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RDC: la remise et reprise dans une ambiance bon enfant entre F. Tshisekedi et J. Kabila ce vendredi
Le président sortant Joseph Kabila a, ce vendredi 25 janvier 2019, remis la clé du palais de la nation à son successeur Félix Antoine Tshisekedi. La cérémonie a lieu sur ce même site historique après plusieurs heures de tête-à-tête entre les deux hommes.
Félix Tshisekedi a, à l’issue de cette démarche, accompagné son prédécesseur jusqu’à la sortie de cette grande institution. Le nouveau président et son prédécesseur se sont faits des accolades sous les acclamations des membres de chacun de deux cabinets présents sur place. Une scène jamais encore vécue dans l’histoire de la République Démocratique du Congo.
Tout juste après cette cérémonie, le président Félix a pris la parole devant la presse où il a déclaré qu’il a été beaucoup touché par le message lui adressé jeudi dernier par la population, à travers le slogan, “ Félix ! Papa alobaki Le peuple D’abord”, pendant qu’il prononçait son discours d’investiture. Voilà ce qui a poussé le nouveau président de la République Démocratique du Congo à dire que l’intérêt des Congolais sera son premier souci.
« L’intérêt des Congolais sera mon premier souci. On se pose la question sur les sacrifices qu’il faut faire sur certaines habitudes qui n’entrent pas dans le cadre de l’intérêt supérieur de la nation. On essaye d’entrer dans la peau de président et de s’habituer à la fonction. »
Concernant son expérience dans la gestion de la chose publique, Félix Tshisekedi a préferé jouer franc-jeu devant les journalistes. « On n’a jamais eu l’expérience avant d’entrer dans cette fonction, l’expérience commence aujourd’hui au jour J zéro ».
Le nouveau locataire du palais de la nation a en outre rassuré qu’il est conscient, en tant que chef de l’État, de la lourde responsabilité des millions d’âmes de Congolais qui pèse désormais sur lui.
Petit Ben Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Consultations ECC/CENCO avec Tshisekedi, Nangaa, Kagame, Diongo et Katumbi : Mgr Nshole fait le bilan
Les prélats de la Conférence Épiscopale du Congo et de la communauté des églises du Christ au Congo (CENCO-ECC) poursuivent leur démarche de la quête de la paix et du bien-vivre ensemble en RDC et dans les pays des Grands-Lacs. En mission en Belgique, le porte-parole de la CENCO, Mgr Donatien Nshole a fait, ce lundi 17 février 2025, le bilan de leurs consultations en commençant par le président Tshisekedi, la couche socio-politique Congolaise, les rebelles du M23/AFC, Paul Kagame, président du Rwanda, l’opposition radicale et Moïse Katumbi.
Il a confié que “dans la phase actuelle, il ne s’agit pas d’une médiation qui suppose deux parties mais une sensibilisation des uns et des autres pour s’engager à trouver une solution qui mettrait un terme au drame humanitaire que nous sommes en train de vivre.”
Quant à la position du président Félix Tshisekedi, il a fait savoir qu’il était réceptif. » Il avait loué l’initiative qui lui a été présentée et nous avait donné son aval pour poursuivre nos consultations ailleurs. Il nous a écoutés attentivement, il a posé des questions de compréhension auxquelles nous avons répondu”, a indiqué le secrétaire de la CENCO.
De l’autre côté, a-t-il précisé, ils nous ont entendus et ont bien accueilli notre demande. » Ils ont promis de réagir par un document. Nous pensons que s’ils continuent dans cette respective, s’il n’y a pas d’éléments qui brillent, on peut aller dans la direction que nous souhaitons », a fait savoir le prêtre.
Au sujet du cessez-le-feu et de l’arrêt immédiat de la guerre dans l’Est de la RDC, le représentant du tandem CENCO-ECC a confirmé que le mouvement politico-militaire de Nangaa, l’AFC avec le Mouvement du 23 Mars (M23) sont prêts pour le dialogue mais aux conditions qui sont les leurs.
Puis de poursuivre : » Martin Fayulu avait manifesté son intention de s’asseoir avec ceux qui ont les armes pour mettre fin à cette crise. Le Camp Katumbi a adhéré à cette initiative portée par les clergés. Pour l’opposition radicale de Belgique, représentée par Franck Diongo, le départ de Félix Tshisekedi est la condition sine qua non pour aller au dialogue tout comme Delly Sesenga qui estime qu’il serait nécessaire de s’entendre du fait que le front militaire a montré ses limites et échoué ».
“Politiquement ce sont des postures, qui au stade actuel sont normales, mais comme facilitation, nous pourrons faire des propositions pour amener les uns et les autres à se dépasser pour ne pas perdre l’essentiel.”, a conclu Mgr Nshole qui annonce qu’une synthèse sera faite à la fin de ces consultations.
Exaucé Kaya/CONGOPROFOND.NET
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