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RDC : l’autre vérité sur l’expulsion d’Hassan Mourad, DG de Safricom !

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Depuis le 20 septembre 2021, date d’expulsion par la direction Générale des Migrations DGM de l’homme d’affaires libanais Hassan MOURAD, embarqué de force à bord du vol ET 840 d’Ethiopien Airlines, beaucoup d’eau a coulé sous le pont.

Des versions diverses sont diffusées dans les réseaux sociaux, dans les journaux et tous les canaux de communication disponibles.

Quelle est donc la vérité vraie ?

Tout part de l’arrivée de Gentiny Ngobila à la tête de la ville de Kinshasa comme gouverneur en 2019. En novembre de la même année, le nouveau gouverneur décide de résilier unilatéralement le contrat pour la réhabilitation du Marché Central de Kinshasa et la construction de 100 magasins pavillonnaires commerciaux qui liait la Société Africaine de Commerce (Safricom) depuis 2005 à la ville. Prétexte : l’Etat insalubre du marché.

Safricom entame des approchements avec le gouverneur pour une solution à l’amiable. Mais sans succès.

Devant cette impasse, elle se tourne vers la justice et obtient par deux fois gain de cause.

Ngobila refuse d’obtempérer aux décisions judiciaires. Il opte pour des stratégies politiques qui l’amènent non seulement à fermer le marché central de Kinshasa, jetant ainsi les commerçants dans les rues, mais encore à détruire une centaine de magasins pavillonnaires construits par l’homme d’affaires Hassan Mourad.

La tension monte entre les deux parties, le bras de fer est tellement fort que le gouverneur Gentiny Ngobila aurait plusieurs fois menacé de faire expulser l’homme d’affaires libanais. Ce sont ces menaces qui se sont finalement concrétisées le 20 septembre.

Donc, l’expulsion de l’homme d’affaires libanais Hassan Mourad est l’oeuvre de son propre partenaire Gentiny Ngobila Mbaka et rien d’autre tel que raconté dans les médias kinois.

Que conclure?

A la lumière de ce qui précède, l’opinion comprendra que l’expulsion de l’homme d’affaires libanais, Hassan Mourad, Directeur Général de Safricom, est le résultat du conflit né de la résiliation unilatérale du contrat qui lie Safricom à la ville de Kinshasa par le Gouverneur Gentiny Ngobila.

Il est à signaler que l’expulsion s’est faite faute de production d’un document, sans notification à Hassan d’une décision motivée dans les formes légales prévues et ce, visiblement en intelligence entre certains membres de la haute hiérarchie de la DGM et le Gouverneur.


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Forêts du Congo : L’acharnement déloyal et scandaleux de Greenpeace mis à nu !

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Depuis quelques années maintenant, Green Peace s’acharne contre la ministre d’Etat et ministre de l’Environnement ainsi que la société américaine Wildlife Work Carbon LLC. D’aucun se demande les raisons de cet acharnement. Le constat est de notre confrère SCOOPRDC.NET qui s’est penché sur le sujet et a découvert quelques pots aux roses. Ci-dessous les contours de son investigation. 

Commençons par le commencement : Lorsque des experts européens annoncent la découverte des complexes des tourbières dans le bassin du Congo, Green Peace se présente avec grande pompe au Congo dans « l’exploitation de ces tourbières » avec le concours de quelques locaux. L’occasion est toute rêvée lorsqu’en 2018 et en 2019, deux concessions forestières des communautés locales (CFCL) sont octroyées respectivement aux communautés de Mpenzele et de Lokolama avec l’accompagnement du Fonds Mondial pour la Nature (WWF).

S’étant rendu compte que ces concessions renfermaient les tourbières dont ils recherchaient tant, Green Peace s’est présenté à Mbandaka pour s’imposer comme accompagnateur des communautés autochtones de Lokolama dans la mise en œuvre de leur CFCL. Au lieu de suivre les limites des concessions définies par les Arrêtés du Gouverneur, ils vont tracer leurs propres limites avec chevauchement entre leurs propositions et les CFCL légales. Il s’en est suivi d’abord un conflit ouvert avec WWF à Mbandaka qui s’est déporté sur le terrain en conflit latent puis ouvert entre les communautés autochtones pygmées de Lokolama et les populations bantoues de Mpenzele. Cette situation a obligé le Ministère de l’Environnement à recourir pour la première fois à l’arbitrage du Conseil Consultatif Provincial des Forêts en présence des experts du Gouvernement Central.

