, nous y travaillons,” a-t-il déclaré.
Mais depuis lors, cette volonté manifeste est restée lettre morte.

Le MPR continue à demeurer dans les oubliettes de l’histoire.

TMB/ CONGOPROFOND. NET


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Facilité de réassurance en RD Congo :  Olivier Nguessan, Directeur Régional d’Africa Re, rassure l’ARCA de l’accompagnement de son organisation

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À l’issue d’une séance de travail, ce mercredi 27 mars 2024, entre Alain Kaninda, Directeur Général de l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA), et Olivier Nguessan, Directeur Régional d’Africa Re, les deux partenaires ont apprécié la mise en place de la facilité de réassurance en RD Congo. Occasion pour Africa Re, leader de la réassurance en Afrique, installé en RD Congo depuis les premières heures de la libéralisation du secteur des assurances, de saluer la mise en place de ce mécanisme au pays.

« Nous sommes là pour féliciter le Gouvernement et l’ARCA pour ce travail qui a été fait et nous sommes là pour dire que nous allons accompagner ce processus là en contribuant de plusieurs façons en accroissant la capacité, en apportant l’assistance technique en matière de formation du secteur des assurances et de réassurance mais également dans la gestion des risques », a fait savoir Olivier Nguessan, d’entrée de jeu.

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Tout en louant l’initiative, Olivier Nguessan a expliqué qu’il est question de la rétention des primes sur le marché des assurances. ” C’est une des missions d’Africa Re. Celle de permettre l’accroissement des capacités nationales pour une meilleure rétention des primes sur le marché des assurances, et le défi et d’y apporter une expertise de qualité pour des services d’excellence”, a-t-il martelé.

Tout en affirmant vouloir apporter un soutien véritable à cette initiative, le représentant d’Africa Re a promis de travailler pour son accompagnement et son bon fonctionnement.

Cependant, indique-t-il, les questions encore irresolues trouveront résolutions au fur et à mesure de la mise en place de la facilité. ” L’ARCA étant une structure qui, en synergie avec le Gouvernement congolais, effectue un travail remarquable. Celui-ci est en effet un processus que nous envisageons d’accompagner, en apportant de la capacité, de l’assistance technique et les formations dans le secteur des assurances et de la réassurance, tout en prenant également compte de la gestion des risques”, a-t-il appuyé.

Il convient de noter que la facilité consistera de mettre en place le cadre favorable pour assainir le secteur d’activité des assurances. Il appartiendra aux acteurs de s’en servir pour améliorer les pratiques en matière d’assurance et de réassurance sachant que le cadre est bien fixé à l’avance par la loi.

Rappelons qu’en 2023, le secteur des assurances en République Démocratique du Congo a généré 319 millions de dollars, représentant une couverture de 0,44%. Cependant, l’horizon 2028 fixe un objectif ambitieux : atteindre 3% de couverture. Comparativement à la moyenne africaine de 1,5 milliard de dollars de recettes, le défi est de taille pour la RDC, qui doit surpasser son point de départ de 319 millions pour rejoindre ce sommet.

Par cette initiative audacieuse, la RDC s’engage sur la voie de la croissance économique et de la stabilité financière, défiant les paradigmes établis et ouvrant la voie à des perspectives inédites pour l’essor du secteur assurantiel dans le pays. Il faut pour la RD Congo, pour tenir son rang, un certain nombre de règles d’assurances. C’est une question de sécurité et de déploiement pour un secteur qui a un potentiel de 5 milliards de dollars.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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