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RDC: la VSV invite le Chef de l’Etat à déplacer son Etat-major militaire à Beni

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Face aux massacres à répétition dans la province du Nord-Kivu, en particulier, et dans la partie orientale du pays, en général, la Voix des Sans Voix pour les droits de l’homme(VSV) a élevé la voix pour inviter le président Joseph Kabila à installer son Etat-major à Beni.  » Il est plus que temps pour le Chef de l’Etat Joseph Kabila, de déplacer son Etat-Major Militaire et de l’établir d’urgence à Beni, afin de pouvoir instaurer la paix et rétablir l’autorité de l’Etat à l’Est de la RDC », ont recommandé les animateurs de cette structure.

Lassée par ces tragédies macabres, la population locale révoltée, convient-il de rappeler, a organisé des manifestations de protestation et est allée jusqu’à incendier des bâtiments abritant la Poste et caillassé la Mairie de Beni, paralysant de ce fait toutes les activités au lendemain de ce énième massacre qui vient endeuiller une fois de plus cette population longtemps meurtrie par des tueries en cascades.

La Voix des sans voix signale que plusieurs manifestants, particulièrement des jeunes, auraient été appréhendés par les services de sécurité.  » Il ne se passe pas un temps depuis octobre 2014, sans que la ville de Beni et son territoire ne soient la cible d’attaques armées sauvages et barbares de la part des présumés rebelles ougandais ADF et autres groupes armés actifs dans cette partie de la Rd Congo. Ces attaques récurrentes ont déjà occasionné de centaines des pertes en vies humaines et plusieurs autres dégâts ainsi que des violences commises contre la population civile », peut-on lire dans ce document.

En décembre 2017, ces présumés rebelles ougandais ont attaqué de positions des FARDC et une base de la MONUSCO, ayant ainsi causé la mort de quinze casques bleus tanzaniens.

Pour la VSV, les assassinats, enlèvements, violences sexuelles à répétition commis par des présumés rebelles ougandais ADF constituent des crimes contre l’humanité et crimes de guerre, nécessitant de ce fait l’ouverture des enquêtes du Procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI) en accord avec le Gouvernement rdcongolais, en vue des poursuites judiciaires contre les commanditaires et exécutants de ces crimes horribles.

L’Ongdh regrette que l’insécurité permanente et grandissante à Beni en cette période où ses habitants sont confrontés depuis le 1er août 2018 à l’épidémie de la maladie à virus Ebola et s’apprêtent à participer aux scrutins présidentiel et législatifs prévus le 23 décembre 2018.

CONGOPROFOND.NET

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Évariste Méambly : « Vaincre ! » ou l’art de transformer l’adversité en engagement

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Issu d’un village reculé de l’Ouest de la Côte d’Ivoire, dans la région du Guémon, Évariste Méambly signe un ouvrage aussi intime que politique : « Vaincre ! » Bien plus qu’une autobiographie, ce livre est une ode à la résilience, à l’action et à la foi en l’avenir. De ses débuts modestes à ses responsabilités d’entrepreneur prospère, puis de député engagé, l’auteur y retrace un itinéraire atypique, jalonné de luttes, de doutes, mais surtout de volonté tenace.

Une enfance enracinée, une ambition tenace

Dans les premières pages de « Vaincre ! », Évariste Méambly revient sur son enfance dans le pays Wê, au cœur d’une société marquée par les traditions, la solidarité villageoise, mais aussi les limites d’un environnement rural souvent négligé. C’est dans ce contexte qu’il développe très tôt le goût de l’effort, la rigueur, et cette obsession de ne pas subir sa condition. Le récit, sans pathos inutile, explore avec une lucidité désarmante les combats quotidiens d’un jeune garçon rêvant d’un avenir autre.

Entrepreneur, député, bâtisseur

Le parcours de Méambly est ensuite celui d’un homme qui ose : créer, entreprendre, représenter. À travers ses expériences professionnelles et politiques, il partage les coulisses d’un engagement souvent mal compris. Il raconte, sans fioritures, les choix parfois risqués qu’il a dû faire, les alliances nécessaires, les renoncements imposés. Élu député de Facobly, il défend avec ferveur les intérêts de sa région et milite pour un développement équitable entre les différentes zones du pays. « Vaincre ! » devient alors aussi une tribune pour un modèle de gouvernance plus inclusif et décentralisé.

L’engagement comme ligne de force

Ce qui frappe tout au long du livre, c’est la cohérence d’un engagement : Méambly n’a jamais dissocié son ascension personnelle du sort collectif. Développement local, réconciliation nationale, formation de la jeunesse… autant de causes qui l’habitent. Il évoque les tensions post-électorales, les fractures sociales ivoiriennes, mais aussi les possibilités de reconstruction. Loin des discours lénifiants, il plaide pour un sursaut éthique dans la vie publique et pour un leadership ancré dans la proximité.

Un témoignage sans fard

« Vaincre ! » n’est pas un récit triomphaliste. Évariste Méambly y confesse ses échecs, ses hésitations, les périodes de découragement. Ce sont justement ces moments de fragilité qui donnent au livre sa profondeur et sa sincérité. Le style est direct, parfois cru, mais toujours empreint d’une volonté de vérité. En filigrane, une réflexion sur la réussite, non comme un aboutissement personnel, mais comme une capacité à se rendre utile aux autres.

Un appel à l’action

En publiant « Vaincre ! », Évariste Méambly ne cherche ni à se justifier ni à se glorifier. Il propose un modèle, un exemple possible parmi d’autres, pour une jeunesse ivoirienne souvent désorientée. Son récit est celui d’un homme qui a refusé le fatalisme, qui a su écouter les siens sans se trahir, et qui croit encore que la politique peut être un vecteur de transformation.

Un livre à lire pour comprendre non seulement un parcours de vie, mais aussi les aspirations profondes d’une Côte d’Ivoire en quête de cohésion et de justice.

Tchèques Bukasa/CONGO PROFOND.NET

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