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RDC: la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi a remis 100.000 cache-nez au ministère de l’EPST

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Ce Jeudi 16 Juillet 2020, la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi (FDNT), en partenariat avec la Société Airtel Congo, a remis un lot de 100.000 cache-nez lavables au ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, EPST.

Ce geste est une réponse à l’appel à la solidarite nationale lancé par le Chef de l’Etat pour combattre la COVID19.

« Ce geste est d’une symbolique indéniable tant l’éducation de nos enfants tient à cœur la mère de la nation que vous êtes » a déclaré Willy BAKONGA, ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique.

Ce don sera orienté vers les responsables des écoles, les enseignants et les élèves en prévision de la reprise prochaine des cours.

« Point n’est de rappeler votre engagement d’améliorer l’accès à l’éducation de qualité. Je suis heureux que la Fondation ait répondu promptement à l’appel du gouvernement en disponibilisant cet important lot de cache-nez qui va contribuer significativement à la protection de nos enseignants et de nos enfants contre la COVID-19 », a renchéri le ministre d’Etat, ministre de l’enseignement primaire secondaire et technique (EPST).

Ces cache-nez à multiple utilisation ont été confectionnés par des femmes veuves, personnes vivant avec handicap, structures regroupant les épouses et filles des militaires, étudiantes de l’Institut Supérieur des arts et métiers (ISAM), du Centre Feminin Maman Mobutu et de l’institut Supérieur et technique d’arts et métiers (ISETAM).

Une manière pour la fondation de la Première Dame de la République de contribuer à l’autonomisation des familles impactées par les conséquences économiques du coronavirus.

La Première Dame de la République, Mme Denise Nyakeru Tshisekedi, qui a personnellement remis ce don au ministre, a, dans sa brève allocution à cette occasion, exprimé la ferme volonté de la Fondation dont elle est la Présidente de poursuivre ses efforts aux cotés des autorités sanitaires de la République pour faire face à cette situation sanitaire préoccupante, avant de rappeler le respect des gestes barrières contre la COVID19.

Pour rappel, la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi et Airtel ont signé il y a peu un partenariat pour mener conjointement des actions de lutte contre cette maladie.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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Guerre du M23/Rwanda : Des milliers de personnes fuient les combats en direction de Goma et au-delà

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Les violents affrontements autour de la localité de Sake, dans l’est de la RDC, qui opposent l’armée congolaise, appuyée par ses alliés locaux, et le M23, soutenu par le Rwanda, poussent des milliers d’habitants de la région à fuir les combats. Si la plupart vont chercher refuge à Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu situé à seulement une vingtaine de kilomètres de là, d’autres préfèrent aller au-delà et franchir la frontière avec le Rwanda. Reportage.

À Goma, en RDC, l’angoisse est palpable sur la route principale qui relie les quartiers de Ndosho et de Katindo. Des colonnes de déplacés circulent à pied, à moto ou en bus en direction du chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Désespérées, Alice et Kanyere racontent leur calvaire. « Il y a de nombreuses détonations et des avions qui bombardent là d’où nous venons. Il y a aussi beaucoup de militaires sur la route. Tout le monde s’enfuit ! », confie la première. « Beaucoup de bombes explosent et les balles sifflent. Nous avons dû quitter les huttes de notre camp, témoigne la seconde, dépitée, avant de poursuivre : je n’ai pas de famille à Goma. Il faut que le gouvernement termine la guerre ! »

Âgé d’une trentaine d’années, Haguma Banga marche, lui, avec un matelas sur la tête. Après avoir fui Sake, il est toujours sans nouvelle de sa famille. « Je ne sais pas où sont ma femme et mes cinq enfants. Ce serait un miracle de les retrouver », se désole-t-il.

A l’hôpital CBCA Ndosho, le personnel soignant s’active pour recevoir les blessés qui affluent également en masse, comme Mariam Kashindi, 22 ans, qui a quitté Sake en urgence après avoir reçu un éclat d’obus dans le bras. « Nous avions commencé à fuir, nous étions devant le marché de Mubambiro quand ma fille a été touchée par une bombe dont les éclats m’ont atteint, raconte-t-elle avant de poursuivre : nous fuyons le M23. J’ai trois enfants. L’un a été blessé, quant à l’autre, je ne sais pas où il est ».

« Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup »
Un peu plus loin, Neema Jeannette pleure allongée sur un lit. Elle a été touchée par une explosion alors qu’elle se trouvait avec un groupe d’amies. « Une bombe est tombée sur nous. Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup. Moi, je suis la seule survivante. Je remercie le CICR de m’avoir prise en charge à l’hôpital », sanglote-t-elle.

Cheffe de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Nord-Kivu, Miriam Favier explique que l’établissement a été contraint d’activer ses quatre blocs opératoires en raison de l’afflux de blessés. « Depuis ce matin, plus de 70 patients sont déjà arrivés et ce n’est pas fini. C’est assez inquiétant », déplore-t-elle.

Si, à Goma, les autorités militaires comme la société civile appellent au calme, des écoles et plusieurs boutiques ont toutefois fermé leurs portes, tout comme l’Institut français, qui a décidé de suspendre temporairement ses activités. Les billets de tous les spectacles annulés seront intégralement remboursés, explique la structure dans un communiqué.

« Même ici, on vient d’entendre un obus tomber »

Anticipant une nouvelle dégradation de la situation sécuritaire, certains habitants ont, quant à eux, décidé de prendre les devants et sont passés au Rwanda voisin, où ils ont trouvé refuge dans la ville frontalière de Rubavu pour la plupart. « Mon mari habite ici, il m’a dit de le rejoindre pour fuir la panique qui s’empare de la ville de Goma », déclare ainsi Amina, une valise à la main et accompagnée de ses deux enfants.

Innocent, lui, a trouvé une chambre dans un hôtel. « Il y avait foule au niveau de la douane, c’était plein à craquer, rapporte-t-il. Alors, quand on a des enfants en bas âge, on ne va pas attendre la dernière minute pour partir, car on ne sait pas vraiment ce qu’il va se passer, on n’est pas sur la ligne de front. Même ici, on vient d’entendre un obus tomber, alors imaginez : quand on est à Goma, c’est comme si l’explosion avait lieu dans la parcelle d’à côté. Voilà pourquoi on a décidé de partir » poursuit celui-ci.

Comme beaucoup d’autres habitants du chef-lieu du Nord-Kivu, Innocent prévoit de rester à Rubavu, le temps de voir comment évolue la situation, avec l’espoir de pouvoir rentrer chez lui le plus rapidement possible.

RFI


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