Le rapport de cette consultation à laquelle avait participé un des meilleurs experts cartographes et spécialiste de télédétection du pays (Monsieur Kondjo Shoko aujourd’hui décédé) est sans appel en pointant du doigt la responsabilité de Green Peace à l’origine du conflit et surtout de l’instrumentalisation de la communauté pygmée à s’opposer à ses frères bantous de Mpenzele. Un bain de sang a été évité entre les deux communautés, grâce à l’intervention du Gouvernement Provincial qui a décidé le désengagement des deux ONG internationales qui se bataillaient sur le terrain.

Alors que WWF s’est contenté de prendre acte de la décision de l’autorité provinciale, le faux Ph.D., Raoul Monsembula, coordonnateur régional pour l’Afrique Centrale de Green Peace, est allé en conjecture tantôt essayant de se disculper, tantôt dénigrant l’élite locale traité de raciste, etc. « Au-delà de la situation de Mpenzele et Lokolama », écrit Monsieur Monsembula, c’est une succession « des cartes des concessions forestières de la RDC que notre organisation souhaite réécrire » comme si les forêts de la RDC sont devenues la propriété privée de Green Peace.

WWC a eu tord de prendre une concession à Bikoro, chasse gardée de Green Peace ou ils ont fait voir de toutes les couleurs à WWF. C’est d’ailleurs à partir du moment où SORFA Congo a commencé des travaux dans les forêts de Bikoro que, « craignant pour ses tourbières », Green Peace a commencé à s’attaquer à ce dernier.

Meize Mompongo et Jean-Robert Bwangoy auraient dû être prévenus qu’en tant qu’intellectuels de Bikoro, ils sont dans les viseurs de Green Peace, selon la lettre de Monsieur Monsembula dont une copie a été obtenue par notre rédaction.

Les pseudo-arguments évoqués par Green Peace ne montrent aucune irrégularité dans les attributions des concessions forestières à ERA-Congo, SORFA Congo et WWC Congo. Car affirmer que ces trois personnes morales ne représentent qu’une seule entité à cause de l’actionnaire majoritaire est un déni de droit de souveraineté à la RDC. C’est aussi dire en parallèle que KLM, Air France et Kenya Airways ne représentent qu’une seule et même société puisqu’ayant toutes un même actionnaire majoritaire. Car l’article 82 du Code Forestier qu’ils ont pourtant cité, stipule que les personnes morales pouvant bénéficier des concessions forestières en RDC sont celles formées en vertu des lois de la RDC, ce qui n’est pas le cas de la société qu’ils nomment eux-mêmes « américaine ».

Par ailleurs, en ce qui concerne le cautionnement, la Loi est claire et stipule que l’exploitant est tenu de « déposer un cautionnement auprès d’une institution financière établie en République Démocratique du Congo, en vue de garantir le paiement de toutes indemnités si les travaux sont de nature à causer un dommage ou s’il est à craindre que ses ressources ne soient pas suffisantes pour faire face à sa responsabilité ». Le but du cautionnement est de garantir le paiement des indemnités pour les sociétés susceptibles de causer des dommages au tiers ou pour des sociétés ne disposant pas de moyens suffisants pour faire face à leurs responsabilités.

Le « si » est important pour l’interprétation de la Loi. De ce fait, toutes les sociétés de conservation [et pas seulement ceux qui ont obtenu la signature sous le mandat de Bazaiba] ont obtenus une exemption pour le paiement du cautionnement puisque leurs activités ne sont pas « susceptibles de causer des dommages aux tiers ».

Par ailleurs, toutes ces sociétés ont montré leurs capacités financières à conduire leurs activités ». Mais comme nous l’avons dit, le Professeur de Green Peace qui ne connait pas la différence entre un « Doctorat de Philosophie (Ph.D.) » et son doctorat en sciences obtenu à l’UNIKIN ne peut comprendre les nuances.

De plus, notre rédaction n’a pas pu trouver au Guichet Unique le nom de la Société SORFA, parmi les sociétés ayant déposés leurs dossiers le 16 mars, ni parmi celles qui ont obtenus leurs registres de commerce ce jour.

SCOOPRDC.NET


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