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RDC: La migration vers la TNT fixée en décembre 2019

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La migration totale du système de la télévision analogique vers la Télévision numérique terrestre (TNT) est fixée en décembre 2019 pour Kinshasa et en décembre 2020 pour les provinces.

Une décision prise à l’issue de la réunion présidée par la direction de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Congo (ARPTC), le lundi 29 avril.
Le conseiller de la présidence de la République en PTNTIC, les responsables de RENATELSAT, TELECONSULT, le comité national de migration vers la TNT, et l’Association nationale des entreprises privées de l’audiovisuel ont tous pris part à cette réunion.
Pour le RENATELSAT, cette migration constitue une étape majeure pour la RDC qui doit bénéficier des avantages de la TNT, entre autres, la meilleure qualité de l’image ou la diffusion des programmes en haute définition.

Le président intérimaire du collège des conseillers de l’ARPTC, Odon Kasindi Maotela, a donné quelques orientations de ce processus de migration.
En RD Congo, plusieurs chaines de télévision risquent de fermer, particulièrement, pour celles qui ne sauront pas basculer de l’analogie vers la télévision numérique. Il faudra être alors dans un bouquet pour diffuser.
Une migration qui devrait s’opérer depuis le 17 juin 2015, mais suite au retard pris par de nombreux États africains, membres de l’Union internationale des télécommunications (UIT), notamment la RD Congo, surtout pour des raisons financières, le délai n’avait pas été respecté.
C’est ainsi qu’au niveau international, l’UIT est revenue à la charge pour exiger à l’État congolais de migrer avant ce nouveau dernier délai fixé le 30 avril 2018 pour ne pas voir les écrans de télé afficher noir.

Au niveau de la commission nationale mise en place pour assurer la migration vers la TNT, les choses ne sont toujours pas prêtes trois ans après le premier délai fixé par l’UIT (Union internationale des télécommunications), relèvent certaines sources.

TMB/ CONGOPROFOND.NET


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Célébration de 10 ans du Code des Assurances : « bilan et perspectives pour un secteur plus résilient »

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Le ministère des Finances, en collaboration avec l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA), a célébré ce mercredi 19 mars 2025, le 10ᵉ anniversaire de la promulgation du Code des Assurances en République Démocratique du Congo. Placée sous le thème « 10 ans du Code des Assurances : Bilan, enjeux et perspectives pour un secteur d’assurance plus résilient et inclusif », cette conférence a réuni les principaux acteurs du secteur afin d’évaluer les progrès réalisés et les défis restants. L’événement s’est tenu au Centre culturel et artistique des pays d’Afrique centrale, en face du Palais du Peuple.

La rencontre a débuté par le mot de bienvenue prononcé par le Directeur de cabinet du ministre des Finances, qui a souligné l’importance de cette commémoration pour le développement du secteur des assurances en RDC.

Prenant la parole, le Professeur Émérite Gérard Balanda Mikuin, avocat au barreau près la Cour de cassation et Conseil d’État, est revenu sur l’histoire de la Société Nationale d’Assurances (SONAS), créée en 1966. Il a précisé que contrairement à certaines idées reçues, la SONAS n’avait jamais bénéficié de fonds publics pour son lancement.

« Sa création a été financée par des fonds propres de son premier Directeur Général, Baudouin Kabisi et de son assistant », a-t-il affirmé.

De son côté, J.B. Dinanga, représentant du président de l’Association des Contrôleurs des Assurances en Afrique Centrale (ACAC), a mis en lumière le faible taux de pénétration des assurances dans le pays.

« Le taux de pénétration des assurances reste faible, alors que les dégâts sont nombreux. La solution est de renforcer le contrôle des assurances obligatoires », a-t-il plaidé.

Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde a pris la parole pour présenter un état des lieux du marché des assurances en RDC, mettant en avant les progrès réalisés depuis la libéralisation du secteur. Il a notamment insisté sur : L’augmentation du nombre de sociétés d’assurance depuis l’ouverture du marché, ce qui a permis une plus grande diversité d’offres et une meilleure couverture des risques, des défis liés à l’application effective des assurances obligatoires, pointant du doigt la nécessité d’un contrôle accru pour garantir le respect des obligations légales, L’importance de l’éducation financière et de la sensibilisation du public afin de renforcer la culture de l’assurance en RDC et les perspectives d’avenir, avec l’ambition de rendre le secteur plus inclusif et de favoriser son expansion à travers des réformes adaptées.

Bilan et perspectives : la vision de l’ARCA

L’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA) a présenté un rapport détaillé sur les évolutions du marché congolais de l’assurance au cours des dernières décennies. Parmi les points essentiels, il a été souligné : l’essor des sociétés privées d’assurance, qui ont contribué à dynamiser le secteur et à améliorer la qualité des services, le renforcement du cadre réglementaire, avec des réformes visant à garantir plus de transparence et de fiabilité dans les transactions et les défis structurels, notamment la nécessité d’accroître la pénétration des assurances dans l’économie nationale et de mieux protéger les assurés.

En conclusion, le ministère des Finances et l’ARCA ont insisté sur l’importance de poursuivre les efforts pour moderniser et solidifier le secteur. Un point de presse a été tenu à l’issue de la cérémonie par les directeurs généraux et directeurs généraux adjoints de l’ARCA, réitérant les principaux messages évoqués lors de la conférence.

Cette célébration des 10 ans du Code des Assurances marque ainsi une étape clé dans la construction d’un marché d’assurance plus robuste et mieux adapté aux réalités économiques du pays.

Dorcas Mwavita/CongoProfond.net


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