Actualité
RDC : la révocation immédiate du vice-ministre de la Justice exigée !

Les animateurs du mouvement citoyen “Engagement Citoyen pour le Changement” (ECCHA-RDC) sont montés, ce lundi 11 janvier 2021, au créneau pour condamner la libération frauduleuse de plusieurs détourneurs de la République. Ils exigent, ni plus ni moins, la démission du vice-ministre de la Justice, voire sa révocation immédiate, car considéré comme “cerveau-moteur” de ce scandale.
En effet, rappellent-ils, en marge des dernières mesures de grâce du président de la République accordées à certains prisonniers pour des faits biens précis, l’opinion a observé la libération inattendue des ex administrateurs des entreprises publiques dont Benjamin Wenga, Fulgence Bamaros Lobota et Modeste Makabuza. Oeuvre de Bernard Takaishe, vice-ministre de la Justice, la pilule de cette libération n’est pas passée à travers la gorge du Congolais lambda, principale victime des “crimes” commis par ces dirigeants.
Pour les activistes de ECCHA, la révocation du vice-ministre doit aussi d’être accompagné d’une ouverture d’une instruction judiciaire pour que le droit soit dit aux fins de concourir à l’effectivité de l’instauration de l’Etat de droit en République Démocratique du Congo. ” Le comportement affiché par le ministre intérimaire de la Justice foule aux pieds tous les efforts fournis par Félix Tshisekedi en ce qui concerne le redressement de la justice…”, estime ce mouvement citoyen.
Celui-ci n’arrive pas à s’expliquer la liberté conditionnelle accordée aux condamnés pour détournements des deniers publics du projet d’urgence des 100 jours.
Il faut noter que les personnes condamnées pour des détournements des deniers publics n’étaient pas reprises ni concernées par la grâce présidentielle. C’est à la grande surprise de tous que ces trois condamnés y ont été introduits, surement, par des manœuvres non rationnelles.
Dorcas Ntumba/CONGOPROFOND.NET
There is no ads to display, Please add some
À la Une
Campagne 2023: Analyse du comportement controversé de la RTNC et le silence du CSAC en période électorale

En période électorale en République démocratique du Congo (RDC), la diffusion impartiale de l’information est cruciale pour garantir l’équité entre les candidats. Cependant, des préoccupations ont été soulevées quant au comportement de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC) et au silence de la Commission de surveillance de l’audiovisuel et de la communication (CSAC). Cet article examine objectivement ces préoccupations et met en lumière les implications sur l’impartialité des institutions et le favoritisme présumé en faveur d’un candidat, en l’occurrence Félix Tshisekedi.
Le rôle de la RTNC en période électorale
La RTNC est la principale chaîne de télévision suivie dans toute la RDC, et en période électorale, son rôle est crucial pour assurer une couverture équitable des candidats. Cependant, des allégations ont été formulées selon lesquelles la RTNC aurait accordé un traitement de faveur au candidat Félix Tshisekedi, en lui permettant d’apparaître en direct, tandis que ses concurrents n’auraient pas bénéficié de la même opportunité. Ces allégations soulèvent des inquiétudes légitimes quant à l’impartialité de la chaîne et son respect des principes démocratiques.
Le silence du CSAC
La Commission de surveillance de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) est l’organe chargé de veiller au respect des normes éthiques dans le secteur de l’audiovisuel en RDC. Cependant, le silence abasourdissant de la CSAC face aux allégations concernant le comportement de la RTNC en période électorale est préoccupant. La CSAC a la responsabilité de garantir l’équité et l’impartialité dans la couverture médiatique des élections, et son silence remet en question son rôle et son indépendance.
Implications sur l’impartialité des institutions
Les faits rapportés concernant le comportement controversé de la RTNC et le silence de la CSAC soulèvent des préoccupations plus larges quant à l’impartialité des institutions en RDC. Dans une démocratie fonctionnelle, il est essentiel que les médias publics agissent de manière impartiale et fournissent une couverture équitable à tous les candidats. De même, les organes de régulation doivent faire preuve d’indépendance et d’intégrité pour garantir des élections libres et équitables.
Le comportement controversé de la RTNC en période électorale et le silence de la CSAC face à ces allégations jettent une lumière inquiétante sur l’impartialité des institutions congolaises. La diffusion équitable de l’information et la garantie d’élections libres et équitables sont des éléments essentiels pour renforcer la démocratie en RDC. Il est impératif que des mesures soient prises pour enquêter sur ces allégations, garantir l’impartialité des médias publics et renforcer l’indépendance des organes de régulation. Seule une véritable transparence et un engagement en faveur de l’intégrité permettront de rétablir la confiance du public dans ces institutions clés.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain
There is no ads to display, Please add some